Oeuvres complettes de J. La Fontaine: précédées d'une nouvelle notice sur sa vie. Fables, Tom 2Crapelet, 1814 |
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Strona 1
... J'ai jugé à propos de donner à la plupart de celles - ci un air et un tour un peu différent de celui que j'ai donné aux premières , tant à cause de la différence des sujets , que pour remplir de plus de variété mon ouvrage . Les traits ...
... J'ai jugé à propos de donner à la plupart de celles - ci un air et un tour un peu différent de celui que j'ai donné aux premières , tant à cause de la différence des sujets , que pour remplir de plus de variété mon ouvrage . Les traits ...
Strona 2
... j'ai puisé ces derniers sujets . Seulement je dirai , par recon- noissance , que j'en dois la plus grande partie à Pilpay , sage indien . Son livre a été traduit en toutes les langues . Les gens du pays le croient fort ancien , et ...
... j'ai puisé ces derniers sujets . Seulement je dirai , par recon- noissance , que j'en dois la plus grande partie à Pilpay , sage indien . Son livre a été traduit en toutes les langues . Les gens du pays le croient fort ancien , et ...
Strona 6
... J'ai dévoré force moutons . Que m'avoient - ils fait ? nulle offense ; Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger . Je me dévoûrai donc , s'il le faut : mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on ...
... J'ai dévoré force moutons . Que m'avoient - ils fait ? nulle offense ; Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger . Je me dévoûrai donc , s'il le faut : mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on ...
Strona 7
... J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant , La faim , l'occasion , l'herbe tendre , et , je pense , Quelque diable aussi me poussant , Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avois nul droit , puisqu'il faut parler ...
... J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant , La faim , l'occasion , l'herbe tendre , et , je pense , Quelque diable aussi me poussant , Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avois nul droit , puisqu'il faut parler ...
Strona 8
... J'ai vu beaucoup d'hymens ; aucuns d'eux ne me tentent : Cependant des humains presque les quatre parts S'exposent hardiment au plus grand des hasards ; Les quatre parts aussi des humains se repentent . J'en vais alléguer un qui , s ...
... J'ai vu beaucoup d'hymens ; aucuns d'eux ne me tentent : Cependant des humains presque les quatre parts S'exposent hardiment au plus grand des hasards ; Les quatre parts aussi des humains se repentent . J'en vais alléguer un qui , s ...
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Strona 199 - Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain, et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.' Le vieillard eut raison : l'un des trois jouvenceaux Se noya dès le port, allant à l'Amérique ; L'autre, afin de monter aux grandes dignités, Dans les emplois de Mars servant la république, Par un coup imprévu vit ses jours emportés ; Le troisième tomba d'un arbre Que lui-même il voulut enter ; Et, pleurés du vieillard,...
Strona 111 - Le Gland et la Citrouille. Dieu fait bien ce qu'il fait. Sans en chercher la preuve En tout cet univers, et l'aller parcourant, Dans les citrouilles je la treuve.
Strona 22 - Une mouche survient, et des chevaux s'approche, Prétend les animer par son bourdonnement, Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment Qu'elle fait aller la machine ; S'assied sur le timon, sur le nez du cocher.
Strona 199 - De vos jours et des miens se joue également. Nos termes sont pareils par leur courte durée Qui de nous des clartés de la voûte azurée Doit jouir le dernier?
Strona 55 - Rien ne pèse tant qu'un secret : Le porter loin est difficile aux dames; Et je sais même sur ce fait Bon nombre d'hommes qui sont femmes.
Strona 197 - La terre et le travail de l'homme Font pour les assouvir des efforts superflus Retirez-les : on ne veut plus Cultiver pour eux les campagnes. Nous quittons les cités, nous fuyons aux montagnes ; Nous laissons nos chères compagnes ; Nous ne conversons...
Strona 23 - Dame mouche s'en va chanter à leurs oreilles, Et fait cent sottises pareilles. Après bien du travail, le coche arrive au haut. « Respirons maintenant! dit la mouche aussitôt : J'ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine Ça! messieurs les chevaux, payez-moi de ma peine.
Strona 196 - Le personnage en raccourci : Son menton nourrissait une barbe touffue ; Toute sa personne velue Représentait un ours, mais...
Strona 45 - Que vous êtes pressante, ô déesse cruelle ! — Vieillard, lui dit la Mort, je ne t'ai point surpris; Tu te plains sans raison de mon impatience Eh ! n'as-tu pas cent ans ? Trouve-moi dans Paris Deux mortels aussi vieux ; trouve-m'en dix en France. Je devais, ce...
Strona 24 - J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? Perrette là-dessus saute aussi, transportée. Le lait tombe : adieu veau, vache, cochon, couvée. La dame de ces biens, quittant d'un œil marri Sa fortune ainsi répandue, Va s'excuser à son mari, En grand danger d'être battue.