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torum Confessorum nu- crivit au nombre des saints mero adscripsit. Confesseurs.

Le défaut d'espace nous contraint, à notre grand regret, d'être sobre de pièces liturgiques. Mais nous ne pouvons omettre ici le Répons miraculeux, dont la composition est attribuée à saint Bonaventure, et qui justifie son nom tous les jours encore pour ceux qui le récitent avec foi dans leurs nécessités. C'est le huitième répons de l'Office de saint Antoine de Padoue dans la liturgie franciscaine. Il devint de bonne heure, avec la dévotion aux neuf mardis en l'honneur du Saint, une source de grâces pour le peuple chrétien.

RÉPONS DE SAINT ANTOINE DE PADOUE.

quæris miracula,

Vous cherchez des mi

S'More, mor, calami-S' racles, la mort, l'erreur,

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le malheur, le démon, la lèpre, s'enfuient ; les malades se lèvent guéris.

* On voit céder la mer, et les chaînes se briser, jeunes la et vieux retrouver par prière l'usage de leurs membres et les objets perdus.

. Les dangers s'évanouissent, le besoin cesse : à ceux qui l'éprouvent de le raconter, aux Padouans de le dire.

* On voit céder la mer. Gloire au Père.

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*On voit céder la mer.

. Priez pour nous, saint Antoine,

. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus-Christ.

_PRIONS.

Que la mémoire faite par nous du bienheureux Antoine votre confesseur soit pour votre Eglise, ô Dieu, une cause de joie; qu'elle y trouve l'appui constant de vos grâces, et l'assurance du bonheur éternel. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Ainsi soit-il.

G

OREMUS.

Ecclesiam tuam, Deus, beati Antonii confessoris tui commemoratio votiva lætificet: ut spiritualibus semper muniatur auxiliis, et gaudiis perfrui mereatur æternis. Per Christum Dominum nostrum. Amen.

LORIEUX Antoine, la simplicité de votre âme innocente a fait de vous le docile instrument de l'Esprit d'amour. L'enfance évangélique est le thème du premier des discours que le Docteur séraphique consacre à votre louange; la sagesse, qui fut en vous le fruit de cette enfance bénie, forme le sujet du second. Vous étiez sage, ô Antoine; car dès vos jeunes années vous aviez poursuivi l'éternelle Sagesse, et, ne voulant qu'elle en partage, vous aviez en grande hâte enfermé votre amour dans le secret du cloître et de la face de Dieu, pour savourer ses délices. Vous n'ambition

niez

que le silence et l'obscurité dans son divin commerce; et, dès ici-bas, ses mains se sont plues à vous orner d'une incomparable splendeur. Elle marchait devant vous; vous la suiviez joyeux pour elle seule, et sans savoir que tous les biens devaient se rencontrer pour vous dans sa compagnie. Heureuse enfance, à qui, maintenant comme de vos jours, sont réservés la Sagesse et l'amour! Mais qui, dans le monde, est enfant aujourd'hui ? s'écrie votre illustre et saint panégyriste. Plus d'humble petitesse; aussi, plus d'a

1. Sap. VII.

mour. On ne voit que vallées s'arrondir en collines, et collines s'enfler en montagnes. Mais qu'est-il écrit ? Vous les avez renversés, dans le temps qu'ils s'élevaient'. Et Dieu dit à ces hauteurs usurpées : Je t'ai ramené à la petitesse de l'enfance, mais d'une enfance profondément méprisable au milieu des nations 2. Pourquoi, ô hommes, cette puérilité remplissant vos jours d'inconstance, d'ambition tapageuse, d'efforts qui ne récoltent que le vent? Autre est l'enfance dont il est dit qu'elle est la plus grande dans la patrie des vraies grandeurs. Elle fut la vôtre, glorieux Antoine, et vous livra tout entier aux divines influences 4.

En retour de votre soumission toute d'amour au Père qui est dans les cieux, les peuples vous obéirent, les plus féroces tyrans tremblèrent à votre voix ". L'hérésie seule, un jour, refusa d'écouter vos accents; mais les poissons vous vengèrent ils vinrent par multitudes, aux yeux de toute une ville, écouter votre parole dédaignée des sectaires. L'erreur, hélas ! qui se dérobait devant vous, ne se contente plus maintenant de refuser d'entendre; elle veut parler seule. Après s'être relevée depuis longtemps des défaites que vous lui aviez infligées, la fille de Manès, restée la même sous le nom nouveau de franc-maçonnerie, gouverne à son gré la France; le Portugal, où vous naquîtes, la voit chercher presque au grand jour à pénétrer jusqu'à l'autel; le monde entier s'abreuve à ses poisons. O vous qui, chaque jour, subvenez à vos dévots clients dans leurs nécessités privées, vous dont la puissance est la

1. Psalm. LXXII, 18. 2. ABD. 2.— 3. MATTH. XVIII, 4. 4. BONAV. Sermo 1 de S. Ant. Patav. 5. Sap. VIII,

14, 15.

même au ciel qu'autrefois sur la terre, secourez l'Eglise, le peuple de Dieu, la société plus universellement et plus profondément menacée que jamais. Arche du Testament, ramenez à l'étude fortifiante des Lettres sacrées nos générations sans amour et sans foi; marteau des hérétiques, frappez de ces coups qui fassent encore trembler l'enfer et réjouissent les anges.

LE XIV JUIN.

SAINT BASILE LE GRAND,
ÉVÊQUE ET DOCTEUR DE L'Église.

E quaternaire sacré des Docteurs qui font la gloire de l'Eglise grecque, se complète aujourd'hui sur le Cycle. Jean Chrysostome, le premier, parut au ciel dans les jours de l'enfance du Sauveur ; la glorieuse Pâque vit se lever, comme deux astres radieux, Athanase et Grégoire de Nazianze; Basile le Grand réservait ses rayons pour illustrer les temps du règne de l'Esprit-Saint. Une telle place lui fut méritée par les grands combats, où sa doctrine éminente prépara le triomphe du Paraclet sur les blasphèmes d'une secte impie. Macédonius reprenait contre la troisième personne de l'auguste et consubstantielle Trinité les arguments de l'arianisme expirant ; il déniait au SaintEsprit la divinité qu'Arius son chef avait vainement prétendu enlever au Verbe. Le concile de Constantinople, achevant l'œuvre du concile de Nicée, formula la foi des Eglises en Celui qui procède du Père non moins que le Verbe lui-même, qui est adoré et glorifié conjointement avec le Père et le Fils '. Basile n'assistait pas à la victoire; prématurément épuisé d'austérités et de travaux, il reposait dans la paix depuis deux ans déjà, quand la définition fut rendue. Mais son en

1. Symb. Constantinop.

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