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ÉPILOGUE

LE TE DEUM ET L'ANAPHORE DE LA « HANNYXIE »

I. Gradation des vraisemblances recueillies, 415.

II. Une hypothèse à écarter, 415.

III. Le Te Deum et la Пlavvoyis, 416.

1. Le Te Deum et le Dimanche matin, 416.

A. Convergence des diverses destinations matutinales du Te Deum :

a) Le Matitunum dans ses anciens titres, 416.

b) Le Matitunum et les Nocturnes dans les liturgies romaine, bénédictine et ambrosienne, 416.

c) Le Matitunum dans la Règle de S. Césaire, 417.

d) Antériorité supposable du titre ad Matitunum à la pratique romano-bénédictine, 417.

B. Le Dimanche matin et la Synaxe liturgique, 418.

2. Caractère eucharistique du Te Deum, :

a) dans l'Antiphonaire de Bangor, 418.

b) dans le Transitorium ambrosien, son congénère, 418.

3. Assimilation liturgique du Te Deum et du Gloria in excelsis, 418.

4. La messe, aboutissement de la Ilavuzis, 419.

5 Le Te Deum anaphore et cette llavis, 419

IV. Intérêt nouveau du problème du Te Deum, 419.

Appendice

I. La Transition au Sanctus et la doxologie initiale des Anaphores syriaques, 423.

II.

Relevé des formules de transition au Sanctus dans les liturgies latines, 440.

10 Liturgie Mozarabe: Missale, 441; Liber Ordinum, 454.

2o Les Messes gallicanes de Mone, 459.

30 Missale Gothicum, 461.

4° Missale Gallicanum vetus, 467.

50 Missel de Bobbio, 469.

6o Sacramentaire Léonien, 475.

7° Sacramentaire Gélasien, 478.
80 Sacramentaire Ambrosien, 481.
9o
Sacramentaire Grégorien, 486.

III. — Chants de Fraction:

I. Dans la liturgie mozarabe: a) d'après le Missale, 488; b) d'après le Liber Ordinum, 492. II. Le chant de Fraction du Missel de Stowe, 494.

III. Les chants de Fraction dans la Liturgie romaine, d'après l'antiphonaire de Tommasi, 495.

NOTE ADDITIONNELLE AU CHAPITRE DES MANUSCRITS GRECS DU Te Deum

Les manuscrits contenant le texte grec incomplet du Te Deum, 499.

§ I.

§ II.

Description des manuscrits:

1o Le Manuscrit no 17 de Saint-Gall (IXe-Xe siècle), 499.

2o Le Manuscrit C. 13 Inf. de la Bibliothèque ambrosienne, 505.

30 Le Manuscrit de Bamberg A. 1. 14 du Xe siècle (909), 514.

4o Le Manuscrit d'Essen (Xe siècle), 522.

50 Le Manuscrit de Cologne (No VIII, du XIe. XIIe siècle), 524.

6o Le Manuscrit de Saint-Martin de Tournai (Paris, Bibl. Nat., latin n. a. 2195), 526.

7o Le Manuscrit B. 1. 37 de la Bibliothèque de Valenciennes. 529.

Rapports de ces manuscrits entre eux,

§ III. La Letania Greca, 537.

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Liste des Manuscrits, 569.

Table alphabétique, 575.

532.

Le besoin d'une nouvelle dissertation sur le Te Deum, après tant d'autres, était-il bien urgent? Je ne le crois pas. Alors pourquoi celle-ci? Je dois le dire ingénument, celle-ci n'était pas destinée primitivement au public, et n'était même pas, à l'origine, une dissertation. Ce ne devait être et ce n'était tout d'abord qu'une lettre, en réponse à une autre lettre, d'un caractère privé, l'une comme l'autre. Volontiers je me demanderais maintenant, tout le premier, avec Horace, mais en renversant les termes:

... Amphora coepit

Institui: currente rota cur urceus exit?

Non pas, certes, que, parti de l'humble urceus, je m'imagine être arrivé jusqu'à la perfection de l'amphore. Tant s'en faut. Je veux seulement parler du changement survenu dans les proportions initiales. De quoi s'agissait-il donc? La lettre suivante, que le Dr Burn m'autorise à publier, va nous le dire:

Jan. 29. 1904.

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>> Cher Monsieur,

» Mon livre sur Nicétas de Remesiana est actuellement sous presse.

Je vous écris pour vous demander si vous pourriez m'aider à résoudre

» la question suivante qui m'a été posée l'autre jour par le Dr Gibson, » curé de Leeds, qui a écrit sur le Te Deum.

» 1. Est-ce que les diverses Contestationes de la liturgie dite gallicane

>> sont antérieures au Ve ou au VIe siècle?

» 2. Si l'on peut retrouver leurs traces même au IVe siècle, est-il

» vrai de dire qu'elles ont pu se trouver dans la liturgie de l'Illyrie occidentale, liturgie gallicane au sens large, ou liturgie romaine

>>

>> antérieurement à la réforme introduite à la fin du IVe siècle? Mon

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ami, le Dr Gibson, ne peut se persuader que les nombreux passages

S. S. I, I.

I

I

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parallèles qu'offrent les Contestationes avec les plus anciens versets » du Te Deum ne soient pas la source à laquelle aurait puisé l'auteur » du Te Deum.

>>

Quant à moi, je suis disposé à croire que ce sont plutôt des » citations du Te Deum. Mais je désirerais avoir sur le sujet de plus amples informations... >>

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Je n'ai pas besoin de rappeler que, grâce à Dom Morin, le nom de Nicétas est désormais inséparable de l'histoire du Te Deum. Or Nicétas appartient au IVe-Ve siècle. Le Dr Burn, ou plutôt le Dr Gibson, en demandant de quel côté sont respectivement les citations, dans les cas de rencontre entre les Contestationes et le Te Deum, rouvre donc toute une question qu'on pouvait croire enfin close. Il est évident que si les Contestationes sont la source, Nicétas est, du même coup, équivalemment dépossédé de ses droits d'auteur. De là le premier point, qui est de savoir si l'on peut établir que les Contestationes sont antérieures à Nicétas, et le second point, qui est de décider si, dans le cas où l'on n'aboutirait qu'à un synchronisme approximatif de l'évêque et de l'euchologie eucharistique gallicane, celle-ci pourrait être considérée comme s'étant trouvée dans la sphère d'influence de celui-là, c'est à dire de l'Illyrie occidentale, où l'on sait qu'était situé le siège de Remesiana.

Dans mon empressement à répondre à cette lettre, je me mis immédiatement à écrire, sans même prendre la précaution de m'informer de ce qu'on avait publié sur le Te Deum au cours des dernières années. J'avais là-dessus, depuis assez longtemps, des vues et des notes que je tenais en réserve, et l'occasion de communiquer le tout à mon aimable correspondant me parut excellente.

Mais, chemin faisant, je fut bientôt convaincu de la nécessité d'entrer résolument dans le cœur des questions soulevées par la lettre du Dr Burn, et de traiter même avec toute la précision possible certains développements que je croyais nécessaires. Il va sans dire que, dès lors, je ne pouvais plus m'en tenir à une simple lettre. J'étais débordé. J'en pris mon parti bravement et le mémoire fut résolu.

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