141 Supplément du Ch. X. pour les Vierges Chrétiennes qui vivent dans le monde. CH. XI. Suite du même fujet. Dot des Maifons Religieufes. 146 I. Stipulation pour la Dot, condamnée par l'Eglife. là-même. II. Exaction de Dot, condamnée par tous les Théologiens. 149 152 III. Quel crime commettent les Covents riches dans l'exaction des Dots. IV. Que les Couvents pauvres font également obligés à la Loi qui condamne l'exaction des Dots. 155 CH. XII. Suite des Dots, & de la réception des Filles. 158 I. Quelle doit être la conduite des Couvents pauvres. 1o.Recevoir gratuitement pour les places des Numeraires. là-même. II. 2°. N'exiger des Surnumeraires qu'une fimple penfion viagere. 162 III. Comment fe peut faire la demande d'une penfion viagere. 165 IV. Récapitulation des Regles expofées ci-deffus. 168 V. Reproches aux féculiers fur l'efprit d'avarice qui les porte à marchander avec les Couvents, pour donner le moins qu'ils peuvent. 171 CH. XIII. Du troifiéme moyen de la Perfection Religieufe, qui eft l'Obéiffance, dernier des trois vœux de Religion. 173 I. En quoi l'obéiffance Religieufe eft moyen de perfection. II. Suite. là-même. 175 III. Qualités que doit avoir l'obéifJance Religieufe. IV. Suite. 179 181 V. Sur l'obéiffance qu'on appelle a 185 veugle. Supplement du Chap. XIII. pour les Vierges Chrétiennes qui vivent dans 190 le monde. CH. XIV. Sur les différentes obfervances de la vie Religieufe: la vie reglée: les lectures: les prieres. 192 I. Avantages de la vie reglée des Couvents. là-même. II. Avis fur les lectures de piété. 193 III. Sur la Priere, & für - tout la Priere publique dans les Monaste res. 196 IV. Avis fur l'usage de la musique dans les Offices des Couvents. 199 V. Sur l'Oraifon & la Meditation.202 Supplément du Chap. XIV. pour les Vierges Chrétiennes qui vivent dans le monde. 206 CH. XV. Suite des obfervances particulieres de la vie Religieufe: La fréquentation des Sacremens : le XXIV TABLE DES CHAPITRES, &C. travail des mains: le filence. 209 1. Sur le fréquent ufage de la Con- II. Queftion, fçavoir lequel eft le plus convenable de n'avoir qu'un feul Confeffeur pour toute une Commu- nauté, ou d'en avoir plufieurs. 214 III. Le travail des mains. Ses avan- PRINCIPES DE LA PERFECTION CHRÉTIENNE ET RELIGIEUSE. PREMIERE PARTIE. PRINCIPES DE LA PERFECTION AVANT-PROPOS L N'Y A RIEN qui foit plus en Plan de recommandation parmi ua l'Ouvrage. nombre de Chrétiens, que la Perfection Chrétienne: il n'est rien de plus ignoré & de plus né gligé chez un grand nombre d'autres. Ceuxci fe trompent, lorfqu'ils mettent au nombre des œuvres de furérogation tout ce qu'on appelle Perfection, & qu'ils fe croient difpenfés d'afpirer à devenir parfaits dans la piété Chrétienne : les autres qui fe font un devoir d'y tendre, & qui y I. Partie. A travaillent en effet, fe méprennent affez fouvent dans le choix & de la chofe & des moyens, & fubftituent à la Perfection véri table, ce qui n'en a que l'apparence & le nom. Ainfi la premiere chofe qui fe préfente à faire à ce fujet, c'eft d'établir folidement l'obligation indifpenfable pour tout Chrétien, de travailler à acquerir la perfection de la piété Chrétienne. Il reftera enfuite à examiner en quoi confifte cette Perfection que tous doivent au moins fe propofer; & quelle eft l'idée jufte qu'il faut s'en faire, afin de ne point tomber dans l'illufion. une La Perfection eft à la vertu commune, comme le plus au moins. Elle n'eft autre chofe qu'une vertu plus avancée, vertu plus accomplie, une vertu plus épurée de ce qui la rendroit défectueufe. Or qu'est-ce que la Vertu Chrétienne? qu'eftce que la vraie Piété ? Réduifons-nous aux notions les plus fimples & les plus familieres dans le langage de l'Ecriture-Sainte Selon la doctrine de S. Paul, le fidéle interprête de l'Evangile, ce qui fait l'homme Chrétien & ce qui forme l'état de la juftice, c'eft en deux mots, d'être dépouillé du vieil homme, & d'être revêtu du nouveau, c'est-à-dire, comme ce faint Apôtre s'explique perpétuellement, avoir renoncé aux convoitifes de l'homme charnel, aux inclinations & aux panchans de la nature, à la vie des fens ; & être animé de toutes les faintes difpofitions qui forment la vie de la foi, & qui conftituent l'homme fpirituel. Ce fera donc une méthode fûre pour trouver les voies de la |