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XVIII.

DOYENNÉ DE SAINT-GEORGES.

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55 paroisses visitées ; 18 sans une seule école : Aulnay, Blaqueville, La Folletière, Fréville, Gravenchon, Hautot, Maulevrier, Le Mesnil-sous-Jumièges, Mont-de-Lif, Panneville, Radicastel, St-Maurice-d'Estelan, Sainte-Gertrude, SainteMarguerite-sur-Duclair, Triquerville, Le Vert-Bosc, Les-Vieux, Yainville; 7 écoles tenues par les curés, 19 par vicaires, 8 par clercs, 3 par autres particuliers dont l'un était un jeune étudiant.

Ecoles de filles en 10 paroisses: Caudebec, sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, Duclair, Hénouville, Jumièges, maîtresse d'école logée et nourrie aux frais de l'abbaye; Louvetot, veuve, par charité; Rençon, demoiselle du lieu; Saint-Wandrille, demoiselle du lieu, par charité ; Sahurs, Touffreville, la sœur du vicaire; Saint-Pierre-de-Varengeville, une fille dévote.

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1713. XIX. DOYENNE DE SAINT-ROMAIN 43 paroisses visitées; 14 sans écoles d'aucune sorte: Saint-Léger d'Anxtot, Appetot, Beaucamp, Les Cercueils, Crasmesnil, Epretot, Saint-Jean-des-Essarts, Folleville, Loiselière, Oudalle, Routot, Saint-Michel, Sandouville, Saint-Nicolas-de-la-Taille; 2 écoles tenues par curés, 2 par vicaires, 18 par clercs. Ecoles de filles en 10 paroisses: La Cerlangue, fille du lieu; Etainhus, Gainneville, 2 filles du lieu; Graimbouville, la femme du clere; Manneville, Saint-Gilles-de-la-Neuville, Saint-Romain, SaintVigor, fille de la paroisse ; Les Trois-Pierres, Vireville, la femme du clerc.

1713. XX. DOYENNÉ DE VALMONT 41 paroisses visitées ; 13 sans une seule école Auberville, Le Bec-aux-Cauchois, Bertreville, Butot, Criquetot (autrefois il y en avait eu une à Criquetot, à laquelle était affectée une rente de 40 livres); Malleville, Rouxmesnil, Sainneville, Saint-Ouen-au-Bosc, Sassetot, Troudeville, Vatecrist, Vinemerville; 2 écoles tenues par curés, 4 par vicaires, 1 par chapelain, 20 par des clercs. Ecoles de filles en 11 paroisses Ancretteville, Beuzeville-la-Guérard, Biville, la fille du clerc; Canouville, 2 filles par charité; Cany, 2 maîtresses; Ecretteville, Ourville, Riville, SaintMartin-aux-Buneaux, maîtresses sans gages; Veulettes, Ypreville, maîtresse d'école fondée par Me de Mouchy, 40 liv. de rente.

Ces divers renseignements ont été réunis par M. de Beaurepaire dans le tableau ci-après, où il a rangé les doyennés de l'ancien diocèse de Rouen, d'après l'importance qu'y avait prise l'instruction publique entre les années 1713-1717.

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Le diocèse de Rouen comprenait en outre les doyennés de La Chrétienté, de Baudemont, de Gamaches et de Périers, pour lesquels les renseignements font défaut.

L'édit du 14 mai 1724 insista de nouveau pour qu'il fût établi partout des maîtres et maîtresses d'école. (1) « Voulons, y est-il

(1) Recueil des lois françaises, par Isambert, t. 21, p. 264.

dit, que dans les lieux où il n'y a pas de fonds, il puisse être imposé sur tous les habitants la somme qui manquera pour l'établissement des dits maîtres et maîtresses d'école jusqu'à celle de 150 livres par an pour les maîtres et de 100 livres pour les maîtresses, et que les lettres sur ce nécessaires soient expédiées sans frais sur les avis que les évêques diocésains et les commissaires départis dans les provinces nous en donneront.»

Cet édit mentionne l'obligation d'envoyer les enfants aux écoles jusqu'à l'âge de 14 ans et ajoute celle de les conduire jusqu'à 20 ans aux instructions des dimanches et fètes, sauf ceux qui pourraient recevoir l'instruction chez eux ou dans les collèges et communautés enseignantes.

De plus, pour assurer l'exécution des lois précédentes, l'édit du 14 mai 1724 renouvelle les prescriptions suivantes: << Voulons que nos procureurs et hauts-justiciers se fassent remettre tous les mois par les curés, vicaires ou maitres d'école, un état exact de tous les enfants qui n'iront pas aux écoles ou aux catéchismes ou instructions, de leurs noms, âge, des noms de leurs pères et mères, tuteurs ou curateurs, pour exercer des poursuites contre eux. »

Il n'est pas douteux, dit M. de Beaurepaire, que ce nouvel édit n'ait contribué à activer les fondations d'écoles dans les campagnes. En effet, leur nombre s'accrut notablement dans le cours du XVIIIe siècle. On peut s'en rendre compte en parcourant les procès-verbaux des visites archidiaconales du GrandCaux, faites en 1750 par Claude-Louis Rose, vicaire général. Dans ces documents conservés à l'Archevêché et dressés sur des questionnaires imprimés, on constate par exemple : que dans le doyenné de Saint-Romain, sur 40 paroisses, il y en avait 36 qui possédaient des écoles; 31 étaient tenues pour les garçons par les clercs, 4 par des maîtres, une, celle d'Etainhus, par le vicaire. Il n'y avait de maîtresses d'école qu'à Gonfreville-l'Orcher (2 sœurs d'Ernemont), Grosmesnil, Gainneville, St-Aubin-des-Cercueils et St-Nicolas-de-la-Taille. Il n'y avait d'école d'aucune sorte à Loiselière, paroisse de 80 communiants et de 6 religionnaires; à St-Jean-des-Essarts, paroisse de 50 communiants et d'un nombre égal de religionnaires; à St-Laurent-de-Brèvedent, paroisse de 350 communiants et de 6 religionnaires.

Dans le doyenné du Havre, sur 38 paroisses, il y en avait 32 qui possédaient des écoles; 27 tenues pour les garçons par les clercs, 5 par des maîtres, aucune par vicaire ou curé.

Il n'y avait d'écoles de filles qu'à Bléville (sœur d'Ernemont), Goderville, St-Jouin, Ingouville. Il n'y avait aucune sorte d'école à Beaurepaire, Ecuquetot, St-Supplix, Leure, Raimbertot, Tennemare, mais les enfants de Leure allaient au Havre, ceux de Raimbertot à Buglise. Les autres doyennés nous fournissent des résultats] à peu près analogues. Si nous prenons comme exemple le doyenné de Ry, en 1759, nous trouvons que sur 44 paroisses visitées, il n'y en avait que 5 privées de maîtres d'écoles. (1)

Pendant tout le xvIIIe siècle, l'enseignement primaire a suivi une progression constante et rapide. On peut en juger par le district de Rouen, où, en 1790, l'on comptait, sur 102 communes dont on a des renseignements, 13 seulement dépourvues d'écoles Sahurs, St-Aubin-Jouxte-Boulleng, Cléon, Epreville, La Pommeraye, St-Denis-de-Bondeville, Ormesnil, Tendos, Esteville, Yquebeuf, Collemare, St-Germain et St-Andrésur-Cailly.

En général, le nombre des maîtres laïques s'était accru au préjudice de celui des clercs, de même que dans la première moitié du siècle, le nombre des clercs s'était accru au préjudice de celui des curés ou des vicaires maîtres d'école. Cependant, des vicaires ou chapelains remplissaient encore les fonctions d'instituteurs à Saint-Martin-du-Vivier, Canteleu, Hénouville, Quévillon, Yville, Saint-Aubin-la-Poterie, Servaville, Morgny, La-Rue-Saint-Pierre et Saint-Jean-sur-Cailly.

Le curé s'en chargeait à Cordelleville, Grugny, St-Crespin-duBecquet; Longpaon et Carville avaient chacun une école de frères de Saint-Yon et de Sœurs d'Ernemont. Sotteville avait une école de filles fondée en 1686 par M. de La Fosse, pénitencier de la cathédrale, mais pas d'école de garçons, bien qu'il y eût dans la paroisse plus de 3.000 habitants.

Ni à Oissel, ni à Elbeuf, sauf la maison des Ursulines, aucun établissement pour l'enseignement gratuit n'avait été fondé. Notons qu'en 1756, à Oissel, une personne pieuse offrit 200 livres

(1) Arch. Seine-Inf. G. n° 1411.

de rente pour la fondation d'une école de filles. A Houppeville, deux paysans faisaient l'école chez eux, à défaut d'autre occupation. A Eslettes, le clerc enseignait, « pour autant qu'il en savait, » c'est-à-dire très peu de chose (1).

En ce qui concerne l'arrondissement du Havre, qui, en 1789, comptait 153 paroisses, il y avait des maîtres d'écoles dans 144 paroisses rurales, alors que 9 seulement en étaient probableblement dépourvues. M. A. Martin a dressé la liste de ces humbles dispensateurs de l'instruction publique dans nos campagnes, d'après les registres de l'Etat civil, où figurent les maîtres d'école comme rédacteurs ou signataires des actes. On y voit que ces modestes fonctionnaires prenaient ordinairement la qualité de clercs et quelquefois celle de clerc séculier, clerc laïc, maître des petites écoles, clerc d'œuvre de la Fabrique, maitre d'école, clerc magister.

XIV. SITUATION DES MAITRES ET MAITRESSES DES PETITES ÉCOLES

Nous avons constaté que, vers la fin du XVIIe siècle, la majorité des écoles de garçons étaient tenues par les vicaires ou par les curés déjà rétribués avec les honoraires du culte, mais qui se procuraient par là un supplément d'aisance. Au début du XVIIIe siècle, la diminution progressive du nombre des ecclésiastiques, en obligeant les paroissiens et les curés à recourir à des clercs ou instituteurs laïques, nécessitait des traitements, qui, affirme M. A. Martin, étaient mieux assurés par des donations que par les rétributions scolaires servies d'habitude très irrégulièrement.

Quoique l'édit de 1724 eût fixé à 150 livres par an, le traitement des instituteurs, ce chiffre leur était rarement versé, surtout lorsque c'était le vicaire qui tenait l'école. En 1774, celui de Fultot, paroisse de 364 habitants, ne recevait que 130 livres par an pour ce service, mais en 1785, ce traitement fut porté à 210 livres. Le vicaire d'Eletot (324 habitants) recevait aussi 130 livres en 1714. A la même époque, celui de Doudeville touchait 225 livres par an, mais y compris ses honoraires du culte.

(1) Arch. de la Seine-Inf. Série I.

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