Oeuvres complètes de P. de Ronsard: Les odes

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P. Jannet, 1857 - 488
 

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Strona 117 - Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las ! las ! ses beautés laissé choir ! O vraiment marâtre nature, Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que...
Strona 8 - Vincentem strepitus, et natum rebus agendis. Musa dedit fidibus Divos, puerosque Deorum, Et pugilem victorem, et equum certamine primum, Et juvenum curas, et libera vina referre.
Strona 9 - Mais quand tu m'appelleras le premier auteur Lirique François, et celui qui a guidé les autres au chemin de si honneste labeur, lors tu me rendras ce que tu me dois, et je m'efforcerai te faire apprendre qu'en vain je ne l'aurai receu.
Strona 324 - L'ornement et le bon-heur De la France , qui t'honore ! Escarte loin de mon chef Tout malheur et tout meschef; Preserve-moy d'infamie, De toute langue ennemie Et de tout acte malin , Et fay que devant mon Prince Desormais plus ne me pince La tenaille de Mellin (a).
Strona 147 - Et au bestial espars. 1ô, tu seras sans cesse Des fontaines la princesse, Moy celebrant le conduit Du rocher percé, qui darde Avec un enroué bruit L'eau de ta source jazarde Qui trepillante se suit.
Strona 266 - J'ai la dent noire et le chef blanc ; Mes nerfs sont dissous, et mes veines, Tant j'ai le corps froid, ne sont pleines Que d'une eau rousse en lieu de sang. Adieu ma lyre ! adieu fillettes, Jadis mes douces amourettes ! Adieu, je sens venir ma fin ; Nul passetemps de ma jeunesse Ne m'accompagne en la vieillesse Que le feu, le lit et le vin.
Strona 146 - De nos Nymphes, quand ton eau Les cache au creux de ta source, Fuyantes le Satyreau, Qui les pourchasse à la course Jusqu'au bord de ton ruisseau...
Strona 41 - Comme un * qui prend une coupe, Seul honneur de son trésor, Et de rang * verse à la troupe Du vin qui rit dedans l'or...
Strona 247 - ANTRES, et vous fontaines De ces roches hautaines Qui tombez contre-bas D'un glissant pas: Et vous forests et ondes Par ces prez vagabondes, Et vous rives et bois, Oyez ma voix. Quand le ciel et mon heure Jugeront que je meure...
Strona 117 - Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur, la vieillesse Fera ternir votre beauté.

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