Cours de littérature française. Tableau de la littérature du moyen age en France, en Italie, en Espagne et en Angleterre, Tom 1Didier, 1851 |
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Strona 5
... guerre parlait latin ; partout le latin était la langue que le vain- queur imposait au vaincu . Pour traiter avec lui , pour lui demander grâce , pour obtenir la remise de l'impôt , pour prier dans le temple , toujours il fallait la ...
... guerre parlait latin ; partout le latin était la langue que le vain- queur imposait au vaincu . Pour traiter avec lui , pour lui demander grâce , pour obtenir la remise de l'impôt , pour prier dans le temple , toujours il fallait la ...
Strona 14
... guerre , pour la plupart ; quelques - uns , des seigneurs de châ- teaux ; d'autres , des gens d'esprit du temps , qui , ani- més par leur nature musicale de méridionaux , favorisés par cette langue sonore et métallique , et redisant ...
... guerre , pour la plupart ; quelques - uns , des seigneurs de châ- teaux ; d'autres , des gens d'esprit du temps , qui , ani- més par leur nature musicale de méridionaux , favorisés par cette langue sonore et métallique , et redisant ...
Strona 19
... 'est un conte au lieu d'une ode . Ici je crois voir un chevalier Troubadour qui , du haut de son coursier , chante des vers de guerre ou d'amour ; là un bourgeois malin qui , dans les rues étroites de la cité , devise avec AU MOYEN AGE .
... 'est un conte au lieu d'une ode . Ici je crois voir un chevalier Troubadour qui , du haut de son coursier , chante des vers de guerre ou d'amour ; là un bourgeois malin qui , dans les rues étroites de la cité , devise avec AU MOYEN AGE .
Strona 24
... guerre est une école de liberté munici- pale ; et l'intelligence générale de la nation se fortifie au milieu des agitations et des combats de toutes les cités qui disputent leur indépendance . Comme on n'avait pas naturellement un ...
... guerre est une école de liberté munici- pale ; et l'intelligence générale de la nation se fortifie au milieu des agitations et des combats de toutes les cités qui disputent leur indépendance . Comme on n'avait pas naturellement un ...
Strona 25
... guerre des Gibelins contre les Guelfes , la guerre des blancs contre les noirs , des Cerchi contre les Donati , de chaque ville contre chaque ville , et d'une moitié des ci- toyens de chaque ville contre l'autre moitié . Ce n'est pas là ...
... guerre des Gibelins contre les Guelfes , la guerre des blancs contre les noirs , des Cerchi contre les Donati , de chaque ville contre chaque ville , et d'une moitié des ci- toyens de chaque ville contre l'autre moitié . Ce n'est pas là ...
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Strona 66 - Pro Deo amur et pro Christian poblo et nostro commun salvament, d'ist di en avant, in quant Deus savir et podir me dunat, si salvarai eo cist meon fradre Karlo et in...
Strona 99 - Deis auzels que fan retentir Lor chan per lo boscatge; E plai me quan vey sus els pratz Tendas e pavallos fermatz; E plai m'en mon coratge, Quan vey per campanhas rengatz Cavalliers ab cavais armatz.
Strona 215 - Taillefer, ki mult bien cantout , Sor un cheval ki tost alout , Devant li Dus alout cantant De Karlemaine e de Rollant , E d'Olivier e des vassals Ki morurent en Renchevals '. Quant il orent chevalchié tant K'as Engleis vindrent aprismant* :
Strona 296 - Italiens de naissance, qui étaient venus enseigner à Paris la Dogmatique et la Scolastique ; et il écrivait son livre intitulé le Trésor, compilation assez confuse : il l'écrivait en français, dans un style déjà fort intelligible pour nous. Il donne ainsi la raison de ce choix : Se aucuns demandoit pourquoi chis livres est écrit en roumans, pour chou que nous sommes Ytalien, je diroie que ch'est pour chou que nous sommes en France , et pour chou que la parleure en est plus délitable et...
Strona 184 - Le poète accuse Rome de tout; il l'accuse du sang versé dans la Palestine et du s.uccès des Turcs. Je veux faire un sirvente sur ce ton qui m'agrée, je ne veux plus le différer. Je sais, sans pouvoir en douter, que j'en aurai malveillance ; car je fais un sirvente sur ces faussaires pleins de tromperie, sur Rome, qui est chef de la décadence,en laquelle périt tout bien.
Strona 178 - ... commises ; mais comme il est plus dur que la pierre, c'est en vain qu'on le frappe avec les paroles du salut; on ne saurait y pénétrer. Homme pestilentiel ! quel orgueil s'est emparé de votre cœur, et quelle est votre folie de ne vouloir point de paix avec vos voisins, et de braver les lois divines, en protégeant les ennemis de la foi ! Si vous ne redoutez pas les flammes éternelles, ne devez-vous pas craindre les châtiments temporels que vous méritez par tant de crimes?...
Strona 186 - Rome, et je m'en dédis ; car tu es fausse et méchante envers nous et envers les Grecs. » Rome , aux hommes niais tu ronges la chair et les os , et tu conduis les aveugles avec toi dans la fosse. Tu transgresses trop les commandements de Dieu ; car ta convoitise est si grande , que tu pardonnes les péchés pour deniers ; de trop forte endosse, Rome, tu te charges.
Strona 5 - ... et abundaret interpretum copia. Augustin voit quelque chose de merveilleux , de prédestiné, dans cette puissante diffusion de la langue romaine. A. ses yeux , c'est le moyen providentiel qui préparait la prédication générale et rapide de la foi chrétienne. Quelles que soient les causes de cette grande révolution si majestueusement annoncée dans le point de vue de l'esprit religieux, une chose vous frappe : c'est que toutes les Gaules, jusqu'au Rhin, toutes les Espagnes, et nécessairement...
Strona 19 - Une sorte de vivacité moqueuse, de raillerie satirique, anime aussi la langue des Trouvères; mais au lieu d'éclater par des images brillantes et lyriques, d'avoir quelque chose de musical, comme les voix du midi, l'esprit des Trouvères est prosaïque et narquois ; c'est un conte, au lieu d'une ode. Ici je crois voir un chevalier Troubadour qui , du haut de son coursier, chante des vers de guerre ou d'amour ; là un bourgeois...
Strona 133 - Tristes et dolents sont demeurés les courtois soldats , et les troubadours et les jongleurs avenants ; ils ont eu dans la mort une mortelle ennemie ; car elle leur enlève le jeune roi anglais , près de qui les plus généreux semblaient avares. Jamais il n'y aura pour un tel mal , croyez qu'il n'y aura jamais assez de pleurs et de tristesse.