TRAITEZ DES CLOCHES. ५ AUX MESSES DES MORTS, NON CONFONDU AVEC LE PAIN A PARIS, Chez JEAN DE NULEY, rue S. Jacques M. DCC. XXI.. Avec Approbation & Privilege du Roys LE LIBRAIRE AU LECTEUR L E Public, dont le goût eft fi respectable, a reçû les ouvrages de M. Thiers Curé de Vibrage, avec tant d'applaudiffement, que je ne crois rien hazarder en luż donnant une édition des œuvres pofthumes de cet habile Ecrivain. Fy aurois volontiers joint l'Hiftoire ou le Traité des Samedis gras; ce font d'affez bons materiaux, mais aïant confulté quelques Sçavans fur cet ouvrage, ils ont jugé qu'il n'étoit pas affez parfait pour être donné au Public. Je me fuis rendu à leurs fentimens: tant d'ouvrages que Monfieur Thiers a donnez au Public, & où il y a une fi grande érudi tion, meriteroient un éloge fune bre: ce feroit ici la place ; j'efpere que quelque bonne plume l'entreprendra,& qu'il lui rendra ce bon office. Je futs redevable à son neveu du recouvrement de ce Manufcrit. AP PROBATIO`N. 'A I lû, fuivant l'ordre de Monfeigneur le Garde des Sceaux, deux Traitez intitulez; l'un, des Cloches, & l'autre, de la Sainteté des offrandes. de Pain & de vin aux Meffes des Moris: où je n'ai rien trouvé qui m'ait para devoir en empêcher l'impreffion. A Paris, lé 3. d'Avril 1720. BOURGEOIS TRAITE TRAITÉ DES CLOCHE S. CHAPITRE I. Que les Cloches n'ont point été inventées en Italie. Depuis quel tems elles ont commencé de s'appeller en Latin Campane & Nola? Combien il y avoit de Sonnettes au bas de la Tunique d'hyacinte du Grand-Prêtre de la Loy, & ce qu'elles fignifioient? Quel'opinion de ceuxqui croient quel'invention des Cloches vient de la Campanie n'eft fondée A |