(XX, 405 p.)Libraire de L. Hachette et Cie, 1865 |
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Strona 37
... société , soumise à l'empire absolu de la loi positive , soit reli- gieuse , soit civile ? Le système de MM . de Bonald et de La Mennais ne peut s'accommoder de son existence , et ils ne balancent pas à la rayer du cœur de l'homme ...
... société , soumise à l'empire absolu de la loi positive , soit reli- gieuse , soit civile ? Le système de MM . de Bonald et de La Mennais ne peut s'accommoder de son existence , et ils ne balancent pas à la rayer du cœur de l'homme ...
Strona 46
... société qui en conserve le dépôt ? Une fois connue , elle se grave dans le cœur , elle y devient un sentiment , et c'est ce sentiment qui s'appelle conscience ' . » Quand on connaît la manière ferme et tranchante de l'auteur , on est ...
... société qui en conserve le dépôt ? Une fois connue , elle se grave dans le cœur , elle y devient un sentiment , et c'est ce sentiment qui s'appelle conscience ' . » Quand on connaît la manière ferme et tranchante de l'auteur , on est ...
Strona 47
... société qui en conserve le dépôt ? >> On dirait , non pas qu'il donne une preuve , mais qu'il sollicite une concession . Passons . Je ne sais si c'est par une illusion invincible , ou par un stratagème toujours nécessaire à ses vues ...
... société qui en conserve le dépôt ? >> On dirait , non pas qu'il donne une preuve , mais qu'il sollicite une concession . Passons . Je ne sais si c'est par une illusion invincible , ou par un stratagème toujours nécessaire à ses vues ...
Strona 51
... société qui la donne au païen , de même que Moïse au Juif , puisqu'alors , pour l'un comme pour l'autre , elle est extérieure , posi- tive , et rien de plus . L'interprétation qu'il offre du texte sacré , le fausse donc complétement ...
... société qui la donne au païen , de même que Moïse au Juif , puisqu'alors , pour l'un comme pour l'autre , elle est extérieure , posi- tive , et rien de plus . L'interprétation qu'il offre du texte sacré , le fausse donc complétement ...
Strona 56
... est propre . En nier aujourd'hui la réalité , c'est , par le fait , refouler le monde à l'état où il était , lorsqu'elle se trouvait suspendue . Aussi M. de 1. Matth . , xIx , 8 . La Mennais donne - t - il à la société 56 CHRISTIANISME.
... est propre . En nier aujourd'hui la réalité , c'est , par le fait , refouler le monde à l'état où il était , lorsqu'elle se trouvait suspendue . Aussi M. de 1. Matth . , xIx , 8 . La Mennais donne - t - il à la société 56 CHRISTIANISME.
Kluczowe wyrazy i wyra¿enia
absolue âge âme aujourd'hui avons besoin Bouddha c'est-à-dire caractère cause chap cherche choses chrétienne Christianisme chute civilisation cœur commun complète connaissance considère corps créé croyances culte d'être dernier devant Dieu dire divine doctrine dogme doit donne doute effet époque esprit état éternelle fond force forme générales génie haut hommes humain idées institutions intelligence Jésus Jésus-Christ jours jusqu'à l'âme l'autre l'Église l'esprit l'esprit humain l'État l'histoire l'homme l'humanité l'idée l'ordre l'un l'univers laisse liberté livre lois lui-même lumière main marche mélancolie ment monde montre morale moyen n'en nature naturelle nécessaire objet parler parole passé pensée perfection peuples philosophie place Platon porte pratique première présente primitive progrès propre puissance puisse pure qu'une raison rapports réel regard régénération religieux religion reste révélation rien s'est s'il saint sais science sens sentiment serait seul siècles social société sorte source suite système terre tion tombe trouve vérité vient voie Voilà voit vrai yeux
Popularne fragmenty
Strona 103 - Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout.
Strona 114 - Le clocher solitaire s'élevant au loin dans la vallée a souvent attiré mes regards ; souvent j'ai suivi des yeux les oiseaux de passage qui volaient au-dessus de ma tête. Je me figurais les bords ignorés, les climats lointains où ils se rendent ; j'aurais voulu être sur leurs ailes.
Strona 90 - ... j'aimais à me perdre en imagination dans l'espace; mon cœur resserré dans les bornes des êtres s'y trouvait trop à l'étroit; j'étouffais dans l'univers; j'aurais voulu m'élancer dans l'infini. Je crois que, si j'eusse dévoilé tous les mystères de la nature...
Strona 89 - Bientôt, de la surface de la terre, j'élevais mes idées à tous les êtres de la nature, au système universel des choses, à l'Etre incompréhensible qui embrasse tout. Alors, l'esprit perdu dans cette immensité, je ne pensais pas, je ne raisonnais pas, je ne philosophais pas...
Strona 88 - L'or des genêts et la pourpre des bruyères frappaient mes yeux d'un luxe qui touchait mon cœur, la majesté des arbres qui me couvraient de leur ombre, la délicatesse des arbustes qui m'environnaient, l'étonnante variété des herbes et 1s des fleurs que je foulais sous mes pieds, tenaient mon esprit dans une alternative continuelle d'observation et d'admiration...
Strona 102 - Qu'il ne s'arrête donc pas à regarder simplement les objets qui l'environnent. Qu'il contemple la nature entière dans sa haute et pleine majesté. Qu'il considère cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers. Que la terre lui paraisse comme un point , au prix du vaste tour que cet astre décrit (1).
Strona 114 - Mais comment exprimer cette foule de sensations fugitives que j'éprouvais dans mes promenades ? Les sons que rendent les passions dans le vide d'un cœur solitaire ressemblent au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d'un désert : on en jouit, mais on ne peut les peindre.
Strona 370 - Dolomieu, que, s'il ya quelque chose de constaté en géologie, c'est que la surface de notre globe a été victime d'une grande et subite révolution, dont la date ne peut remonter beaucoup...
Strona 89 - Je m'en formais une société charmante, dont je ne me sentais pas indigne; je me faisais un siècle d'or à ma fantaisie, et remplissant ces beaux jours de toutes les scènes de ma vie qui m'avaient laissé de doux souvenirs, et de toutes celles que mon cœur pouvait désirer encore, je m'attendrissais jusqu'aux larmes sur les vrais plaisirs de l'humanité, plaisirs si délicieux, si purs, et qui sont désormais si loin des hommes.
Strona 25 - ... chez les philosophes ; car, si l'âme ressemblait à ces tablettes vides , les vérités seraient en nous comme la figure d'Hercule est dans un marbre quand le marbre est tout à fait indifférent à recevoir ou cette figure ou quelque autre. Mais s'il y avait...