Allgemeines Repertorium für die theologische Literatur und kirchliche Statistik, Tomy 21-24

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Friedr. Aug. Herbig, 1850
 

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Strona 117 - J'y aperçois l'effort du christianisme pour mettre la main sur la royauté barbare, sur ce pouvoir charnel en quelque sorte, qui se transmettait par le sang, dont le privilége, selon l'Edda , était de brandir une hache plus pesante, et de posséder la force de huit hommes. J'aperçois la pensée d'en faire un pouvoir tout nouveau, un pouvoir spirituel, en ce sens qu'il tirera toute sa vigueur, non de la chair, mais de l'esprit; non de la victoire, mais de la paix qu'il s'engage à maintenir; non-seulement...
Strona 136 - Etudes sur le seizième siècle en France, précédées d'une histoire de la littérature et de la langue françaises, de 1470 à 1610, par M.
Strona 18 - Les verites divines sont infiniment au-dessus de la nature; Dieu seul peut les mettre dans l'äme. II a voulu qu'elles entrent du coeur dans l'esprit, et non pas de l'esprit dans le coeur. Par cette raison, s'il faut connaitre les choses humaines pour pouvoir les aimer, il faut aimer les choses divines pour pouvoir les connaitre.
Strona 118 - ... selon l'Edda, était de brandir une hache plus pesante, et de posséder la force de huit hommes. J'aperçois la pensée d'en faire un pouvoir tout nouveau, un pouvoir spirituel, en ce sens qu'il tirera toute sa vigueur, non de la chair, mais de l'esprit ; non de la victoire, mais de la paix qu'il s'engage à maintenir ; non seulement de la justice, mais de la miséricorde qui devient le plus glorieux de ses attributs. Voilà pourquoi le christianisme traite l'autorité souveraine comme une sorte...
Strona 144 - En France cela réussit peu : nous avons besoin de dogmes. Tous les esprits impératifs et dogmatiques nous ont imposé ; ils ont exercé une facile influence sur la nation la plus spirituelle de la terre. Si l'on ne nous commande , nous croyons qu'on est faible : il nous faut des axiomes comme aux enfants des lisières et aux vieillards des béquilles. Qu'un bon guide se contente de nous indiquer les obstacles ou les abîmes a droite ou à gauche, nous tomberons effrayés. Dogmatisez...
Strona 146 - Théodose le Grand, roi d'Italie, précédée d'une revue préliminaire de ses auteurs et conduite jusqu'à la fin de la monarchie ostrogothique. Paris, Techener, 1846, 2 vol. in-8, dos et coins de maroq.
Strona 138 - ... cachait dans ses profondeurs des crimes extraordinaires que le temps a fini par exposer nus sur la plage de l'histoire , il y avait des âmes excellentes et d'excellents esprits ; on écrivait des volumes nombreux sur les devoirs; cette morale en paroles n'obligeait d'ailleurs à rien. On façonnait, au gré des passions et de l'époque, la morale chrétienne, qui devenait quelque chose de peu gênant. On demandait, dans un ouvrage qui servit de règle à l'Europe pendant un siècle, dans le...
Strona 145 - ... la pitié et l'estime et point du tout l'ironie. La bonhomie prise en mauvaise part, la bonté du caractère assimilée à la niaiserie, le dévouement ou la bonne foi flétris, la profanation de la plus précieuse qualité du cœur humain, ne datent que de cette époque où le xvi« siècle italien nous prête ses corruptions, et ne s'établit parmi nous qu'au moment où l'hypocrisie de M n " de Maintenon et la décadence de Louis XIV dépravaient notre caractère national.
Strona 140 - ... supprime les articles dès qu'ils ne lui semblent pas indispensables. Ce style nerveux, qui s'accorde si bien avec la rigidité de son caractère et qui en est l'expression, l'élève au-dessus de presque tous les écrivains qui le précédèrent, et l'égale à quelques-uns de ceux qui le suivirent. Ses expressions antiques sont toujours fortes ; sa véhémence est exempte de déclamation, son érudition de pcdantisme. Souvent une de ses phrases renferme le sens d'un long paragraphe. Économie...
Strona 147 - ... pas fallu gagner un siècle pour qu'il s'opérât entre les Goths et les Romains une fusion heureuse, dans laquelle l'élément romain eût prédominé quant aux choses, hors le langage peut-être, déjà trop altéré pour résister à une infiltration étrangère, et l'élément gothique quant aux personnes, ce qui eût résolu le double problème de la prompte civilisation du peuple nouveau et de la prompte régénération du peuple ancien. La critique oppose encore contre la solidité de...

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