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éprouve en lui une guérison miracu- | giens furent condamnés, et mourut l'an 542. Il a laissé des sermons dont la plupart avoient été attribués à saint Ambroise et à saint Augustin; on les trouve dans l'Apendix du cinquième tome des OEuvres de saint Augustin, édition des bénédictins. Saint Césaire a fait aussi une règle pour des religieuses.

CHAINE, catena patrum. Voyez COMMENTAIRE.

leuse, ne peut s'en tenir au sentiment intérieur qui la lui atteste. Nos sceptiques obstinés porteront-ils l'opiniâtreté jusque là? En raisonnant comme eux, un nègre est en droit de nier absolument tout ce qu'on lui dit de l'eau glacée sur laquelle un homme peut marcher; ceux qui ont entendu parler de la naissance des tètes des limaçons pour la première fois, étoient très-bien fondés à traiter d'imposteurs les physiciens qui attestoient ce phénomène. A plus forte CHAIR, se prend dans l'Ecriture raison un aveugle-né, à qui tout ce sainte, non-seulement dans le sens que l'on dit des couleurs, d'un miroir, propre, pour la chair de l'homme et d'une perspective, paroit impossible des animaux, et pour le corps huet contradictoire, doit-il se roidir main tout entier; ainsi nous disons contre la certitude morale de tous ces la résurrection de la chair, pour la ré phénomènes, fondée sur le témoi-surrection de l'homme en chair et en gnage constant et uniforme de tous ceux qui ont des yeux.

os; mais ce terme a plusieurs autres sens métaphoriques; il signifie : 3o Il est clair, par tous ces exem1o Les êtres animés en général. ples, que ce qu'il plaît à nos philo-Dieu dit, Gen. ch. 6, ..17: Je vais sophies d'appeler expérience constante faire mourir toute chair, c'est-à-dire, et certitude physique absolue, n'est toute creature vivante. 2o L'homme dans le fond qu'un défaut d'expé-en général. Ibid. . 12. Toute chair rience et une pure ignorance. Parce avoit corrompu sa voie, c'est-à-dire, que nous n'avons jamais vu tel ou tel toute créature humaine, l'un et l'auphénomène, s'ensuit-il que personne tre sexe s'étoient livrés au crime au monde ne l'a vu non plus, et que c. 2, . 24: L'homme et sa femme notre ignorance, sur ce point, doit seront deux dans une seule chair, seprévaloir au témoignage positif de ront censés être une même personne. leurs yeux? Voilà néanmoins l'absur-Isaïe, c. 58, . 7: Lorsque vous ver dité sur laquelle on a fait, de nos jours, de savantes dissertations; et c'est par là que d'habiles protestans ont cru détruire toute certitude du miracle de la transsubstantiation.

rez un pauvre réduit à la nudité, revêtez-le, et ne méprisez pas votre chair, un homme semblable à vous. Dans ce sens, le Verbe s'est fait chair, s'est fait homme. Eccli. c. 25, 36: Eloignez de vos chairs une femme libertine, c'est-à-dire, séparez-là d'avec vous. 3o Les sentimens naturels à l'humanité. Jésus-Christ dit à saint Pierre, Matth. c. 16, . 17: Ce n'est point la chair et le sang qui vous ont révélé ce que je suis; vous n'avez point puisé cette connoissance dans les lumières et les sentimens de la nCÉSAIRE (Saint), archevêque ture. Selon saint Paul, I. Cor. c. 15, d'Arles, présida, l'an 529, au concile. 50: La chair et le sang ne peud'Orange, dans lequel les semi-péla- || vent posséder le royaume de Dieu ;

Aussi les incrédules, invinciblement réfutés sur toutes les objections qu'ils avoient faites contre la certitude des miracles, ont été forcés de soutenir qu'ils sont impossibles, et de se jeter dans l'hypothèse de la nécessité, de la fatalité, du matérialisme. Voyez FAITS, MIRACLES.

on n'y parvient point par les affections et les actions auxquelles la nature nous porte.

sang;

4° La chair signifie les liens du les frères de Joseph disent de lu, Gen. ch. 37, . 27: C'est notre frère et notre chair; nous sommes nés du même sang. 5° Les affections de famille. Saint Paul dit, Galat. c. 2, . 16: Je n'ai point acquiescé à la chair et au sang; je n'ai point suivi mon_affection_naturelle pour mes proches et pour ma nation. 6o Les inclinations de l'homme corrompu par le péché. Dieu dit, Gen. c. 6, .3: Mon esprit ne demeurera pas toujours avec l'homme, parce qu'il est chair, c'est-à-dire, sujet à des passions grossières et honteuses. Selon saint Paul, la chair convoite contre l'esprit, et l'esprit contre la chair; Galat. c. 5, . 17. Les passions résistent au sentiment moral qui nous porte à la vertu, et c'est ce qui la rend difficile. Marcher selon la chair, Rom. c. 8, f. 1, c'est suivre les penchans déréglés de la nature corrom

pue.

7° La chair se prend pour les parties du corps que la pudeur cache, Lévit. c. 20, . 10. Dans ce sens, la luxure est nommée péché de la chair,|| Galat. c. 5, f. 19.

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sang un breuvage, etc. » Joan. c. 6, . 52, 56, ils en furent scandalisés. A ce sujet le Sauveur ajouta, . 64: « C'est l'esprit qui donne la ý. vie, la chair ne sert de rien; les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. » Par là les calvinistes ont voulu prouver que dans l'eucharistie Jésus-Christ ne donne pas réellement et substantiellement son corps et son sang, mais qu'on les reçoit spirituellement par la foi, et non autrement.

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on

Cependant on voit, par une lecture attentive de ce discours du Sauveur, qu'il a seulement voulu corriger l'erreur des Capharnaïtes, qui se figuroient que Jésus-Christ donneroit sa chair à manger d'une manière sensible et sanglante, comme mange la chair des animaux, au lieu qu'il nous la donne sous les apparences du pain et du vin. S'il nous les donnoit seulement par la foi, il ne seroit pas vrai de dire que sa chair est véritablement une nourriture et son sang un breuvage; ce seroit la foi qui nourriroit notre âme, et non la chair de Jésus-Christ.

Plusieurs hérétiques du second siècle, Bardesanes, Basilide, Cerdon, Cérinthe, les docètes et la plupart des gnostiques, disoient que le Fils 8° Saint Paul emploie ce terme de Dieu fait homme n'avoit pas eu pour signifier un culte extérieur et une chair réelle, mais seulement apgrossier, Galat. c. 3, . 3, il repro- parente : qu'ainsi il étoit né, mort che aux Galates d'avoir commencé et ressuscité seulement en apparence. par l'esprit, et de finir par la chair; Les Pères de l'Eglise réfutèrent cette d'avoir embrassé d'abord le cuite spi- erreur contre laquelle saint Jean l'érituel du christianisme, et de vou- vangéliste avoit déjà prévenu les filoir retourner aux cérémonies du dèles, 1. Joan. c. 4, †. 2; II. Joan. judaïsme, à la circoncision, etc. II. 7. Elle fut renouvelée au troisième nomme ces cérémonies les justices de la chair, Hebr. c. 9, . 10, parce que c'étoit un culte purement exté-chair; Tertullien écrivit contre eux rieur. ses livres de carne Christi, et de resurrectione carnis.

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Lorsque Jésus-Christ eut dit aux Juifs : Le pain que je donnerai » pour la vie du monde est ma pro>> pre chair..... car ma chair est véri» tablement une nourriture, et mon

siècle par les marcionites, qui nioient aussi la résurrection future de la

CHAIRS OU VIANDES IMPURES. Voyez
ANIMAUX PURS OU IMPURS.
CHAIRS OU VIANDES IMMOLÉES. Voyez
VICTIMES.

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CHAIRE DE MOISE. Ce terme,
dans l'Evangile, signifie la fonction
d'enseigner qu'exerçoient chez les
Juifs les docteurs de la loi, parce que
leur enseignement consistoit à lire et
à expliquer au peuple la loi de Moïse.
« Les scribes et les pharisiens, dit
>> le Sauveur, sont assis sur la chaire
» de Moïse; observez donc et faites
» tout ce qu'ils vous diront; mais
» n'imitez pas
leur conduite, car ils
» ne font pas ce qu'ils disent. Ils
chargent les hommes de fardeaux
» pesans et insupportables, et ne
» veulent pas seulement les remuer
» du bout du doigt. » Matth. c. 23,
Ý. 2.

>>

juif Orobio avec Limborch, pag. 192
et suiv.

CHAIRE DE THÉOLOGIE, est la pro-
fession et la fonction d'enseigner
cette science. Obtenir une chaire dans
une université, c'est être admis et
autorisé à y faire des leçons de théo-
logie. Remplir une chaire de langue
hébraïque ou de théologie positive,
c'est expliquer aux jeunes théolo-
giens le texte hébreu de l'Ecriture
sainte, ou leur faire des leçons sur
l'histoire ecclésiastique, etc.

CHAIRE EPISCOPALE, espèce de trône
sur lequel sont assis les évêques lors-
qu'ils officient pontificalement. De là
est venu le nom de siége épiscopal,
et d'église cathédrale dans laquelle
l'évêque préside à l'office divin. La

Cette leçon de Jésus-Christ souffre
quelque difficulté, et les rabbins en
ont abusé. Vouloit-il obliger le peu-manière la plus ancienne de placer
ple à se charger des fardeaux in- cette chaire a été de la mettre dans
supportables que lui imposoient les le fond du chœur, plus loin que l'au-
scribes et les pharisiens? Souvent le tel, et de placer à droite et à gauche
Sauveur leur avoit reproché de cor- un rang de siéges pour les prêtres.
rompre la loi de Dieu par de fausses C'est ainsi qu'ont été construites les
traditions; il avoit démontré la faus- plus anciennes basiliques, et le mo-
seté de plusieurs de leurs décisions; dèle en est tiré du livre de l'Apoca-
comment pouvoit - il ordonner au lypse, c. 4 et 5. De là on peut tirer
peuple d'observer et de pratiquer une preuve certaine de la préémi-
leur doctrine?
nence des évêques au-dessus des sim-

Les rabbins ont donc eu tort de
conclure de ce passage, que selon
Jésus-Christ même, la morale des
Juifs étoit très-bonne, et qu'il lui a
été impossible d'en enseigner une
meilleure. Voyez la Conférence du

Il nous paroit qu'il faut ici distin-ples prêtres, et de la distinction re-
guer ce qu'enseignoient les scribes connue entre ces deux ordres dès le
et les pharisiens en public, lorsqu'ils temps des apôtres.
expliquoient la loi de Moïse dans les
synagogues, d'avec ce qu'ils déci-
doient souvent en particulier; que
leur doctrine publique étoit ordinai-
rement orthodoxe, qu'il falloit donc
la suivre; au lieu que leurs leçons
particulières étoient souvent fausses,
et qu'il falloit s'en écarter aussi-bien
que de leurs exemples. C'est assez la

coutume des faux docteurs en géné-Jérôme, et un concile de Tours en
ral, tels que Jésus-Christ a peint les
scribes et les pharisiens.

a fait mention l'an 567. Déjà il est
parlé de la chaire de saint Pierre, en
général, dans un calendrier dressé
sous le pape Libèré, vers l'an 354,
et c'est le sujet du centième sermon
de saint Léon. V. Vie des Pères et
des Martyrs, tom. 1, p. 343, et t. 2,
p. 346.

CHAIRE DE SAINT PIERRE. Nom de
deux fètes qui se célèbrent dans l'E-
glise catholique, l'une le 18 janvier
pour la chaire de saint Pierre à Rome,
l'autre le 22 février pour la chaire
de cet apôtre à Antioche. Ces
deux fêtes sont anciennes; la pre-
mière est marquée dans un exem-
plaire du martyrologe attribué à saint

Dans l'Eglise primitive, de même que les chrétiens célébroieut l'anniversaire de leur baptême, les évêques solennisoient le jour anniversaire de leur ordination ou de leur exaltation; telle a été l'origine des deux fètes dont nous parlons. L'Eglise a été persuadée que la succes

Cette doctrine fut d'abord condamnée dans un concile de Constantinople, tenu en 448, par saint_Flavien, patriarche de cette ville. Eutychès s'en plaignit au pape saint Léon; Flavien, de son côté, rendit compte sion de saint Pierre n'étoit point at-à ce pontife des motifs de la contachée au premier siége qu'il avoit damnation; saint Léon l'approuva, occupé, mais à celui dans lequel il et écrivit à Flavien une lettre qui est est mort et a laissé un évêque pour devenue célèbre par la netteté avec le remplacer. Or, malgré les nuages laquelle ce saint pape y expoɛe la docque les protestans ont voulu répan- trine catholique touchant l'incarnadre sur le voyage, le séjour et le tion. Dans l'intervalle l'empereur martyr de saint Pierre à Rome, Théodose fit assembler à Ephèse un c'est un point d'histoire qui est au- concile, en 449, auquel présida Diosjourd'hui à l'abri de toute contesta-core, patriarche d'Alexandrie, homme violent, orgueilleux, d'un caractère intraitable, et ennemi de saint Flavien. Il se déclara hautement pour la doctrine d'Eutichès, anathematisa saint Flavien et saint Léon, força les évêques à signer cette décision, fit einployer même les coups et les outrages contre saint Flavien et contre les évêques qui lui étoient attachés, le fit envoyer en exil, où il mourut des mauvais traitemens qu'il avoit essuyés. C'est ce qui a fait nommer cette assemblée tumultueuse le brigandage d'Ephèse.

tion.

Ce concile ne fut point acuménique, quoiqu'en dise Mosheim; la lettre de convocation portoit : que l'exarque ou patriarche prendroit avec lui dix métropolitains de sa dépendance, et dix autres évêques pour se trouver à Ephèse; l'assemblée fut composée tout au plus de cent trentegé-cinq évêques, et les légats du pape protestèrent contre tout ce qui s'y passa. Il n'est pas vrai non plus que le concile précédent, tenu dans la même ville, l'an 431, contre Nestorius, ait été deshonoré par la même injustice et la même violence que celui-ci. Saint Cyrille qui présidoit au premier, ne fit user d'aucune violence contre Nestorius, qui étoit protégé et gardé par les officiers de

>>

Que, dès les premiers siècles, le siege de Rome ait été regardé comme le centre de l'Eglise catholique, c'est un fait attesté par saint Irénée dès le second. « Il faut, dit-il, que » toute Eglise, ou toute l'Eglise, » c'est-à-dire, les fidèles qui sont de » toutes parts, conviennent avec cette Eglise (de Rome), à cause de sa » prééminence plus marquée: Eglise » dans laquelle les fidèles de tout le » monde ont toujours conservé (ou observé) la tradition qui vient des » apôtres. » Adv. hær. I. 3, c. 3. Ce passage a toujours beaucoup incommodé les protestans; ils ont fait tous leurs efforts pour en détourner le seus : nous verrons ailleurs s'ils y ont réussi. Voyez Saint Siége.

"

ture divine qui avoit souffert la pas-
sion et la mort.

CHALCÉDOINE (concile de). C'est le quatrième des conciles néraux; il fut tenu l'an 451 contre les erreurs d'Eutychès. Cet héretique, pour ne pas tomber dans l'erreur de Nestorius qui adınettoit deux personnes en Jésus-Christ, soutint qu'il n'y avoit qu'une seule nature; que, par l'union hypostatique, la nature humaine de Jésus-Christ avoit été absorbée par la nature divine; d'où il s'ensuivroit que c'étoit la na

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1

l'empereur; dans le second, Dios- || à Eutychès et à Dioscore leur patriar

core, escorté des mêmes officiers, et appuyé par des soldats, fit maltraiter cruellement saint Flavien et les évêques opposés à Eutychès. Il n'y a aucune ressemblance entre ces deux conciles.

che; ils publièrent que le concile de Chalcédoine, en condamnant Eutychès, avoit aussi condamné la doctrine de saint Cyrille, et approuvé celle de Nestorius, deux faussetés évidentes. Ils ne réussirent pas moins à former un schisme et une secte, dont les partisans ont été nommies Monophy sites, et par la suite Jacobites. Voy. EUTYCHIENS.

Saint Léon, informé de tous ces excès, engagea l'empereur Marcien, successeur de Théodose, à convoquer un concile à Chalcédoine, pour établir la doctrine catholique et pro-. C'est sans aucune raison que Mocurer la paix à l'Eglise. Ce concile, sheim et d'autres protestans nomprésidé par les légats du pape, futment le concile de Chalcédoine une composé, selon quelques auteurs, de assemblée Lruyante et tumultueuse, six cent trente évêques. On y exaet veulent nous persuader que tout mina les actes du concile de Constan- s'y passa dans un désordre à peu près tinople, où Eutychès avoit été con- égal à celui du faux concile d'Ephèse. damné, et ceux du faux concile d'E- L'empereur lui-même fut présent à phise; la profession de foi d'Eutychès, plusieurs séances, et rien ne s'y fit la lettre de saint Cyrille contre Nes- qu'après un mûr examen; il a fallu torius, et celle de saint Léon à Fla- toute l'opiniâtreté qu'inspire l'hérévien. Á la lecture de celle-ci, les évê- sie, pour se prévenir contre la maques s'écrièrent que telle étoit la foinière dont on y procéda. Le traducde l'Eglise et des apôtres, que Pierre teur de Mosheim dit que saint Léon, avoit parlé par la bouche de Léon. dans sa lettre à Flavien, explique, Conséquemment la décision du conavec une grande apparence de clarté, cile fut que « Jésus-Christ Notre-la croyance catholique sur ce sujet Seigneur est vraiment Dieu et vrai-embrouillé; la clarté de cette lettre »ment homme, composé d'une âme n'est point apparente, mais très-réel» raisonnable et d'un corps, consub-le, et fut jugée telle non-seulement »stantiel au Père selon la divinité, en Orient, mais dans tout l'Occident; » et consubstantiel à nous selon l'hu- de son propre aveu cette lettre passa » manité, Seigneur en deux natures, pour un chef-d'œuvre de logique et » sans confusion, sans changement, d'éloquence, et on la lisoit chaque » sans division, sans séparation, et année pendant l'avent, dans les Egli>> sans que l'union ôte les propriétés | ses d'Occident. Les protestans eux» et la différence des deux natures, mêmes sont obligés de s'exprimer » en sorte qu'il n'y a pas en lui deux comme saint Léon, dans leurs dis» Personnes, mais une seule, que putes contre les sociniens touchant » c'est un seul et même Fils unique le mystère de l'incarnation. » de Dieu, etc. »

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Après avoir fixé le dogme cathoAinsi furent condamnés tout à la lique, le concile de Chalcédoine fit fois Nestorius, Eutychès et leurs ad- aussi plusieurs canons de discipline; hérens; Dioscore fut déposé, ana- le vingt-huitième, qui attribuoit au thématisé et exilé, tant pour les vio- siége de Constantinople les mémes lences qu'il avoit exercées à Ephèse, priviléges et les mêmes prérogatives que pour d'autres crimes et pour ses qu'à celui de Rome, a causé de vives erreurs. Mais cette décision ne réta- contestations; les légats de saint Léon blit pas la paix. La plupart des évé-réclamèrent contre ce réglement, et ques d'Egypte demeurèrent attachés soutinrent qu'il étoit contraire au

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