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Avril. Dijon, chez les marchands de cette graine. (Beaune. -M. Bourlier.)

1570. B. PALLIDICORNIS. Dej. Commun. Se trouve avec le précédent, dont il n'est bien certainement qu'une variété (1). (Beaune.-M. Bourlier.)

1571. B. LUTEICORNIS. Ill. Pas commun. Environs de Dijon. (Beaune.MM. Bourlier et André.)

1572. B. GRISEOMACULATUS. Chevr. Pas commun. Dans les bois humides, en fauchant. Mai, juin. Saint-Nicolas-lesCiteaux, forêt de Citeaux. (Serrigny, bois de Lépenot, M. Bourlier.)

1573. B. NIGRIPES. Dej. Un seul exemplaire. Plombières, combe de Neuvon à Darois, en fauchant; 26 juin. (Beaune. -M. Bourlier.)

1574. B. LOTI. Payk. Un seul exemplaire trouvé dans la combe de Neuvon à Darois, en fauchant, le 3 août. (Rouvray. M. Emy.) (Villenote, près Semur. M. Lombard.)

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1575. B. PUBESCENS. Ziegl. Commun. Sur les roses sauvages et cultivées. Juin. Dijon, dans les jardins dans la ville

(1) Le B. pisi et les espèces du même groupe que j'ai observées, c'est-à-dire celles qui ont le prothorax subtrapéziforme, denté de chaque côté, et les cuisses de derrière dentées, présentent toutes un caractère, propre au sexe mâle, qui n'a pas encore été signalé à ma connaissance et qui consiste en une ou deux petites dents plus ou moins spiniformes en dessous et à l'extrémité des tibias intermédiaires. La forme de ces dents est variable selon les espèces et peut servir alors de caractère spécifique; il n'y en a qu'une chez les B. pisi, rufimanus et une troisième espèce dont j'ignore le nom; il en existe deux chez les B. flavimanus, nubilus, nigripes, granarius, griseomaculatus, signaticornis, pallidicornis et luteicornis; chez le B. granarius, la dent ou épine apicale est très-petite; chez les B. signaticornis et pallidicornis, la dent anté-apicale est obtuse et plutôt en forme de lobe, conformation qui est spéciale à ces deux espèces et devient un argument puissant à invoquer en faveur de leur réunion en une seule. Le B. pallidicornis ne serait alors, à mon avis, qu'une simple variété du mâle du B. signaticornis.

et au bord des chemins du côté de Talant et de Fontaine ; pris au vol en avril. Plombières, combe de Neuvon, entre les gousses d'Astragalus glycyphyllos; fin septembre. (Beaune; en fauchant sur la luzerne, fin mai. M. Bourlier.)

1576. B. CISTI. F. Commun. Sur les roses sauvages au bord des chemins. Juin. Dijon, chemins autour de la ville; Jardin botanique, sur des ombellifères. Plombières, combe de Neuvon, en fauchant. Magny-sur-Tille. Villenote, en fauchant autour du bois de Champeaux. (Rouvray. M. Emy.) (Beaune. MM. Arias, Bourlier et André.)

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Suivant M. Aubé, cette espèce ne serait pas le véritable B. cisti de Fabricius, bien que Schonherr ait cru devoir la rapporter à ce dernier. Le véritable cisti serait le Spermophagus cardui, et l'espèce ci-dessus correspondrait au B. cinereus. Rossi.

NOTE

sur la

COMPOSITION DES COMÈTES

et de leurs queues

PAR M. GIRARD DE CAUDEMBERG

Membre résidant.

L'opinion générale des astronomes est que les comètes, dont le volume, en y comprenant la queue, atteint souvent des proportions qui défient toutes comparaisons avec les autres corps circulants connus, ne sont autre chose qu'une vapeur susceptible de renvoyer la lumière solaire, plus condensée vers le noyau, mais qui, dans la queue, atteint un tel degré de ténuité que l'imagination peut à peine la concevoir.

Ces appendices qu'on appelle queues se développent aux approches du soleil, et Newton a trouvé qu'après le passage au périhélie la queue de la comète de 1680 n'avait pas moins de 20,000,000 de lieues et qu'elle n'avait mis que deux jours à émaner du corps de la comète; cette expansion se serait ainsi propagée avec l'effrayante vitesse de cent onze lieues au moins par seconde.

Ne serait-ce pas le cas de douter, avec John Herschell, qu'il y ait réellement expansion dans des cas semblables? Mais y a-t-il plus de probabilité, dans l'hypothèse de ce célèbre

astronome, du passage des molécules situées dans les hautes régions d'une atmosphère transparente de l'état de gaz invisible à celui de nébulosités visibles?

Comment, d'ailleurs, admettre que des nébulosités d'une densité si faible qu'elle dépasse à peine celle de ce fluide subtil qui remplit l'espace sous le nom d'éther soient susceptibles de renvoyer la lumière à des distances de plus de 40 millions de lieues? Y a-t-il un seul exemple dans les autres faits astronomiques observés qui autorise une pareille supposition? On sait d'ailleurs que la lumière des comètes est quelquefois assez vive pour qu'elles soient visibles en plein jour, mème à midi, et dans tout l'éclat du soleil.

Pour la plupart des comètes, les étoiles de la moindre grandeur restent distinctement visibles non-seulement à travers la queue, mais à travers l'espace plus lumineux qu'on appelle le noyau, et qui paraîtrait ainsi formé d'une nébulosité plus condensée. Il y en a cependant quelques-unes où l'on a aperçu au centre du noyau un point stellaire trèspetit, indice de la présence d'un corps solide. Il est probable que la comète de 1682, observée par Cassini, et qui avait la rondeur et l'éclat de Jupiter, sans vestige de queue, était de ce nombre.

A ce propos, je ferai remarquer de suite que l'existence de ces comètes qui n'ont pas de queues quoique très-brillantes, ou qui en ont de peu de longueur, contribue à faire considérer comme peu probable la formation de cet appendice par une extension de vapeur due à la chaleur du soleil, quand la comète arrive dans le voisinage de cet astre. On a d'ailleurs remarqué que la comète d'Encke offre précisément un effet contraire, c'est-à-dire la contraction rapide de la nébulosité visible quand cette comète se rapproche du soleil.

La courbure qu'affecte la queue de certaines comètes, qu'on avait pour cette raison comparée à une lame de sabre, portait à penser que la substance de la queue suivait le

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