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source même, mais une certaine mesure de grace. De ce que le Christ mérite pour les autres, il ne s'ensuit donc pas que les autres le puissent aussi.

3o De même que le péché d'Adam ne se transmet aux autres hommes que par la transmission de la vie charnelle, de même le mérite du Christ ne se transmet que par la régénération spirituelle, qui a lieu par le baptême, sacrement par lequel les hommes sont incorporés au Christ, selon cette parole de l'Apôtre, Galat., III, 27 : « Vous tous qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ. » Or pouvoir être régénéré dans le Christ n'est-ce pas déjà un bienfait de la grace? C'est donc de la grace que le salut de l'homme provient (1).

(1) Ce n'est pas d'une manière nécessaire et fatale que Dieu a voulu nous sauver. Le salut est sans doute un bienfait de sa miséricorde, mais aussi un acte libre de notre volonté. Ces moyens de salut que le divin Sauveur nous a mérités, nous devons nous les appliquer à nousmêmes. On se souvient du mot de saint Augustin: « Dieu qui nous a créés sans nous, ne nous sauvera pas sans nous. » Le mérite du Christ n'exclut donc pas le nôtre; mais il en est la source et le fondement. C'est donc toujours la miséricorde divine qui nous accorde ce à quoi les souffrances et la mort du Christ nous donnent un droit réel.

tuline Christi accipiunt, non quidem fontem | de::vatur ad alios, nisi per regenerationem spigratiæ, sed quamdam particularem gratiam. Et ideo non oportet quòd alii homines possint aliis mereri sicut Christus.

Ad tertium dicendum, quòd sicut peccatum Adæ non derivatur ad alios, nisi per carnalem generationem; ita meritum Christi non

ritualem, quæ fit in Baptismo, per quem homines Christo incorporantur, secundum illud ad Galat., III: « Omnes quotquot in Christo baptizati estis, Christum induistis. » Et hoc ipsum est gratiæ, quòd homini conceditur regenerari in Christo. Et sic salus hominis est ex gratia.

FIN DU ONZIÈME VOLUME.

DES

MATIÈRES CONTENUES DANS LE ONZIÈME VOLUME.

SECONDE PARTIE DE LA SECONDE (SUITE).

TRAITÉ DE L'ÉTAT DE PERFECTION.

QUESTION CLXXIX.

De la division de la vie en vie active et vie contemplative.

ARTICLE I. Est-il convenable de diviser la vie en vie active et vie contem-
plative?

ARTICLE II. La division de la vie en vie active et vie contemplative est-
elle suffisante?

5

QUESTION CLXXX.

De la vie contemplative.

ARTICLE I. La vie contemplative est-elle renfermée dans l'intellect, ou ne
s'étend-elle pas aussi aux affections?

ARTICLE II. Les vertus morales sont-elles du ressort de la vie contempla-
tive?

ARTICLE III. Y a-t-il divers actes appartenant à la vie contemplative?
ARTICLE IV. La vie contemplative consiste-t-elle uniquement dans la con-
templation de Dieu, ou bien embrasse-t-elle aussi la considération
d'une vérité quelconque?

ARTICLE V. La vie contemplative peut-elle, dans les conditions de notre
état présent, parvenir à la vision de l'essence divine?
ARTICLE VI. L'opération contemplative est-elle convenablement caracté-
risée par un triple mouvement, le mouvement circulaire, le mouve-
ment en ligne droite et le mouvement oblique ?
ARTICLE VII. La contemplation produit-elle une délectation?
ARTICLE VIII. La vie contemplative doit-elle durer?

QUESTION CLXXXI.

De la vie active.

ARTICLE I. Tous les actes des vertus morales appartiennent-ils à la vie

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active?

40

ARTICLE II. La prudence rentre-t-elle dans la vie active?

43

ARTICLE III. L'enseignement est-il un acte de la vie active ou de la vie
contemplative?

46

ARTICLE IV. La vie active subsistera-t-elle après le temps présent?

48

QUESTION CLXXXII.

52

De la comparaison entre la vie active et la vie contemplative.
ARTICLE I. La vie active est-elle supérieure à la vie contemplative?
ARTICLE II. La vie active a-t-elle plus de mérite que la vie contemplative? 57
ARTICLE III. La vie active empêche-t-elle l'exercice de la vie contemplative? 61
ARTICLE IV. La vie active est-elle antérieure à la vie contemplative?

QUESTION CLXXXIII.

Des offices et des divers états des hommes en général.

ARTICLE I. Un état emporte-t-il de soi liberté ou servitude?

ARTICLE II. Doit-il y avoir dans l'Eglise diversité d'offices ou d'états?
ARTICLE III. Les offices se distinguent-ils par les actes?

ARTICLE IV. La différence des états se détermine-t-elle d'après celle qui
existe entre ceux qui commencent, ceux qui progressent et ceux qui
sont parfaits?

QUESTION CLXXXIV.

De ce qui regarde l'état de perfection en général.

ARTICLE I. La perfection de la vie chrétienne est-elle surtout appréciée
d'après la charité ?

63

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ARTICLE II. Peut-il y avoir quelqu'un de parfait dans cette vie?
ARTICLE III. La perfection consiste-t-elle dans les préceptes, ou bien dans
les conseils?

82

86

ARTICLE IV. Par cela même qu'on est parfait est-on dans un état de per-
fection?

91

ARTICLE V. Les religieux et les prélats sont-ils dans un état de perfec-
tion?

94

ARTICLE VI. Tous les prélats ecclésiastiques sont-ils dans l'état de perfec-
tion?

97

ARTICLE VII. L'état des religieux est-il plus parfait que celui des prélats? 102
ARTICLE VIII. Les prêtres ayant charge d'ames et les archidiacres sont-
ils dans un plus haut état de perfection que les religieux ?

105

QUESTION CLXXXV.

De ce qui regarde l'état des évêques.

ARTICLE I. Est-il permis de désirer l'épiscopat?

113

ARTICLE II. Est-il permis de refuser absolument l'épiscopat qu'on nous
impose?

120

ARTICLE III. Celui qui est choisi pour l'épiscopat doit-il nécessairement
être plus parfait que les autres ?

124

QUESTION CLXXXVII.

De ce qui regarde les religieux,

QUESTION CLXXXVIII.

De la diversité des ordres religieux.

QUESTION CLXXXIX.

De l'entrée en religion.

TROISIÈME PARTIE.

De la convenance de l'Incarnation,

ARTICLE I. Convenoit-il que Dieu s'incarnât?

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