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même en ne pouvant (s'il le connaissait) paralyser un avenir qui pourrait n'être pas de son goût??

Ceux qui président, apprécient, conduisent et corrigent ces choses, nous ont donné une grande marque d'amour et de miséricorde en nous les taisant; nous plaignons donc très-fortement ceux qui, dans un intérêt sordide, veulent fouiller dans et forcer l'étude des facultés prophétiques des êtres. Nous avons assez connu des déceptions pénibles et méritées dans les longues, patientes et calmes études que nous avons faites de ces facultés pendant plus de vingt années d'observations personnelles et étrangères, pour ne pas répéter à satiété: LES FACULTÉS PROPHÉTIQUES DE L'HOMME NE SONT BONNES A ÉTUDIER POUR LE SAGE QU'A TITRE DE NOTES.

FIN

AUX ÉCOLES FRANÇAISES

DE DROIT, DE MÉDECINE,

POLYTECHNIQUE, DE SAINT

CYR, DE PHILOSOPHIE ET DE THÉOLOGIE.

Frères en l'Éternel,

Un simple prolétaire, sans d'autre instruction que celle du premier âge et du bon sens, appelé, ne sachant comment, aux nobles fonctions de publiciste philosophico-religieux, croit de son devoir de vous présenter les observations qu'il a faites sur un ouvrage qui, jusqu'à ce jour, a été la base de votre instruction religieuse.

Si ces observations vous semblent être fausses ou passionnées, veuillez les livrer aux flammes et me pardonner mon égarement; mais si elles sont justes et loyales, veuillez les prendre en considération, en les étudiant et les développant selon leur valeur et votre position sociale.

Si je m'adresse à vous, de préférence à toutes sommités scientifiques, c'est que ma voix ne serait pas entendue de qui ne veut pas entendre, et c'est que ceux que je combats ayant capté votre confiance par de faux enseignements, il me semble être de mon devoir de mettre en suspicion dans votre cœur leurs droits à une telle acquisition.

Vous, les germes et la sève de l'avenir, du progrès

et de la dignité humaine, vous devez puiser vos moyens d'être en tous lieux et en toutes propositions; l'instruction complète ne s'acquiert qu'à ce prix.

Dans la grande lutte sociale qui s'est ouverte sous la plume de Voltaire et qui menace aujourd'hui de s'étendre jusqu'au foyer domestique, pour en compromettre la paix, il est du devoir de tout ami de la vérité d'exposer, selon ses moyens, ses droits à ce combat, entre le savoir et l'ignorance, la confiance et l'astuce, combat ouvert au nom de la plus digne des aspirations de l'homme, au nom de la RELIGION !

Il est plus que temps, enfants de la France, que vous regardiez sérieusement autour de vous les honteuses chaînes qui enlacent, dès le berceau, vos libertés d'observation et d'expansion, et que vous reconquériez le droit de disposer de vous, ainsi que d'imposer silence à vos religieux maîtres, par de sages discussions, sur la valeur de leurs droits et de leur savoir.

Il est temps enfin que vous appréciez l'appui qui vous est offert par ceux dont vous l'attendiez le moins pour ne pas le refuser; car, plus tard il ne sera plus temps.

Lisez et appréciez librement les saints Évangiles.

ALP. CAHAGNET.

INTRODUCTION.

Ayant vu condamner par le tribunal sacré de Rome trois de nos ouvrages dans un seul jour, sans en avoir reçu avis, afin que nous puissions rectifier ou étendre les propositions qu'ils contiennent, les ayant vu en plus brûlés publiquement à Barcelone, de par ordre de l'archevêque de ces lieux, nous nous sommes crus autorisé d'user envers nos juges du droit qu'ils se sont octroyés à notre égard, qui est d'ouvrir et non de brûler leurs livres avec lesquels les nôtres sont en contradiction et de les interroger à notre tour au tribunal de la raison humaine.

Une seule révélation contenue dans nos ouvrages, nous le pensons, a pu nous attirer cette colère du Vatican; c'est celle qui nie la divinité du Christ : divinité entendue par l'unité du Christ-Dieu, ou ce qui est tout un, d'avoir dit que nos lucides affirmaient que le Christ n'était pas Dieu !

Tenant à nous laver de ce prétendu crime, nous ne pouvons mieux faire à cette occasion que de laisser le Christ dire lui-même ce qu'il est; ce que nous allons connaître par ses historiens.

Comme le Christ est l'âme, la base et la vie de l'Eglise catholique, qu'il n'est connu de cette Eglise que par ses propres historiens, qui l'ont suivi dans loutes les péripéties de sa vie errante de quelques années.

Que ces historiens sont au nombre de quatre MATHIEU, MARC, Luc et JEAN.

Que ces historiens n'ont cru utile, sans doute, d'écrire chacnn une histoire séparée de Jésus, qu'en vue de confirmer avec des détails plus ou moins étendus ce que chacun d'eux avait vu; sans quoi, un seul historien eut suffi en faisant apposer la signature de ses collègues au bas de sa relation. Nous allons entrer en lice avec le catholicisme, non pas à l'exemple de ceux qui nous ont précédés dans ce genre de polémique, en ce que nous n'irons point implorer l'autorité des savants géologues, des érudits historiens, des impartiaux penseurs, pour réfuter l'histoire biblique introductrice du Christ sur la scène du monde; soit en niant la date de la création terrestre, celle de la naissance du Christ et les prétendues prophéties annonçant ce type de législateur. Nous préférons laisser cette haute discussion aux savants philosophes de nos temps... Non, nous acceptons le Christ et ses historiens tels on nous les présente, les laissant dans leur liberté d'existence et de narration. Nous ne voulons être dans la question que nous allons traiter qu'un penseur qui profite de la latitude donnée à tous les hommes dans la personne de Thomas, par le chef de l'Église chrétienne, latitude qui est d'examiner avant d'admettre.

Nous voulons nous approcher le plus près possible du flambeau de celui qui se dit être la lumière même, quittant les cieux pour la faire briller aux yeux de tous

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