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vant le célébrant, étant néanmoins un degré plus bas que le sous-diacre pendant qu'il reçoit la bénédiction du prêtre. Il se lève ensuite, et ayant reçu le livre des Epîtres, il le porte à la crédence, si ce n'est que le même livre serve aussi pour l'Evangile, auquel cas il le retient pour le donner au diacre dès que le célébrant aura dit: Munda cor meum; après quoi il se retire à sa place ordinaire.

12. Remarquez que s'il y a dans la messe plusieurs Epitres, comme il arrive aux Quatre-Temps et en quelques autres jours, le cérémoniaire présente le livre à ceux qui les doivent chanter, et observe à proportion les mêmes cérémonies qu'à l'égard du sousdiacre, et les conduit au même lieu où il chante l'Epitre.

13. Si l'on chante quelque prose ou trait qui soit fort long, le cérémoniaire avertit le célébrant par une inclination médiocre, de venir s'asseoir après qu'il a dit l'Evangile, observant les cérémonies ordinaires, et a soin que le thuriféraire et les officiers sacrés reviennent à l'autel assez à temps pour bénir l'encens et faire le reste, avant que le chœur ait cessé de chanter.

14. Quand le thuriféraire est entré, il fait avec lui la génuflexion sur le pavé du côté de l'Epitre; et étant monté à sa gauche à l'autel, il assiste à la bénédiction de l'encens à l'ordinaire, après laquelle il se retire avec le thuriféraire au bas des degrés; il se met à genoux du côté de l'Evangile si l'on chante ce verset, Adjuva nos, Deus, ou celui-ci, Veni, sancte Spiritus. Si l'on chante la prose après ce dernier verset, il ne fait bénir l'encens qu'au commencement de la prose, s'étant mis à genoux à sa place ordinaire pendant ce verset, après avoir averti le célébrant de s'y mettre sur le marchepied.

15. Quand le diacre reçoit la bénédiction du célébrant, le cérémoniaire se tient près de lui; puis il va faire la génuflexion avec tous les officiers au bas des degrés de l'autel à la gauche du sous-diacre, ou à la droite du thuriféraire derrière le diacre; il se rend ensuite au lieu où on doit chanter l'Evangile, et s'étant placé à la droite du diacre un pea derrière lui, la face tournée vers le septentrion ou vers la partie qui le représente, il lui montre le commencement de l'Evangile; quand le diacre dit: Initium ou Sequentia sancti Evangelii, etc., le cérémoniaire fait le signe de la croix sur son front, sur sa bouche et sur sa poitrine; ensuite, ayant reçu du thuriféraire l'encensoir fermé, il le représente au diacre sans aucun baiser, lorsque le chœur répond Gloria tibi, Domine; il fait ensuite une inclination profonde avec le diacre avant et après l'encencement. Ayant repris l'encensoir et l'ayant rendu au thuriféraire, il écoute l'Evangile, les mains jointes, et tourne le feuillet, s'il en est besoin. Si l'on prononce dans l'Evangile le nom de Jésus, de Marie ou celui du saint dont on fait la fête, le cérémoniaire fait une inclination de tête vers l'autel, ce qui sert d'avertissement a célébrant; il se tourne de même

pour faire la génuflexion aux dernières paroles de quelques évangiles.

16. L'Evangile achevé, le cérémoniaire va le premier les mains jointes au bas des degrés de l'autel du côté de l'Epître, ayant fait la génuflexion entre les acolytes, ou la faisant avec tous les officiers; il reçoit du sousdiacre le livre des Evangiles qu'il porte à la crédence, et retourne à sa place ordinaire du côté de l'Epitre.

17. Sitôt que le célébrant chante Credo in unum Deum, le cérémoniaire avertit les ministres sacrés de s'incliner à ce mot Deum, et ensuite de monter ensemble aux côtés du célébrant, pour continuer avec lui le Symbole, pendant lequel il observe les mêmes cérémonies qu'au Gloria in excelsis, et fléchit le genou au verset Et incarnatus est. Si les officiers sont assis pendant le Credo, il les avertit de se mettre à genoux, si c'est le jour de Noël ou la fête de l'Annonciation; dans les autres cas, il les avertit de s'incliner à ce même verset, el joignant les mains, il se met à genoux en même temps que les officiers inférieurs, jusqu'à ce qu'on ait chanté Et homo factus est; puis il se lève et salue le diacre, qu'il conduit à la crédence pour lui présenter la bourse du corporal, l'ouverture tournée vers le diacre, et se remet à sa place les bras croisés. Il avertit le célébrant de se découvrir à ces mots Simul adoratur. Lorsqu'on chante Et exspecto, il joint les mains pour avertir les officiers de se lever et retourner à l'autel, et lui-même retourne au côté de l'Epitre.

18. Si le célébrant ne va s'asseoir qu'après le verset Et incarnatus est, le cérémoniaire l'avertit de se mettre à genoux sur le marchepied pendant qu'on le chante, ensuite il l'invite à venir s'asseoir; et aussitôt qu'il est assis, il salue le diacre, qu'il conduit à la crédence pour lui donner la bourse du corporal mais si le célébrant ne va pas s'asseoir, le cérémoniaire avertit le diacre de venir à la crédence, après qu'on a chantó Et homo factus est; aussitôt qu'il lui a donné la bourse du corporal, il retourne à sa place. Quand on chante ces mots : Et exspecto, il avertit les ministres sacrés de descendre à leurs places derrière le célébrant.

19. Le célébrant, ayant chanté Oremus avant l'Offertoire, le cérémoniaire, qui est alors au côté de l'Epitre à sa place ordinaire, avertit les ministres sacrés de faire la génuflexion; et s'étant rendu à la crédence, il étend proprement l'écharpe sur les épaules du sous-diacre, après quoi il se retire à sa place ordinaire. S'il y a plusieurs hostics à consacrer, le cérémoniaire les porte sur l'autel dans un ciboire, en y accompagnant le sous-diacre; et après avoir aidé à découvrir le calice, il descend à sa place. Lorsque le peuple vient à l'offrande, il présente l'instrument de paix au diacre, immédiatement après que le célébrant a dit l'Offertoire, et pendant l'offrande il demeure à la gauche du sous-diacre. Quand l'offrande est finic, il reçoit du diacre l'instrument de paix; et aprè avoir fait la génuflexion sur le pavé, il le

porte à la crédence, et met ensuite l'écharpe sur les épaules du sous-diacre, comme il est marqué ci-dessus.

20. Lorsque le célébrant dit: Veni, sanctificator, etc., le cérémoniaire avertit le thuriféraire de venir faire bénir l'encens, et fait avec lui la génuflexion au côté de l'Epitre sur le pavé, en même temps que le sousdiacre la fait sur le dernier degré au milieu de l'autel; ensuite il moute sur le marchepied pour la bénédiction de l'encens, et observe en cette occasion les choses qui ont été ci-dessus marquées au premier encensement. Ce qu'il y a de particulier est qu'il quitte le côté de l'Epitre pour passer à celui de l'Evangile, pendant que le célébrant encense la croix de l'autel, et fait en passant la génuflexion derrière le sous-diacre, en même temps que le célébrant fait la révérence convenable à la croix qu'il vient d'encenser. S'il y des reliques sur l'autel, le cérémoniaire doit faire la génuflexion avant l'encensement de la croix, pour ôter immédiatement après le livre de dessus l'autel.

21. Après l'encensement de l'autel, le cérémoniaire y remonte et demeure proche du livre jusqu'à la fin de la Préface, afin de tourner les feuillets et de montrer au célébrant ce qu'il doit réciter et chanter; il a soin aussi d'avertir les ministres sacrés de s'incliner aux paroles qui le demandent. Quand le célébrant dit: Orate, fratres, il ne se tourne point avec lui, mais il se retire un peu pour lui donner moyen de faire entièrement le tour sans l'embarrasser.

22. Aux dernières paroles de la Préface, le cérémoniaire avertit les ministres sacrés de monter aux côtés du célébrant; quand le diacre passe à la gauche. il passe au côté de l'Epitre, faisant la génuflexion en passant; ou bien, après avoir fait la génuflexion à la gauche du célébrant en même temps que les ministres sacrés la font à leurs places, il descend sur le pavé où il salue le chœur les bras croisés, et l'autel les mains jointes, s'il passe devant, et s'en va à la sacristie. Il en sort peu après les bras croisés à la gauche du thuriféraire, avec lequel il salue le choeur; ensuite il fait une génuflexion les mains jointes derrière le sous-diacre au milieu des porte-flambeaux qu'il doit attendre à cet effet de là il se rend au côté de l'Epître, et se met à genoux à sa place ordinaire à la gauche du thuriféraire, si les acolytes portent des flambeaux.

23. Un peu avant la consécration, il met de l'encens dans l'encensoir, et pendant chaque élévation il sonne la clochette, étant médiocrement incliné, et il fait une inclination profonde avant et après chaque élévation, en même temps que le célébrant fait la génuflexion; ensuite il porte la clochette sur la crédence, et revient à sa place ordinaire au côté de l'Epître.

24. Après ces mots : Nobis quoque peccatoribus, le cérémoniaire passe au côté de l'Evangile et fait la génuflexion en passant derrière le sous-diacre, en même temps que le diacre la fait au côté de l'Evangile pour

passer à celui de l'Epitre; ensuite il monte à la gauche du célébrant pour tourner les feuil lets du missel. Quand le célébrant fait la génuflexion, il la fait aussi, et de la main droite lui soutient le coude, tenant la gauche appuyée sur sa poitrine. Au Puter noster, il avertit le diacre de descendre derrière le célébrant; à ces paroles, Et dimitte nobis debita nostra, il avertit les deux ministres de monter à la droite du célébrant, et fait le signe de la croix sur lui en même temps que le célébrant le fait avec la patène.

25. A ces paroles, Pax Domini, il avertit le sous-diacre de venir dire Agnus Dei; et faisant la génuflexion en même temps que lui, il descend sur le pavé.

26. Le sous-diacre ayant reçu la paix, le cérémoniaire va le joindre et fait avec lui et à sa droite la génuflexion sur le pavé; ensuite marchant à sa gauche il le conduit au chœur pour donner la paix, et fait les mêmes inclinations et génuflexions que lui. La paix étant donnée, il salue avec lui le choeur, et étant retourné près des degrés de l'autel, il y fait la génuflexion sur le pavé, après laquelle il reçoit la paix du sous-diacre avec une inclination médiocre avant et après; ensuite il va la donner au premier acolyte, s'il est à la crédence, et en son absence au thuriféraire, et retourne à sa place ordinaire au côté de l'Epitre. S'il y a dans le chœur quelque évêque ou autre personne considérable à qui on doive donner la paix, le céré moniaire prend sur la crédence l'instrument destiné à cet usage avec son voile, et le donne au diacre, après que le sous-diacre a reçu la paix; ensuite s'il faut donner la paix d'abord à des ecclésiastiques, le cérémoniaire le reprend, l'essuie avec le voile et le porte en accompagnant le sous-diacre jusqu'à la personne à qui on doit donner la paix avec cet instrument, et après qu'elle l'a reçue, il reprend l'instrument et le garde pendant que le sous-diacre donne la paix au clergé, observant pour le reste ce qui est marqué cidessus.

27. S'il y a communion du clergé, le cérémoniaire, après avoir donné la paix à l'acolyte, prend sur la crédence la nappe de communion, met la clef du tabernacle sur l'autel, s'il en faut tirer le ciboire, el va devant le milieu de l'autel sur le pavé, où il se met à genoux pendant le Confiteor. Après que le célébrant a dit Indulgentiam, etc., le cérémoniaire présente au thuriféraire un bout de nappe de la communion, et après avoir fait avec lui la génuflexion au même lieu, il se retire au coin du marchepied, où se mettant à genoux la face tournée vers le thuriféraire, il tient la nappe étendue devant les communiants. Il doit communier le premier de son ordre, ayant soin de se faire relever par quelque clerc qui est libre ou qui va communier. Après la communion, il plie la nappe avec le thuriféraire; et après avoir fait avec lui la génuflexion sur le pavé devant le milieu de l'autel, en même temps que le célébrant, lorsqu'il a remis le ciboire sur l'autel il se retire à sa place ordinaire,

ou à la crédence, où il se met à genoux jusqu'à ce que le saint sacrement soit renfermé.

28. Après que le célébrant a chanté Dominus vobiscum, le cérémoniaire s'approche du Missel pour lui montrer ce qu'il doit chanter, observant les mêmes choses qui ont été dites ci-dessus aux oraisons avant l'Epître. Les oraisons finies, le cérémoniaire ferme le Missel; mais s'il y a un second Evangile différent de celui de saint Jean, après Ite, missa est ou Benedicamus Domino, il le présente au sous-diacre qui doit le transporter. Pour recevoir la bénédiction, il sc met à genoux avec les autres ministres, s'incline médiocrement et fait le signe de la croix.

29. Lorsque le prêtre doit chanter quelque oraison après la messe, le cérémoniaire ouvre le Missel et indique au célébrant les versets et oraisons; mais si on s'est servi du Missel pour lire le dernier Evangile, il va recevoir le livre des mains du sous-diacre au bas des degrés de l'autel, faisant avec lui la révérence à l'autel en même temps que le célébrant la fait; ensuite il porte le livre au coin de l'Epitre, et l'ouvre pour chanter l'oraison, et quand elle est achevée, il le ferme.

30. La messe finie, le cérémoniaire prend la barrette du sous-diacre, fait avec les of ficiers sacrés la génuflexion devant les degrés de l'autel à la gauche du sous-diacre, à qui Il présente sa barrette; ayant salué le chœur avec tous les officiers rangés en droite ligne,

il retourne à la sacristie dans le même ordre qu'il est venu; si les officiers sacrés sortent, conjointement avec tout le clergé, le cérémoniaire ne salue point le chœur, mais après avoir donné les barrettes, il marche les bras croisés derrière les acolytes. En arrivant dans la sacristie, il observe les mêmes cérémonies qu'en partant: il va ensuite chercher les livres et autres choses qui sont sur l'autel et sur la crédence, si quelque autre n'est pas chargé de le faire.

31. Si l'on fait l'aspersion de l'eau bénite avant la grand'messe, le cérémoniaire entre au chœur à la manière ordinaire; après avoir mis les barrettes des officiers sacrés sur le banc, il prend le Missel (ou le rituel) et le porte au diacre, se mettant à genoux à sa droite: quand le prêtre a chanté Asperges me ou Vidi aquam, il reporte le Missel sur l'autel et descend à la droite du porteur de l'eau bénite, fait la génuflexion sur le pavé avec tous les officiers; ensuite sans changer de côté, il salue le chœur à la gauche du sous-diacre, qu'il ne quitte point jusqu'à ce qu'il soit revenu à l'autel. Si l'évêque diocésain ou quelque supérieur en rochet et camail assiste à l'aspersion de l'eau bénite, le cérémoniaire, accompagné du porte-bénitier, conduit le célébrant devant l'évêque pour lui présenter l'aspersoir, et fait avec lui une inclination profonde avaut et après; puis il retourne à l'autel, où il se met à genoux, pendant que le célébrant asperge le diacre et le sous-diacre; et ensuite l'aspersion du clergé se fait à l'ordinaire. L'aspersion du clergé et du peuple étant finie, il fait la génuflexion au bas des degrés de l'autel, se retire à la

crédence à la gauche du ministre de l'eau bénite et au milieu des acolytes pour y être aspergé, et fait avant et après une inclination médiocre au célébrant; puis il monte à l'autel pour y prendre le Missel qu'il porte au diacre, et après l'oraison, il le remet sur l'autel et le laisse ouvert à l'endroit de la messe du jour; ensuite il fait entrer le thuriféraire pour assister au commencement de la messe. Si les officiers sacrés doivent retourner à la sacristie, il leur donne leurs barrettes et s'en retourne avec eux, après avoir salué l'autel et le chœur.

32. Lorsqu'on doit faire la procession après l'aspersion de l'eau bénite, le cérémoniaire fait bénir l'encens, si la solennité du jour le demande, et marche découvert les bras croisés après les acolytes; il est néanmoins nécessaire qu'il aille de côté et d'autre pendant le cours de la procession, pour voir si le clergé marche dans l'ordre et dans une égale distance.

§ VII. De l'office du cérémoniaire, à la messe, quand il y a un prêtre assistant.

1. Le cérémoniaire n'indique point au célébrant ce qu'il doit dire, et n'ôte point le Missel de dessus l'autel pendant les encensements.

2. Il se tient à la gauche du sous-diacre, quand les officiers sacrés sont assis, parce que le prêtre assistant occupe alors sa place

ordinaire.

3. Lorsque le célébrant a été encensé après l'Offertoire, il accompagne le diacre à l'encensement du chœur, marchant toujours à sa gauche, et faisant les mêmes génuflexions et inclinations que lui: il l'encense lorsqu'il est de retour à l'autel; et après avoir rendu l'encensoir au thuriféraire, il se retire auprès ou à la droite des acolytes pour être encensó avant eux; puis, s'étant joint au thuriféraire, ils saluent ensemble le choeur et l'autel, et vont à la sacristie pour en revenir avec les porte-flambeaux avant la préface.

4. Après l'élévation, il ne passe point au côté de l'Evangile, mais il demeure toujours à sa place ordinaire, du côté de l'Epitre, jusqu'au temps où il doit conduire le prêtre assistant au chœur pour y porter la paix.

§ VIII. De l'office du cérémoniaire, à la messe, devant le saint sacrement exposé.

1. Le cérémoniaire fait la génuflexion à deux genoux la première fois qu'il entre au choour et la dernière fois qu'il en sort; lors qu'il va de l'autel au chœur, ou du chœur à l'autel, ou qu'il passe devant le milieu, lorsqu'il arrive sur le marchepied et qu'il en part, à moins qu'il ne le fasse immédiatement avant ou après, il fait la génuflexion d'un seul genou.

2. S'il monte sur le marchepied de l'autel pour le premier encensement, il y fait la génuflexion à la gauche du thuriféraire en même temps que le célébrant la fait; après que le thuriféraire a donné l'encensoir au diacre, il fait avec lui la génuflexion, et descend au côté de l'Epitre, où il se met à genoux sur le pavé saus faire aucune inclina

tion pendant qu'on encense le saint sacre

ment.

3. A l'encensement qui se fait après l'Offertoire, il se met à genoux sur le pavé pendant que le célébrant encense le saint sacrement; ensuite il fait la génuflexion et monte au côté de l'Evangile pour ôler le Missel, quand le célébrant encense l'autel de ce côté-là.

4. Au dernier verset du Gloria in excelsis et du Credo que le chœur chante, il avertit les officiers sacrés de descendre à leurs places derrière le célébrant.

5. Lorsqu'on chante Descendit de cœlis, il avertit les officiers sacrés de se mettre à genoux, s'ils ne sont pas assis; et lorsqu'on s'est levé, il avertit le diacre de venir à la crédence recevoir la bourse du corporal.

6. Lorsqu'on fait l'exposition ou qu'on donne la bénédiction du saint sacrement, immédiatement avant ou après la messe, il se comporte comme il a été dit ci-dessus à vépres. § IX. De l'office du cérémoniatre, à la messe des morts, à l'absoute et à un enterrement.

1. Le cérémoniaire ne salue point le chœur en entrant ni en sortant; mais le célébrant, comme à l'ordinaire.

2. Lorsqu'il présente au diacre ou au sousdiacre le livre des Epitres ou celui des Evangiles, il ne fait aucune inclination avant ni après.

3. Il ne fait point bénir l'encens au commencement de la messe, mais seulement après l'Offertoire

4. Il reprend le livre des Epitres au même endroit où il l'a donné: il reçoit de même ceJui des Evangiles aussitôt que l'Evangile est fini, et le reporte à la crédence, après avoir fait la génuflexion à l'ordinaire.

5. Lorsqu'on doit chanter la prose Dies iræ, etc., il avertit le célébrant de s'asseoir, après qu'il l'a lue lui-même; avant les cinq ou six dernières strophes, il avertit le célé brant de se lever pour aller dire Munda cor meum, etc., par le plus court chemin, pendant que le sous-diacre transporte son livre, et que le diacre va déposer le sien sur l'autel; le cérémoniaire part pour aller du côté de l'Evangile, quand le diacre se lève pour prendre le livre; si l'on ne chante point la Prose, il avertit le diacre de dire Munda cor meum, etc., quand on chante le second versel du Trait.

6. Lorsque le clergé va à l'offrande, le cérémoniaire présente au diacre l'instrument de la paix immédiatement après que le céié brant a lu l'Offe loire, et pendant l'offrande i demeure à la gauche du sous-diacre et tient le bassin ; il va à l'offrande à son rang, et salue l'autel et le célébrant avant et après: quand l'offrande est finie, il reçoit du diacre Pinstrument de la paix, il le porte à la crédence, et retourne à sa place ordinaire.

7. Si l'on doit faire après la messe l'absoute pour les morts, le cérémoniaire fait apporter sur la fin la croix des processions, et une chape noire. Lorsque le célébrant a dit l'Evangile de saint Jean, il l'avertit de descendre au côté de l'Epitre pour quitter la

chasuble, et après lui avoir donné la chape, il prend le Missel ou le Rituel, et salue le cé lébrant à la droite du diacre, puis il marche devant jusqu'au bas des degrés de l'autel, où s'étant retiré, il salue le célébrant quand il passe, et va faire à sa droite la génuflexion sur le pavé; ensuite il va se placer auprès de la bière ou représentation mortuaire à la droite du thuriféraire et à la gauche du diacre. Vers la fin du Libera, il prend les barrettes du célébrant et du diacre, qu'il tient pendant la bénédiction de l'encens; il les reprend quand on chante le dernier Kyrie, et les donne à quelque clerc; il présente le Rituel ou le Missel au diacre, et le reprend quand le célébrant a dit Pater noster. L'encensement fini, il se met à la droite du célébrant, et tient avec le diacre le livre élevé devant lui. Quand le célébrant dit après l'oraison Requiem æternam, il baisse le livre pour lui donner moyen de faire le signe de la croix sur la bière ensuite il rend au diacre sa barrette et celle du célébrant, et s'en retourne à la sacristie.

:

8. A un enterrement, lorsqu'on est arrivé au lieu où est le corps, le cérémoniaire s'étant placé à la droite de l'officiant, salue la croix par une inclination profonde, et présente à l'officiant sans aucun baiser l'aspersoir; quand il le lui a rendu, il lui montre dans le Rituel l'antienne Si iniquitates; quand le psaume De profundis est dit, il lui montre l'antienne Exsultabunt Domino; et aussitôt que les chantres commencent le psaume Miserere, il marche les bras croisés au milieu du clergé pour aller à l'église, sans se couvrir, à moins qu'il ne fasse mauvais temps, ou que le chemin ne soit trop long, Pendant la marche, il est nécessaire qu'il aille de côté et d'autre pour voir si le clergé marche en ordre et dans une égale distance; étant arrivé à l'église, il salue l'autel et se place à la gauche de l'officiant vers les pieds du défunt.

9. Si on ne dit pas les vêpres des morts, ou un nocturne, ou la messe, le répons Subrenite étant achevé, le cérémoniaire indique à l'officiant ces paroles, Non intres, etc. Vers la fin du Libera, il va à la droite de l'officiant avec le thuriféraire, faisant tous deux en passant derrière lui la genuflexion à l'autel; puis le cérémoniaire ayant pris la navette, présente sans aucun baiser la cuil er à l'officiant, et dit ces paroles, Benedicite, Pater reverende; l'encens étant bénit, il retourne à sa première place dans le même ordre qu'il est venu : l'officiant ayant dit Peter noster, le cérémoniaire passe à sa droi e, lu présente l'aspersoir, élève le devant de sa chape et le conduit autour du cercuent, fatsant en passant la génuflexion à l'autel et a la croix que le sous-diacre ou un ciere tient. L'aspersion finie, le cérémoniaire reçoit sans aucun baiser l'aspersoir de l'officiant, au même lieu où il le lui avait donne, et le rend aussitôt à l'acolyte; puis ayant reçu l'encensoir du thuriferaire, il le présente à l'officiant, ainsi qu'il a fait de l'aspersoir; apres avoir salué l'autel avec lui comme aupara

vant, il l'accompagne, levant se côté droit.
de sa chape, pendant qu'il encense le corps.
Après l'encensement, le cérémoniaire reçoit
l'encensoir de l'officiant et le rend au thuri-
féraire; puis s'étant mis à la gauche de l'of-
ficiant, il lui indique les versets et l'oraison
dans le Rituel qu'il tient un peu élevé, afin
qu'il puisse lire commodément; quand les
chantres ont entonné In Paradisum, il va à
la fosse avec l'officiant et se place aux pieds
du défunt; quand l'officiant a dit l'oraison
Deus cujus miseratione, le cérémoniaire étant
à sa droite, fait bénir l'encens, lui présente
l'aspersoir, et puis l'encensoir, sans aucun
baiser; ensuite il indique à l'officiant l'an-
tienne Ego sum, et lui présente de nouveau
le Rituel, quand il faut dire Kyrie eleison;
et quand il a dit Pater noster, il lui donne
l'aspersoir. Pendant que l'officiant dit l'orai-
son et les versets, le cérémoniaire tient le
livre élevé devant lui, et lorsque l'officiant
commence l'antienne Si iniquitates, il lui
rend sa barrette qu'il a eu soin de prendre
auparavant, et s'en retourne à la sacristie
dans le même ordre qu'il est venu.

10. Si l'on fait un enterrement immédia -
tement après la messe, et que le célébrant
soit accompagné du diacre, le cérémoniaire
se comporte à l'encensement et à l'aspersion
ainsi qu'il a été dit ci-devant à l'absoute,
CÉRÉMONIAL.

n. 7.

Cérémonial, recueil de cérémonies. Chaque
ordre religieux peut avoir son cérémonial par-
ticulier; bien des diocèses, surtout en France,
ont aussi le leur propre. Bien souvent ils ne
diffèrent entre eux que dans les détails moins
importants. Celui de Lyon cependant est fort
différent de la plupart des autres. Pour ne
donner ici que ce qui est d'une utilité géné-
rale, nous nous bornons au Cérémonial ro -
main intitulé Cæremoniale episcoporum. Il a
pour lui l'antiquité, l'universalité, et la plus
grande autorité. Les papes Clément VIII,
Innocent X, Benoît XIII et Benoit XIV, l'ont
successivement fait revoir et corriger avec
soin, et en ont prescrit l'observation en ces
termes: Volumus ut... sacras cæremonias et
ritusin eodem Ceremoniali præscriptos, juxta
illius normam in quibuscumque actibus exer-
cere et observare teneantur.

C'est d'après ce Cérémonial que sont rédi-
gés les différents articles de ce Dictionnaire.
On y a souvent indiqué le livre, le chapitre,
le numéro où la matière est traitée. Il faut
qu'on le trouve ici en entier pour faciliter
les recherches et vérifier les citations. Il faut
le donner dans sa langue originale, parce que
c'est un texte de loi dont il faut apprécier le
sens par les mols mêmes; in quantum verba
sonant. On en trouvera une traduction, ou
une paraphrase, ou un précis dans les diffé-
rents articles indiqués au sommaire de cha
que chapitre. Ces sommaires ne sont pas re-
produits en latin; mais ils sont fidèlement
traduits d'après l'édition faite par les ordres
de Benoît XIV. Un troisième livre qu'il y a
ajouté sera donné en français à l'art. HoN-

NEURS.

Le titre latin de chaque chapitre est tel que
dans la table des éditions d'Italie. Il a son
importance, puisqu'il émane du législateur,
aussi bien que les sommaires, et que les ter-
mes mêmes de ces titres et de ces sommaires
tranchent des difficultés. On voit, par exem-
ple, que ce qui est dit du diacre servant à la
messe de l'évêque s'applique aux autres
messes; que les inclinations, les jonctions de
mains prescrites à l'évêque le sont aussi à
tout autre célébrant (Voy. le titre des chap.
9 et 19 du livre I, où il y a, episcopo, vel
alio celebrante; -per episcopum, vel alterum
celebrantem).

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CAP. IX. De officio diaconi in missa solemni,
episcopo vel alio celebrante.

CAP. X.-De officio subdiaconi in cadem missa
pontificali solemni.

-

CAP. XI. De numero, qualitate et officio
ministrorum servientium episcopo in divi-
nis, videlicet: de libro, de candela, de ba-
culo, de mitra, de thuribulo, de candelabris,
de gremiali, de ampullis et ad abacum.
CAP. XII. De ornatu ecclesiæ et præparan-
dis in ea ante adventum episcopi.
CAP. XIII. De sedibus episcopi, legati, car-
dinalium prælatorumque, necnon princi-
pum, magistratuum virorumque illustrium
in ecclesia collocandis ornandisque.
CAP. XIV. De usu umbraculi seu balda-
chini.

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