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35. Richesses, honneurs.

Le sage qui veut se rendre heureux se » réduit à deux principes, au détachement >> des richesses et à celui des honneurs. » (d'Alembert. Elém. de phil. art. morale.) La pauvreté nous prive du bien être qui » est le paradis des philosophes. » (Nouvelle liberté de penser. p. 202... Malgré ses cent mille livres de rente, si Voltaire leur chef pouvait revenir au monde, il ne voudrait plus être philosophe à ce prix. )

« Les richesses, les honneurs,... le phi»losophe doit les mépriser.» (Traité élém. de morale. c. 16.)

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36. L'orgueil.

« Loin de combattre l'orgueil, que la religion fortifie l'attachement aux choses ter» restres.» (Helv., de l'hom. ser. 1. chap. 14.) L'orgueil annonce toujours de l'impudence et de la sottise.... L'orgueilleux est » un être insociable. » (Mor. univ. s. 3. c. 2.)

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37. La vérité.

« Il est naturel de traiter la vérité, comme » la vertu. Ce sont des êtres qui ne valent » qu'autant qu'ils servent à ceux qui les pos» sèdent.» (Lametrie. p. 217.) (Comment a-t-on pu laisser répandre dans un État civilisé d'aussi détestables maximes?)

<< La loi naturelle qui veut que la vérité » règne dans tous nos discours, n'a pas ex» cepté les cas où notre sincérité nous coûte»ráit la vie. » (Toussaint. les mœurs pár. chap. 3.)

38. Le mensonge.

«Le mensonge deviendrait une vertu, s'il >> pouvait être utile. » (Syst. social. par. 1. c. 2. propre à former une société de brigands.)

«Mentir c'est offenser la vertu : c'est bles>> ser l'honneur, qui est, ainsi que la sincé» rité, préférable à la vie. » (Toussaint, Les mœurs. par. 2. c. 3.)

39. Le serment.

« Le superstitieux peut seul mettre de la » différence entre un mensonge et un par »jure. » (Toussaint. par. 2. art. 1.)

<«< Il est clair que la sainteté des serments >> est nécessaire; et qu'il faut se fier... moins... » à ceux qui pensent qu'ils peuvent faire un » faux serment avec impunité. » (Volt. dict. phil. art. Athéis. )

40. Mœurs.

« Peu importe que les hommes soient vi>> cieux, c'en est assez s'ils sont éclairés. » (Helv., de l'Homme. s. 9. c. 6.)-(Témoins tous les savants sophistes qui de nos jours se sont perdus par leurs vices, en perdant les autres.)

« Les lois les plus sages sont impuissantes >> contre la corruption générale : ce sont les » mœurs des citoyens qui remontent et vivi»> fient l'État. » (Encycl. art. Vertu.)

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41. Vertu.

Lorsque la philosophie discute les dis>> tinctions de vice et de vertu, elle les trouve >> souvent vuides de sens. Un homme est-il plus maître d'être vicieux que bossu? » (Encycl. art. Vice. addit. de l'édit.)—(Par conséquent, plus de prisons ni de bourreaux.) «Le vice en lui-même est odieux à tous » les hommes, et la vertu aimable; ... c'est » une vérité de sentiment à laquelle tout » homme est obligé de souscrire. » (Même Encycl. art. Vertu.)

42. Conscience.

«La conscience n'est pas l'effet d'un sen» timent inné, mais de la réflexion.» (Syst. soc. par. 1. c. 13.)

« C'est sur notre propre essence que sont >> fondées nos idées du vice et de la vertu. » (Syst. nat. t. 1. c. 12.)

Les lois de la conscience dépendent de » de l'habitude.» (Mor. univ. s. 2. c. 1 et 13.) (Morale digne du siècle qui apprend à outrager la divinité, les rois et les parens.)

« La conscience est la règle antérieure à >> l'opinion. Instinct divin !... Immortelle et » céleste voix, c'est toi qui fais la moralité » des actions de l'homme. » (J.-J. Rousseau, les Maximes.)

43. Remords.

« Les remords sont inutiles... si je soulage » les machines des méchans de ce fardeau, » elles en seront moins malheureuses. » (Lu

métrie. p. 157.)-(Quel service pour les Ravaillac et les Louvel?)

« Celui qui éprouve des remords,... s'ob» serve et se corrige: on ne répare le mal, » que lorsque la conscience tourmente assi» duement. » (Mor. univ. s. 1. c. 13. etc.) (Elle dit plus haut, que la conscience dépend de l'habitude.)

« Tous les méchans peuvent être heureux, » s'ils peuvent être méchans sans remords. » (Doctrine exécrable et inouie, même parmi les réprouvés.) (Lamétrie. p. 207.)

« Etouffez le remords si vous le pouvez;... >> mais alors il faudra vous étouffer vous» même. » (Voltaire, dict. phil. art. Catech. chinois.)

« Le philosophe... ne se laisse pas ronger >> par ces bourreaux de remords, fruits amers » de l'éducation.» (Grâce à la bonté divine, les remords de l'auteur l'ont porté à retracter ses erreurs avant de mourir à Berlin, en 1751.) (Lamétrie, Discours sur le bonheur.)

«Ils sont des philosophes sans mœurs, des >> imposteurs, des charlatans méprisables, » ces hommes qui par une lâche complaisance >>> pour les vices et les passions affaiblissent leurs remords. Ils sont les corrupteurs du » genre humaine. » (Mor. univ. s. 2. c. 14. el 5. c. 9.)

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44. Punition du crime.

« Le crime porte toujours sa peine en ce » monde... et la vertu y est toujours récom» pensée. » (Le même, t. 3. s. 5. c. 8.)

« Tout fait voir qu'en suivant les voies

» de la justice, on n'obtient aucun bonheur. » (Le même encore, t. 3. s. 3. c. 5.)

« Le Tout-Puissant... nous punit et nous récompense dans ce monde.» (Le milit. phil. c. 20. p. 181.)

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« Il faudrait... que l'on montrât du moins » du mépris... aux adultères,... aux men>>>teurs,... aux traitres... Est-il étonnant qu'il ait tant de crimes, etc. » (Le même, c. 20. p. 178.)

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« Que le méchant ne craigne pas dans une » autre vie les châtiments de celle-ci. N'estil pas déjà cruellement puni dans ce monde. » (Syst. nat t. 1. c. 17.).

45. Bons et méchants.

« Qui ne voit pas la vertu dans les larmes, » le crime triomphant et récompensé. » ( Le même, t. 2. c. 3.)

« L'on porte la peine... du vice et de la » vertu dans le monde où l'on est. » (Le bon sens, pref.)

« On ne voit dans ce monde que le crime » victorieux et la vertu dans la détresse. » (Le même, p. 118.)

46. Le bonheur.

« Les hommes se réunissent sur la nature » du bonheur.» (Encycl. art. Bonheur.)

« Tous les hommes se font des notions » très-différentes du bonheur. »> (Syst. soc. t. 1. c. 15.)

L'exemption de la douleur est le souve>> rain bien de la vie présente. » (d'Alemb., pref. de l'Encycl.)

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