Obrazy na stronie
PDF
ePub

Et l'Hydre, si souvent à renaître féconde,
Par un coup de sa main les sept têtes perdit.

De tout ce qui troubloit le repos de la terre
Le Berlan seulement fut exempt de sa guerre,
N'osant pas sa vertu poursuivre ce bonheur.

Perrache qui s'émeut d'une sainte colère,
L'attaque, le combat, et remporte l'honneur
D'avoir fait un travail qu'Alcide n’a su faire.

2. Recueil des cartels et defis pour le combat de la barriere. Paris, 1605, in-12.

Voyez pièce XVI.

3. L'Art d'embellir, par le sieur Flurance Rivault. 1608, in-8. Voyez pièce XXVIII.

4 Recueil des vers du balet de la Reyne. Paris, 1609, in-12. Voyez pièce XLI.

5. La Jeunesse d'Estienne Pasquier et sa suite. Paris, chez Jean Petit-Pas, 1610, in-8.

Voyez pièce 1.

6. Recueil des vers lugubres et spirituels de Louis de Chabans, S du Maine. Paris, 1611, in-8.

Voyez pièce LVI.

7. Les Trophées de Henry le Grand. Lyon, 1611, in-4.

On y trouve la pièce LIII.

8. Le Camp de la place Royalle. Paris, 1612, in-4. Voyez pièces LVIII et LIX.

9. Theoremes sur le sacré mystere de nostre Redemption, par J. de la Ceppede. Toulouse, 1613, in-4.

Voyez pièce LX.

10. Recueil de diverses inscriptions proposées pour remplir les tables d'attente étans sous les statues du roi Charles VII et de la Pucelle d'Orléans. Paris, 1613, et 1628, in-4.

Voyez pièces LXI et LXII.

MALHERBE. I

h

11. Description du ballet de Madame, sœur. aisnee du Roy. Paris, 1615.- Lyon, pour François Yvrad, M. DC. XV, 32 p. in-8.

12.

Voyez pièces LXXII et LXXIII.

Airs de cour. Paris, P. Ballard, 1615, 1617, 1624, in-12.
Voyez pièces LXVIII, LXXIII, LXXXVIII.

[ocr errors]

13. Les Decades qui se trouvent de Tite Live en françois.... par B. de Vigenere. En cette derniere edition est aiousté ce qui defailloit au troisiesme liure de la quatriesme decade, trouué en un vieil liure de la bibliothèque du Chapitre de Bamberque, et traduit en françois par le Sr de Malherbe. Avec Priuilege du Roy. A Paris, chez la vefve L'Angelier, in-fol. Tome I, M. DC. XVII, tome II, M. DC. XVI.

C'est dans le tome II, imprimé avant le tome I, que se trouve la traduction de Malherbe, placée, comme l'indique le titre, dans la quatrième décade. Elle est précédée de la note suivante : « Ce troisiesme livre de la quatriesme Decade est en partie de la traduction du sieur de Malherbe, en partie de celle du sieur de Vigenere. Ce qui est traduit par le sieur de Malherbe est la partie qui defailloit jusques à cette heure et qui a esté nouvellement trouvée; à sçavoir depuis le commencement du livre jusques à la description de la ville de Leucade, et finit ainsi : D'environ cinq cens pas de long et six vingts de large. La traduction de Vigenere recommence en ces mots : En ce destroict est située la ville de Leucade, etc. »

On lit de plus, dans l'Extrait du privilege du Roy: « Par grace et privilege du Roy, il est permis à Françoise de Louvain, vefve de feu Abel L'Angelier, d'imprimer ou faire imprimer, vendre et distribuer le troisiesme livre de la quatriesme Decade de Tite Live, tourné en françois par le sieur de Malherbe........ Donné à Paris, le cinquiesme jour de septembre, l'an de grace mil six cens seize, et de nostre regne le septiesme. »

14. Airs de différents auteurs mis en tablature de luth. Paris, P. Ballard, 1617, in-4.

15. Les Poemes divers du sieur de Lortigues, provençal. Paris, J. Gesselin, 1617.

Voyez pièce LXXV.

16. Le Pourtraict de l'Eloquence françoise, par J. du Pré. Paris, 1621, in-8.

Voyez pièce LXXXIII.

17. Recueil de lettres nouvelles, publié par Faret. Paris, Toussainct du Bray, 1627, in-8.

Le privilége est du 27 mars 1627. Il y a dans ce volume neuf lettres de Malherbe, qui occupent les quatre-vingt-dixneuf premières pages.

18. OEuvres de Ronsard. Paris, 1723, in-fol.

On trouve, au tome I, l'épigramme (voyez pièce LXXXV) sur le portrait de Cassandre.

19. Discours sur les arcs triomphaux dressés en la ville d'Aix à l'heureuse arrivée de Louis XIII, en 1622. Aix, Tholosan, 1624, in-fol.

Voyez pièces LXXXVI et LXXXVII.

20. Somme théologique, par le P. Garasse. 1625.

Voyez pièces xcvi et xcvii.

21. Philine, ou l'Amour contraire, pastoralle, par le sieur de la Morelle. Paris, 1630, in-8.

Voyez pièce cvI.

22. Continuation des Mémoires de littérature de M. de Salengre. 1726, tome I.

Voyez pièce cv.

PIÈCES

ATTRIBUÉES A MALHERBE.

En 1776 les Affiches de Normandie signalèrent comme existant dans un manuscrit de la Bibliothèque du Roi un rondeau sur l'Immaculée Conception, rondeau qui portait le nom de Malherbe. Cette pièce ne fut pourtant publiée qu'en 1855, par M. G. Mancel', d'après une copie transcrite dans un manuscrit de la Bibliothèque de Caen, intitulé : les Trois siècles palinodiques, de l'abbé Guyot. En voici le texte, que j'ai revu sur le manuscrit qui se trouve encore aujourd'hui à la Bibliothèque impériale 2:

[blocks in formation]

Droict filial en grace me prefere

Aux aultres corps, et tant d'honneur confere

1. Rondeau inédit de Malherbe sur l'immaculée conception, Caen, le Gost-Clerisse, 1855, 8 p. in-8. Tiré à cinquante exemplaires. 2. Fonds français, no 300 (olim 6989), in-fol. sur vélin.

Que fils pour mere a peu mettre en effect;
Par consequent la loy de vice infect
A mon concept formellement defere.

Ou Dieu a peu....

Si M. Mancel avait recouru à ce manuscrit, il n'aurait pas hésité un instant à reconnaître à quel point était peu fondée cette attribution d'un pareil rondeau. En effet, par son écriture gothique et ses miniatures, le manuscrit est certainement antérieur à 15401; or, Malherbe est né en 1555. D'ailleurs, à défaut d'autre preuve, le style de la pièce suffirait seul à démontrer que jamais il n'a pu être l'auteur d'un pareil galimatias.

Le Malherbe qui a laissé cet échantillon de son talent poétique appartenait-il de près ou de loin à la famille de François? Je n'en sais absolument rien, et la chose, à vrai dire, est fort indifférente.

En 1834 M. l'abbé de la Rue réimprima', dans le tome III de ses Essais historiques sur les bardes, les jongleurs et les trouvères normands et anglo-normands, un opuscule publié en 1590, sans nom d'auteur, sous le titre de : le Bouquet des fleurs de Sénèque, Caen, chez Jacques le Bas, in-4. C'est un recueil de huit odes, traitant de sujets philosophiques, et ayant chacune une épigraphe tirée de l'écrivain latin. Le livre est imprimé à Caen, patrie de Malherbe; il est inspiré de Sénèque, dont Malherbe a traduit les Bienfaits et les Epitres : voilà, à ce qu'il me semble, les seules raisons qui ont pu porter M. de la Rue

1. Dans son Catalogue des manuscrits (tome III, p. 267), M. Paulin Paris n'hésite pas à assigner au manuscrit la date de 1536 ou 1537. Il nous semble que les vers mêmes sont bien antérieurs à cette date.

2. Il en fut fait la même année un tirage à part intitulé: le Bouquet des fleurs de Sénèque, poésies inédites de Malherbe, Caen, Mancel, 1834, 32 p. gr. in-8.

3. Il n'était pas besoin d'être traducteur de Sénèque pour composer un pareil Bouquet; longtemps avant 1590, on avait publié : Flores Senecæ excerpti ab Erasmo, emendati ab Ant. Goino, Anvers, 1539, in-8; Flores utriusque Seneca morales, Paris, Gorbinus, 1574, in-12; Flores Senecæ de moribus, sans date, in-8, etc.

« PoprzedniaDalej »