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Antoninorum genere dici volebant, non nomen in illis primum fuit, sed prænomen; deinde, ut plerisque in libris invenio, Antonii dicti sunt, non Antonini.

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XXXV. Hæc sunt de Heliogabalo, cujus vitam me invitum et reluctantem, ex Græcis Latinisque collectam, scribere ac tibi offerre voluisti, quum jam aliorum ante tulerimus. Scribere autem ordiar, qui post sequentur 24: quorum Alexander optimus, et cum vera dicendus assertione, et annorum tredecim princeps semestres alii, et vix annui et bimi. Aurelianus præcipuus et horum omnium decus, auctor tui generis Claudius: de quo vereor ad Clementiam Tuam scribens vera dicere, ne malevolis adulatus videar esse sed absolvar contra livorem improborum, quum et apud alios clarum esse perspexerim. His jungendi sunt Diocletianus, aurei parens seculi, et Maximianus, ut vulgo dicitur, ferrei, ceterique ad Pietatem Tuam. Te vero, Auguste venerabilis, multis paginis, iisdemque disertioribus, illi prosequentur, quibus id felicior natura detulerit. His addendi sunt Licinius, Severus Alexander 25, atque Maxentius, quorum omnium jus in ditionem tuam devenit; sed ita ut nihil eorum virtuti derogetur. Non enim ego id faciam, quod plerique scriptores solent, ut de his detraham, qui victi sunt: quum intelligam gloriæ tuæ accedere, si omnia de illis, quæ bona in se habuerunt, vera prædicaro.

père et fils, qui se disaient de la famille des Antonins, que cette appellation ne fut pas pour eux un nom véritable, mais un prénom; et même je trouve que la plupart des auteurs les appellent Antoine et non pas Antonin.

xxxv. Voilà tout ce que j'avais à dire d'Héliogabale. C'est bien malgré moi, et en me faisant violence à moimême, que je me suis chargé d'écrire et de vous présenter sa vie, dont j'ai puisé los matériaux dans les auteurs grecs et latins; mais vous l'avez voulu, parce que déjà je vous en avais dédié d'autres. Maintenant je vais entreprendre celles des empereurs qui lui ont succédé : parmi lesquels Alexandre, qu'on peut à juste titre appeler le très-bon, et qui régna treize ans ; les autres n'ont occupé le trône que six mois, un an, deux ans au plus. J'aurai surtout à parler d'Aurélien, et de celui dont la gloire éclipse toutes les autres, de Claude, l'auteur de votre race. Mais je crains que, tout en me tenant dans les bornes de la vérité dans ce que j'écrirai de lui à Votre Clémence, je ne passe pour un flatteur aux yeux des malveillants. Après tout, je me croirai à l'abri de la jalousie des méchants, puisque je le trouve loué par d'autres historiens. J'aurai également à offrir à Votre Piété la vie de Dioclétien, le père du siècle d'or, celle de Maximien, père de celui qu'on appelle vulgairement le siècle de fer, et celles des suivants. Pour vous, vénérable empereur, je laisserai à d'autres plus favorisés de la nature la tâche de vous louer dans des pages plus nombreuses et plus éloquentes. Mais j'aurai à ajouter l'histoire de Licinius, de Sévère Alexandre, et de Maxence, dont vous avez réuni dans votre personne les droits et la puissance, sans pourtant rien ôter de leur mérite. Car je ne ferai pas comme la plupart des écrivains; je ne chercherai pas à rabaisser les vaincus, persuadé qu'il sera plus dans l'intérêt de votre gloire que je proclame les qualités qui les ont distingués.

[ A. U. 975-98S ]

ALEXANDRI SEVERI VITA

AD CONSTANTINUM AUG.

I. INTERFECTO Vario Heliogabalo (sic enim maluimus dicere, quam Antoninum : quia et nihil Antoninorum pestis illa ostendit, et hoc nomen ex annalibus, senatus auctoritate, erasum est) ad remedium generis humani Aurelius Alexander, urbe Arcena genitus, Varii filius, Variæ nepos, et consobrinus ipsius Heliogabali, accepit imperium; quum ante Cæsar a senatu esset appellatus, mortuo scilicet Macrino: Augustumque nomen idem. recepit, addito eo, ut et Patris patriæ nomen, et jus proconsulare, et tribunitiam potestatem, et jus quintæ relationis, deferente senatu, uno die assumeret. Et ne præceps ista honorum continuatio videatur, exponam causas, quibus id et senatus coactus est facere, et ille perpeti non enim aut gravitati senatus congruebat omnia simul deferre, aut bono principi raptum ire tot simul dignitates. Milites jam insueverant sibi imperatores et tumultuario judicio facere, et item facile mutare, afferentes nonnunquam ad defensionem, se idcirco fecisse, quod nescissent senatum principem appellasse :

(De J.-C. 222-235 )

VIE D'ALEXANDRE SÉVÈRE

ADRESSÉE A CONSTANTIN AUGUSTE.

I. APRÈS le meurtre de Varius Héliogabale (j'aime mieux l'appeler ainsi qu'Antonin; car ce fléau de la république n'avait rien des Antonins, et d'ailleurs un sénatus-consulte fit enlever ce nom des annales de l'empire); après le meurtre d'Héliogabale, pour réparer les maux du genre humain, Aurelius Alexandre, natif de la ville d'Arka, fils de Varius, neveu de Varia et cousin de ce même Héliogabale, reçut la pourpre impériale. Déjà, à la mort de Macrin, le sénat lui avait conféré le titre de César. Il reçut alors le nom d'Auguste. Il lui fut accordé, en outre, par décret du sénat, de prendre le titre de Père de la patrie, avec les attributions proconsulaires, la puissance tribunitienne, et le droit de présenter cinq fois une même proposition. Et pour qu'on ne regarde pas comme précipitée une telle accumulation d'honneurs, je vais exposer les causes qui engagèrent le sénat à les lui décerner, et lui à les accepter: car il ne convenait pas à la dignité du sénat de les déférer tous en une seule fois, ni à un bon prince de ravir d'un seul coup tant de dignités. Or, les soldats avaient coutume de se créer tumultuairement des empereurs, de les changer avec la même facilité, apportant souvent pour excuse qu'ils avaient agi ainsi parce qu'ils ignoraient

nam et Pescennium Nigrum, et Clodium Albinum, et Avidium Cassium, et antea Lucium Vindicem, et Lucium Antonium, et ipsum Severum, quum senatus jam Julianum dixisset principem, imperatores fecerant : atque ista res bella civilia severat, quibus necesse fuit militem, contra hostem paratum, parricidialiter perire.

II. Hac igitur causa festinatum est, ut omnia simul Alexander, quasi vetus jam imperator', acciperet. Huc accessit nimia et senatus et populi inclinatio post illam cladem, quæ non solum Antoninorum nomen decoloravit, sed etiam Romanum dehonestavit imperium. Certatim denique omnia decreta sunt et nominum genera et potestatum. Primus denique omnium cuncta insignia et honorificentiæ genera simul recepit, suffragante sibimet Cæsaris nomine, quod jam ante aliquot annos meruerat et magis suffragante vita et moribus, quum illi magnum conciliasset favorem, quod eum Heliogabalus occidere conatus est, nec potuit, et militibus repugnantibus, et senatu refragante. Atque hæc parva, nisi quod dignum se exhibuit, quem senatus servaret, quem salvum milites cuperent, quem omnium bonorum sententia principem diceret.

III. Alexander igitur, cui Mammæa mater fuit (nam et ita dicitur a plerisque), a prima pueritia artibus bonis imbutus, tam civilibus, quam militaribus, ne unum quidem diem sponte sua transire passus est, quo se non et ad litteras, et ad militiam exerceret. Nam in prima pueritia litteratores habuit Valerium Cordum, et Titum

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