Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne;

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Chez H. Agasse, 1798

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Strona 148 - S'empara du théâtre ainsi que des romans. De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre.
Strona 186 - C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie, C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire.
Strona 147 - ... produire des impressions si diverses, qu'il est à peu près impossible, ou qu'un même ouvrage réunisse tous les mérites au même degré, ou qu'il plaise également à tous les hommes. Tout ce qu'on peut affirmer en connaissance de cause, c'est que telle pièce excelle par tel ou tel endroit; et si l'on s'en rapporte aux effets du théâtre si souvent et si vivement manifestés depuis plus de cinquante ans, si l'on consulte l'opinion la plus générale dans toutes les classes de spectateurs...
Strona 186 - Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes; En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres: Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne...
Strona 185 - Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines: C'est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi; C'est le sang des martyrs...
Strona 186 - C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire. Je te vois dans mes bras et pleurer et frémir; Sur ton front pâlissant Dieu met le repentir...
Strona 185 - Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants: Et lorsque ma famille est par toi réunie, Quand je trouve...
Strona 265 - Le vent qui nous flattait nous laissa dans le port. II fallut s'arrêter ; et la rame inutile Fatigua vainement une mer immobile.
Strona 228 - Dans le sein du malheur t'ai cherché la première Pour attacher des jours tranquilles, fortunés, Aux périls dont tes jours étaient environnés. Après tant de bontés , de soins , d'ardeurs extrêmes , Tu ne saurais jamais prononcer que tu m'aimes ! Mais dans quel souvenir me laisse-je égarer?
Strona 44 - T'ajoute aux scélérats qu'a punis cette main, Prends garde que jamais l'astre qui nous éclaire Ne te voie en ces lieux mettre un pied téméraire.

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