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le tribun accordait, par privilège, l'exemption des parties les plus pénibles du service, comme de porter des fardeaux, de creuser la terre, etc.

37. Que j'ai obligé, etc. Voyez plus haut, lett. 28 : Multæ pecuniæ a privatis detinentur, etc.

38. Leur supplice. Le service militaire était interdit aux esclaves sous peine de mort.

39. A leur condamnation. J'ai lu, avec Schæfer, damnati. D'autres textes ont dati.

40. Que j'ose vous certifier. De Sacy avait traduit: Sans avoir rien pu découvrir, ce que je puis vous certifier. Son texte portait en effet possum. Ernesti lisait possem; Gesner et Schæfer, que j'ai suivis, ont préféré possim.

41. La Maison-de-Ville, etc. Gerusia, de yépwv, conseil de vieillards.

42. Ni pistons, etc.-Sipho, hama, instrumens destinés à éteindre et arrêter les incendies.

43. Une communauté, etc. Destinée à donner des secours dans les incendies. D. S.

44. Des basiliques. Vastes édifices où se traitait toute espèce de négoce, où l'on se rendait pour parler de ses affaires, pour acheter une foule de menus objets qui s'y vendaient, et où il y avait un tribunal du haut duquel on rendait la justice. Des galeries, etc. Sorte de portique qui s'étendait au dessus des gradins.

45. Car il est irrégulier, etc. De Sacy traduisait : Il est vaste et le dessein en est mal entendu. C'est sans doute sparsum qu'il rendait par vaste : j'ai attribué un autre sens à ce mot.

46. Claudiopolis. Cette ville s'appelait aussi Bithynium (PTOL., v, 1).

47. (Renvoi de note omis page 63, ligne 17.) Les sénateurs surnuméraires. Ces sénateurs (ou décurions) avaient été nommés par Trajan, et non choisis par leurs propres censeurs.

48. De les faire venir de Grèce. Voilà la seconde fois que Pline demande un architecte à l'empereur, et la seconde fois qu'il n'obtient pas ce qu'il demande. On a remarqué même que Trajan laissait percer dans cette lettre un peu d'impatience et d'humeur.

49. Pour remédier à cet inconvénient. Il y a ici une lacune, ou une négligence de langage. Sed hoc opus semble se rapporter par la construction latine à devehuntur magno labore, et cependant il doit évidemment s'entendre de l'ouvrage proposé par Pline pour joindre le lac à la mer. Ernesti remplissait la lacune par les mots : Itaque mari committere cupiunt.

50. Vous pourrez demander, etc. Cette traduction est conforme au texte de Gronovius, suivi par Lallemand. M. De Sacy avait traduit, d'après un autre texte : « Vous saurez de Calpurnius Macer ce qu'il contient d'eau, et d'où elle lui vient; et moi, je vous enverrai d'ici un niveleur versé, etc. » (Note de l'édition de la Traduction de Pline par De Sacy.)

51. Un temple de Cybèle. Le texte dit de la Grande Mère. D. S. Le temple principal de Cybèle était en Phrygie, dont la Bithynie est voisine. De cette terre, qui lui était consacrée, on transporta son culte à Rome.

52. Devoir à une république. J'ai rétabli le texte d'après lequel De Sacy avait traduit debere reipublicæ, præsertim duodenis assibus, etc., au lieu de debere, reipublicæ præsertim, duodenis assibus, etc. La ponctuation que j'ai adoptée est d'ailleurs conseillée par Schæfer. Le même critique, ainsi qu'Ernesti et Gesner, voudrait retrancher duodenis assibus, qu'ils regardent comme une glose du texte, debere reipublicæ, quanti a privatis mutuantur. Ils se fondent sur ce que, chez les Romains, le taux de l'usure se calculait par mois, et sur la nouveauté de cette forme, inusitée chez les Romains, debere duodenis assibus.

53. Qui n'est point au dessous, etc. J'ai rétabli professioni suæ, et j'ai laissé majoribus. De Sacy avait évidemment traduit sur un texte portant, d'après la conjecture de Rittershusius, professioni suæ moribus respondentem. Cette correction est inutile. Archippus, dit Pline, est capable de ses fonctions de juge, et même de fonctions plus élevés.

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54. Tous ces privilèges, etc. J'ai admis le texte proposé par Gesner et par Ernesti, le seul dont le sens me paraisse clair et naturel. Fecero et qui non habent me sont des interpolations que l'on ne trouve pas dans les premières éditions. Quant à fortuna imperii, on peut très-bien l'entendre des empereurs mêmes, qui seuls pouvaient dispenser les bienfaits. « Il ne faudra plus que ceux qui ont déjà obtenu une grâce de la fortune de l'empire, c'est-à-dire, de la bienveillance d'un empereur, viennent me renouveler leurs remercimens pour cette même grâce.

55. Qui n'ignoraient pas, etc. Le texte portait qui ignorabant. Ernesti et Schæfer ont senti qu'il fallait qui non ignorabant. C'est d'après ce dernier texte que De Sacy a traduit.

56. Vous fait craindre que le lac, etc. Voyez lett. Li de ce livre.

57. Il versera dans le lac, sans aucune perte, etc. Au lieude detrimento lacus, j'ai lu avec Schæfer detrimento, lacui. J'ai remplacé aussi, d'après la même autorité, effundet par adfundet.

58. Du nom de peTToi (nourris).. La réponse de l'empereur explique assez le sens qu'il faut attacher à ce mot.

59. Leur rétablissement, etc. L'édition de Schæfer porte restituendis, que j'ai dû préférer pour une double raison à restituendo. Il y a, en faveur de la première de ces leçons, autorité et supériorité de sens.

60. Sa faute est-elle trop grave, etc. De Sacy avait traduit d'après un autre texte que celui que nous adoptons. Je ne vois pas trop quelle différence il lui était possible d'établir entre envoyer en prison et punir: car la prison est une punition, ce me semble. Avec notre leçon, la phrase s'explique sans difficulté. On conçoit qu'il ait pu se présenter des cas où il était impossible de punir surle-champ la qualité de soldat ou de citoyen romain dans ceux qu'il fallait punir obligeait à des formalités particulières. C'est ainsi que nous avons vu, x, 97, que les chrétiens qui étaient citoyens romains devaient être renvoyés à Rome.

61. La loi Pompeia, etc. Pompée avait donné cette loi à la Bithynie, lorsqu'après sa victoire sur Mithridate, il réduisit ce royaume en province romaine, en y ajoutant le royaume de Pont.

62. C'est ce qu'on prétend, etc. J'ai lu avec les meilleures éditions factitatum adhuc et esse necessarium dicitur, au lieu de factitatum et adhuc esse necessarium.

63. Demandait à paraître, etc. J'ai suivi la ponctuation conseillée par Ernesti et Schæfer. Toutes les éditions portent appel· latum me a Claudio Eumolpo, quum Cocceianus, etc.

64. Élevé votre statue, et enterré, etc. Les accusateurs voulaient qu'on regardât comme un crime de lèse-majesté d'avoir souillé la statue de l'empereur du contact d'un cadavre.

65. Et afin que vous ne puissiez douter, etc. Gesner a laissé dans le texte les mots ut scias, supprimés dans plusieurs éditions. Ils sont employés en pareille occasion lettre 106, ut scias dedisse me jus Quiritium.

66. Si l'on fait grâce au repentir. Cette lettre célèbre et si souvent commentée est un monument précieux qui atteste le nombre, l'innocence et la ferveur des premiers chrétiens. Pline y montre quelques sentimens humains et un certain regret de punir.

67. Aux maximes de notre règne. C'est à l'occasion de cette lettre que Tertullien s'écrie <«< Ordonnance impériale, pourquoi

« vous combattez-vous vous-même? si vous ordonnez la condam<< nation d'un crime, pourquoi n'en ordonnez-vous pas la recherche? et si vous en défendez la recherche, pourquoi n'en ordon« nez-vous pas l'absolution? »

68. Valerius Paulinus. Voyez 11, 2.

69. Cite latine. Le droit de cité appelé jus Latinorum était moins étendu que celui qu'on nommait jus Civitatis; mais plus important que le jus Italicum: la distinction précise est incertaine.

70. J'ai donné, etc. J'ai rétabli le texte d'après lequel De Sacy avait traduit. C'est d'ailleurs celui de Schæfer.

par

71. Contre ceux qui sont nommés, etc. J'ai suivi le sens adopté

Gesner.

72. Un attroupement défendu. Le texte portait diamœries. J'ai substitué dianomes d'après les dernières éditions, et même d'après d'anciens textes, qui, après avoir admis diamœries dans la lettre de Pline, le remplacent par dianomes dans la réponse de Trajan. Les deux mots offrent au reste le même sens. Le texte des dernières phrases de cette lettre avait été fort altéré par les copistes: j'ai suivi les leçons approuvées par Gesner et par Schæfer.

73. Les combats isélastiques. Combats, d'où celui qui sortait vainqueur était conduit dans sa ville, et y rentrait par une brèche, couronné et monté sur un cheval blanc. D. S.

74. Le nom méme d'isélastique, etc. Eioɛñaúveiv, entrer à cheval. Le texte était encore fort altéré en cet endroit. Les corrections de Gesner ont rendu la phrase latine beaucoup plus intelligible. De Sacy avait traduit d'après d'autres leçons; et il a par conséquent donné à ce passage un sens tout différent.

75. Son aïeul, etc. Voyez sur Fabatus, aïeul de la femme de Pline, iv, 1. Sur Hispulla, sa tante, voyez IV, 19. De Sacy a rendu amita par grand'tante; c'est amita magna qui signifie sœur de l'aïeul ou grand'tante. On sait d'ailleurs qu'Hispulla était sœur de Corellius, père de Calpurnie, seconde épouse de Pline.

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