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Roma, floret tota respublica. Imperatores damus, principes facimus; possumus et prohibere, qui cœpimus facere. Dictum sapienti sat est. »

Longum est omnes epistolas connectere, quas reperi, quas legi; tantum illud dico, senatores omnes ea esse lætitia elatos, ut domibus suis omnes, albas hostias cæderent, imagines frequenter aperirent, albati sederent, convivia sumptuosiora prævenirent, antiquitatem sibi redditam crederent.

revenez au sénat. Rome est florissante, la république tout entière est florissante. Nous nommons les empereurs ; et comme nous pouvons donner la pourpre, nous pouvons aussi la refuser : ce que nous avons déjà fait. Je n'ai pas besoin d'en dire davantage à votre sagesse. »

Il serait trop long de citer toutes les lettres que j'ai retrouvées et lues. Je n'ajouterai qu'un mot : tels furent l'enthousiasme et la joie de tous les sénateurs, que tous immolèrent, dans leurs foyers, des victimes blanches. Souvent ils découvraient les images de leurs ancêtres ; ils siégeaient vêtus de blanc et donnaient des festins magnifiques, croyant que les temps passés étaient re

venus.

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1. CERTUM est. quod Sallustius Crispus, quodque Marcus Cato, et Gellius, historici, sententiæ modo in litteras retulerunt, «Omnes omnium virtutes tantas esse, quantas videri eas voluerint eorum ingenia, qui uniuscujusque facta descripserint. » Inde esse, quod Alexander Magnus Macedo, quum ad Achillis sepulcrum venisset, graviter ingemiscens, « Felicem te, inquit, juvenis, qui talem præconem tuarum virtutum reperisti : » Homerum intelligi volens, qui Achillem tantum in virtutum studio finxit, quantum ipse valebat ingenio. Quorsum hæc pertineant, mi Celse, ne fortassis requiras, Probum principem, cujus imperio Oriens, Occidens, Meridies, Septentrio, omnesque orbis partes in totam securitatem redacta sunt, scriptorum inopia jam pæne nescimus. Occidit, pro pudor! tanti viri et talis historia, qualem non habent bella Punica, non terror Gallicus, non motus Pontici, non Hispaniensis astutia. Sed non patiar ego ille, a quo dudum solus Aurelianus est expetitus, cujus vitam, quantum potui, persequutus,

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1. Ce que les historiens Crispus Salluste, Marcus Caton et Gellius ont consigné dans leurs écrits comme une sentence est bien vrai : << Toutes les vertus des grands hommes ne sont que ce que les fait le génie de leurs biographes. » Voilà pourquoi Alexandre le Grand, roi de Macédoine, devant le tombeau d'Achille, dit. en laissant échapper un profond soupir : << Heureux jeune homme, qui as trouvé un tel héraut pour célébrer tes hauts faits!» Il faisait ainsi allusion à Homère, qui a donné à Achille autant d'amour pour la gloire, qu'il avait lui-même de génie. Ne me demande pas, mon cher Celse, où tend ce discours. La disette d'écrivains fait que nous connaissons à peine l'empereur Probus, sous le gouvernement duquel l'Orient, l'Occident, le Midi, le Septentrion, toutes les parties de l'univers enfin, ont joui de tous les bienfaits de la paix qu'il leur avait rendue. A notre honte, l'histoire a laissé périr la mémoire d'un homme si grand et d'un mérite tel que les guerres puniques, les soulèvements des Gaules, les troubles du Pont, les ruses de l'Espagne n'en ont offert aucun qui lui soit comparable. On ne m'avait demandé, il y a bien longtemps, qu'une l'ie d'Aurélien, et je l'ai faite du mieux qu'il m'a été possible. Mais il ne sera pas dit qu'ayant composé déjà

Tacito Florianoque jam scriptis, non me ad Probi facta conscendere; si vita suppetet, omnes, qui supersunt usque ad Maximianum Diocletianumque dicturus. Neque ego nunc facultatem eloquentiamque polliceor, sed res gestas, quas perire non patior.

II. Usus autem sum, ne in aliquo fallam carissimam mihi familiaritatem tuam, præcipue libris ex bibliotheca Ulpia, ætate mea thermis Diocletianis ; item ex domo Tiberiana. Usus etiam ex regestis scribarum porticus Porphyreticæ, actis etiam senatus ac populi. Et quoniam me ad colligenda talis viri gesta ephemeris Turduli Gallicani plurimum juvit, viri honestissimi ac sincerissimi, beneficium amici senis tacere non debui. Cn. Pompeium, tribus fulgentem triumphis, belli piratici, belli Sertoriani, belli Mithridatici, multarumque rerum gestarum majestate sublimem, quis tandem nosset, nisi eum Marcus Tullius et Titus Livius in litteras retulissent? Publium Scipionem Africanum, immo Scipiones omnes, seu Lucios, seu Nasicas, nonne tenebræ possiderent ac tegerent, nisi commendatores eorum historici nobiles atque ignobiles exstitissent? Longum est omnia persequi, quæ ad exemplum hujuscemodi, etiam nobis tacentibus, usurpanda sunt.

Illud tantum contestatum volo, me et rem scripsisse, quam, si quis voluerit, honestius eloquio celsiore

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