- MonD'Aïntab à Route de Tel-Bascher à Aïntab. - Le Chalus, appelé aujourd'hui Koïk. Alep. M. et Mme Delsignore. A MON FRÈRE. Alep, octobre 1837. Quatre heures de marche mènent de Tel-Bascher à Aïntab. Deux heures avant d'arriver à cette ville, on traverse le Koïk, le Chalus des anciens, mentionné par Xénophon. Le Koïk prend sa source au-dessus d'Aïntab, au pied de Djebel-Scheik, ou Montagne du Vieillard. La rivière, en partant du lieu d'où elle jaillit, se dirige vers le sud; elle coule tantôt dans d'étroits vallons, plantés d'arbres fruitiers, tantôt dans des plaines nues et incultes. Après avoir arrosé les jardins d'Alep, le Chalus poursuit son cours vers le midi, et va se perdre, à six lieues de l'ancienne capitale de la Syrie, au-dessous du village de Kénesrim, dans les marais de Matak. Aïntab est située au milieu d'une belle vallée plantée de vignes et de toutes sortes d'arbres fruitiers. La cité est groupée autour d'une citadelle, bâtie sur une colline de forme ronde. Cette citadelle, avec ses fossés profonds creusés dans le roc, ses murs revêtus de pierres de |