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aut Romæ, aut in proximo fiunt, sufficientes habeo : sed in omni provincia invenientur, quibus credi possit, et ideo non deerunt tibi, modo velis diligenter excutere.

XXX.

Plinius Trajano imperatori s.

RoGo, domine, consilio me regas hæsitantem, utrum per publicos civitatum servos, quod usque adhuc factum, an per milites asservare custodias debeam. Vereor enim, ne et per servos publicos parum fideliter custodiantur, et non exiguum militum numerum hæc cura distringat. Interim publicis servis paucos milites addidi. Video tamen periculum esse, ne id ipsum utrisque negligentiæ causa sit, dum communem culpam hi in illos, illi in hos regerere posse confidunt.

XXXI.

Trajanus Plinio s.

NIHIL opus est, mi Secunde carissime, ad continendas custodias plures commilitones converti. Perseveremus in ea consuetudine, quæ isti provinciæ est, ut per publicos servos custodiantur. Etenim ut fideliter hoc

désordre. Quant aux architectes, à peine en ai-je ici ce qu'il en faut pour les ouvrages publics qui se font à Rome et aux environs. Mais il n'y a point de province où il ne s'en trouve en qui l'on puisse prendre confiance. Vous n'en manquerez donc pas, si vous vous donnez bien la peine d'en chercher.

XXX.

Pline à l'empereur Trajan.

Je vous supplie, seigneur, d'éclairer mes doutes sur un point. Dois-je faire garder les prisons par des soldats, ou, comme on l'a pratiqué jusqu'ici, par des esclaves publics? Je crains qu'elles ne soient pas assez sûrement gardées par des esclaves, et que ce soin n'occupe un grand nombre de soldats. Cependant j'ai renforcé de quelques soldats la garde ordinaire des esclaves publics; mais je m'aperçois que cette précaution a ses inconvéniens, et qu'elle peut fournir aux esclaves et aux soldats une occasion de se négliger, dans l'espérance de pouvoir rejeter les uns sur les autres une faute commune.

XXXI.

Trajan à Pline.

Il n'est pas nécessaire d'employer les soldats à la garde des prisons. Tenons-nous-en à l'usage toujours observé dans cette province, d'en confier le soin à des esclaves publics. C'est à votre prudence et à votre sévérité à faire

faciant, in tua severitate ac diligentia positum est. In primis enim, sicut scribis, verendum est ne, si permisceantur servis publicis milites, mutua inter se fiducia negligentiores sint : sed et illud hæreat nobis, quam paucissimos milites a signis avocandos esse.

XXXII.

Plinius Trajano imperatori s.

GABIUS BASSUS, præfectus oræ Ponticæ, et reverentissime, et officiosissime, domine, venit ad me, et compluribus diebus fuit mecum. Quantum perspicere potui, vir egregius, et indulgentia tua dignus: cui ego notum feci, præcepisse te, ut ex cohortibus, quibus me præesse voluisti, contentus esset beneficiariis decem, equitibus duobus, centurione uno. Respondit non sufficere sibi hunc numerum, idque se scripturum tibi. Hoc in causa fuit, quominus statim revocandos putarem, quos habet supra numerum.

XXXIII.

Trajanus Plinio s.

ET mihi scripsit Gabius Bassus non sufficere sibi eum militum numerum, qui ut daretur illi, mandatis meis

en sorte qu'ils s'en acquittent fidèlement. Car il est surtout à craindre, comme vous me le mandez, que si on les mêle ensemble, ils ne s'en reposent les uns sur les autres, et n'en deviennent plus négligens. Souvenonsnous d'ailleurs qu'il faut, autant qu'on le peut, ne point éloigner les soldats de leurs drapeaux.

XXXII.

Pline à l'empereur Trajan.

GABIUS BASSUS, qui commande sur la côte Pontique avec zèle et dévouement pour votre service 35, m'est venu trouver, seigneur, et est demeuré plusieurs jours avec moi. C'est, autant que je l'ai pu connaître, un homme distingué et digne de votre bienveillance. Je lui ai communiqué l'ordre que j'avais de ne lui laisser, de toutes les troupes dont il vous a plû de me donner le commandement, que dix soldats bénéficiaires, deux cavaliers et un centurion. Il m'a répondu que ce nombre ne lui suffisait pas, et qu'il vous en écrirait : cela m'a empêché jusqu'ici de rappeler ceux qu'il a de plus.

XXXIII.

Trajan à Pline.

GABIUS BASSUS m'a écrit aussi que le nombre de soldats que je lui avais destiné ne lui suffisait pas. Vous de

complexus sum. Quod, quæris, scripsisse me? Ut notum haberes, his litteris subjici jussi. Multum interest, res poscat, an homines imperare latius velint. Nobis autem utilitas demum spectanda est; et quantum fieri potest, curandum, ne milites a signis absint.

XXXIV.

Plinius Trajano imperatori s.

PRUSENSES, domine, balineum habent et sordiduin et vetus. Id itaque indulgentia tua restituere desiderant : ego tamen æstimans novum fieri debere, videris mihi desiderio eorum indulgere posse. Erit enim pecunia ex qua fiat, primum ea, quam revocare a privatis et exigere jam cœpi; deinde, quam ipsi erogare in oleum soliti, parati sunt in opus balinei conferre. Quod alioquin et dignitas civitatis, et seculi tui nitor postulat.

XXXV.

Trajanus Plinio s.

Si instructio novi balinei oneratura vires Prusensium non est, possumus desiderio eorum indulgere; modo ne

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