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DE LIVRES

IMPRIMÉS SUR VÉLIN,

QUI SE TROUVENT DANS DES BIBLIOTHÉQUES
TANT PUBLIQUES QUE PARTICULIÈRES,

POUR SERVIR DE SUITE

AU CATALOGUE DES LIVRES IMPRIMÉS SUR VÉLIN
DE LA BIBLIOTHÉQUE DU ROI.

TOME PREMIER.

THÉOLOGIE. — JURISPRUDENCE.
SCIENCES ET ARTS.

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A PARIS,

CHEZ DE BURE FRÈRES,

LIBRAIRES DU ROI ET DE LA BIBLIOTHEQUE DU ROI.

M. DCCC. XXIV.

397.198-B Alt - Aug

AVERTISSEMENT.

LE Catalogue des Livres imprimés sur Vélin, qui se conservent dans différentes Bibliothéques publiques et particulières, qu'on publie aujourd'hui, offre avec celui de la Bibliothéque du Roi, qui a paru, un ensemble sinon complet, formé au moins de la majeure partie des Livres de ce genre, dont l'existence est certaine (1).

(1) Au nombre des Livres annoncés par quelques bibliographes, comme imprimés sur Vélin, et qui ne le sont pas, il faut comprendre les suivants :

1°. Les Contemplations de Turrecremata, de Rome, 1467, que M. Clarke (Repert. p. 357) dit se trouver dans la Bibliothéque de lord Spencer.

2°. L'Histoire naturelle de Pline, Bâle, Oporin, 1553, in-folio, laquelle, suivant M. Brunet (Manuel, tom. III, p. 100), appartient à la Bibliothéque du Roi.

3o. Le Psalterium hebr. gr. arab. et chald. Med. 1506, in-folio, édition qui n'existe pas, et qui n'est que celle de Gênes, 1516, que M. Clarke (Repert. p. 171) dénature en prenant la date de l'épître dédicatoire pour celle de l'impression.

4°. Les OŒuvres d'Ovide, de Bologne, 1471, in-fol., rapportées par M. Dibdin dans son Décameron, p. 425. A la vérité, le Catalogue manuscrit des Livres de la Bibliothéque des chanoines de Padoue, porte que leur exemplaire est sur Vélin, mais c'est une erreur;

Si la plupart n'y sont pas décrits avec une égale exactitude, et avec tous les détails dont ils sont susceptibles, c'est qu'il n'a pas toujours été possible d'avoir les exemplaires sous les yeux, un grand nombre se trouvant dans des Bibliothéques éloignées ou difficilement accessibles, et qu'alors il a fallu recourir aux exemplaires sur papier. Lorsque ce dernier moyen a manqué, on s'est contenté de s'en rapporter aux comptes qu'en ont rendus les plus habiles Bibliographes, et dans ce cas, pour ne point induire en erreur, on a eu soin d'en avertir, soit en citant les auteurs qui ont été pris pour guides, soit en distinguant par des guillemets les passages ou les descriptions qu'on leur a empruntés.

On prévient également qu'on a omis d'indiquer beaucoup d'éditions de livres de prières, d'offices et d'heures, sans date, sans noms d'imprimeurs ni de villes, et annoncées dans divers Catalogues d'une manière si vague et si inexacte, qu'on n'auroit pu déterminer l'époque de leur impression, ni établir de différence entre les

cet exemplaire, qui ne s'y voit plus depuis plus de vingt ans, et qui a passé dans une grande Bibliothéque, n'étoit que sur papier, et ne contenoit même que les Livres des Fastes, de Ponto, de Pulice, de Philomena, de Medicamine Faciei, de Nuce, de Arte Amandi, de Remedio amoris, avec les 4 feuillets qui renferment la dédicace, la Vie d'Ovide, la souscription, l'année 1471, et la table du contenu de tout l'ouvrage.

unes et les autres. D'ailleurs, les curieux qui n'en recherchent guère les exemplaires qui sont très-communs, ne sauroient regretter ces omissions. Cependant, comme à la tête de ces livres il se trouve presque toujours un calendrier calculé pour plusieurs années, on a pensé que la première année pourroit être quelquefois celle de l'impression. En conséquence, on s'en est servi faute d'autre indication plus sûre, pour fixer à peu près l'époque où chaque édition d'Heures, rapportée dans ce Catalogue, a vu le jour.

Sans les secours qu'on a obtenus des hommes de lettres qui président aux grandes Bibliothéques de Paris, il eût présenté une suite de Livres sur Vélin moins considérable, et c'est à MM. Flocon, Lechevalier, PetitRadel, Osmond et Feuillet, qu'on est plus particulièrement redevable d'avoir pu le rendre aussi nombreux; car ces savants se sont empressés à donner, avec une rare complaisance, les facilités de l'augmenter de tous les articles que renferment leurs dépôts respectifs. MM. Barbier, ex-administrateur des Bibliothéques particulières du Roi; Parison, son ami, amateur éclairé; Jacobs, bibliothécaire du prince de Gotha; Féderici, ancien bibliothécaire du couvent de Sainte-Justine de Padoue; et le révérend père Stenzinger, théatin, bibliothécaire de l'Université de Palerme, ont de leur côté contribué à enrichir cette liste de Livres précieux, qui a encore reçu des accroissements importants du travail

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