Oeuvres complètes, Tom 13J.-J. Benichet aîné, 1810 |
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actuelle aime alimens animaux atômes aveugle avez ayez pitié besoin bêtes borne chair chose ciel clinamen cœur concevoir conçois connais consolation corps créatures croix cune d'être d'où vient degré délivrez-moi délivrez-nous du mal desirs Dien Dieu Dieu le Père dire divine doit donne douleur doute espèce esprit est-ce éternelle êtes faiblesse grace hasard homme qui dort hommes immuable infi infiniment parfait intelli j'ai jamais Jean XII Jesus Jesus-Christ joie jour l'ame l'esprit l'homme l'idée l'infini l'univers loix lui-même lumière machine main matière Matth maux méditation mème ment moi-même monde mort moules mouvemens mouvement nature néant non-seulement nour objets pain paix par-tout péché pense perfection philosophie Ponce Pilate priez qu'un Qu'y a-t-il raison réel règle rien s'il sagesse saint Saint-Esprit saintes larm Seigneur serait seul soleil songe souffrir suppose tence terre tion tout-puissant trompe trouve unité vérité veux Vierge Marie Voilà vois volonté vouloir vrai yeux
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Strona 11 - Notre Père qui êtes aux cieux ; que votre nom soit sanctifié ; que votre règne arrive ; que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour ; pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; et ne nous laissez pas succomber à la tentation ; mais délivrez-nous du mal.
Strona 164 - A la vérité, ma raison est en moi : car il faut que je rentre sans cesse en moi-même pour la trouver. Mais la raison supérieure qui me corrige dans le besoin, et que je consulte, n'est point à moi, et elle ne fait point partie de moi-même.
Strona 96 - C'est par leur paresse et par leurs désordres qu'ils laissent croître les ronces et les épines en la place des vendanges et des moissons.
Strona 207 - O beau jour sans nuage et sans fin, dont vous serez vous-même le soleil, et où vous coulerez au travers de mon cœur comme un torrent de volupté ! A cette douce espérance mes os tressaillent, et s'écrient : Qui est semblable à vous? Mon cœur se fond, et ma chair tombe en défaillance, ô Dieu de mon cœur, et mon éternelle portion ! SECONDE PARTIE.
Strona 96 - Non-seulement les terres noires et fertiles , mais encore les argileuses et les graveleuses , récompensent l'homme de ses peines : les marais desséchés deviennent fertiles : les sables ne couvrent d'ordinaire que la surface de la terre; et quand le laboureur a la patience d'enfoncer, il trouve un terroir neuf, qui se fertilise à mesure qu'on le remue et qu'on l'expose aux rayons du soleil. Il n'ya presque point de terre entièrement ingrate , si l'homme ne se lasse point de la remuer pour l'exposer...
Strona 192 - ... rochers aient été taillées avec art comme un escalier pour la commodité des hommes. Tout de même, quand on est à la campagne pendant un orage, et qu'on rencontre une caverne, on s'en sert, comme d'une maison, pour se mettre à couvert : il n'est pourtant pas vrai que cette caverne ait été faite exprès pour servir de maison aux hommes. Il en est de même du monde entier : il a été formé par le hasard , et sans dessein ; mais les hommes le trouvant tel qu'il est, ont eu l'invention...
Strona 159 - ... de force. On ne conçoit la maladie, qui n'est qu'une privation de la santé, qu'en se représentant la santé même comme un bien réel dont cet homme est privé : on ne conçoit la...
Strona 160 - ... tout est plus grand que sa partie ; une ligne parfaitement circulaire n'a aucune partie droite ; entre deux points donnés, la ligne droite est la plus courte ; le centre d'un cercle parfait est également éloigné de tous les points de la circonférence; un triangle équilatéral n'a aucun angle obtus ni droit ; toutes ces vérités ne peuvent souffrir aucune exception ; il ne pourra jamais y avoir d'être, de ligne, de cercle, d'angle, qui ne soit suivant ces règles.
Strona 206 - L'homme n'a des yeux que pour voir des ombres , et la vérité lui paraît un fantôme : ce qui n'est rien est tout pour lui : ce qui est tout ne lui semble rien. Que vois-je dans toute la nature? Dieu, Dieu partout, et encore Dieu seul. Quand je pense , Seigneur, que tout l'être est en vous, vous épuisez et vous engloutissez , ô abîme de vérité, toute ma pensée; je ne sais ce que je deviens : tout ce qui n'est point vous disparaît, et à peine me reste-t-il de quoi me trouver encore moi-même.
Strona 211 - ... s'éveille, et le réveil lui montre la fausseté de ses songes. Celui qui est en délire fait des espèces de songes pendant plusieurs jours ; la guérison est pour lui ce que le réveil est pour l'autre : il n'aperçoit ses erreurs qu'après la fin de sa maladie. Voilà une illusion plus longue , mais qui a pourtant ses bornes , et qu'on découvre après qu'on n'y est plus. Il ya d'autres illusions encore plus longues , et qui durent même toute la vie.