EGLISE ANGLICANE, une vache desséchée, p. 37. FUTURE LIFE, évidence de, p. 77. FAMILLE DE FORSTER, naissance et obituaire, Edw. F. né 11 févr. as. 1729 30-ob. 20 avr. 1812 Susanne. F. » 7 déc.... 1736. 26 avr. 1823 26 août. .. 1733. Benj. F. 7 août... 1736. 26 mars 1806 2 déc. 1805 10 oct. 1819 9 oct. 1822 29 oct. 1825 8 mars 1829 26 nov. . 1808. GOUGH, M. Richard, ami de l'auteur. IDENTITÉ PERSONNELLE, JUSTICE RÉTRIBUTIVE, un principe général, p. 33,74 et alibi. KEPLER, ses problèmes, p. 9. LONDRES, l'auteur né à, en le 9 nov. 1789, p. 5. CRUAUTÉS dans les hospices de Londres, p. 38. MARIAGE de l'auteur, p. 18. MECKLENBURG baron, son ouvrage, p. 46. MEDITATION philosophique, p. 32. MUSIQUE, p. 37. NAPLES, éjour délicieux de l'auteur en été 1834, p. 29. OUVRAGES, de l'auteur, p. 8 jusqu'à 54. PHRENOLOGIE, l'auteur fut l'inventeur de ce nom, PYRRHON, son scepticisme, p. 30. QUESTIONS MÉTAPHYSIQUES, émises par l'auteur, p. I et alibi. ROUSSEAU, J. J., p. 7, 11. SWALLOWS,essai sur les, p. 12. Selena Margaret Rosa Marie Catherine Forster, fille de l'auteur, p. 19. SOCIÉTÉ DE LINNÉ, p. 8, 13. SOCIÉTÉ ROYALE, l'auteur refuse de se faire mem- SYSTÈME DES MONDES, selon l'auteur, p. 52. UNDERSTANDING, the becomes metaphysical, p. 85. VERS à la Ste Vierge, p. 71, sur l'âme, p. 41, 42. VISIONE METAPHYSICA, p. 57. VOYAGE AERIEN, fait par l'auteur, p. 24. WALTHAMSTOW, en Essex, p. 6. XAVIER, St. François. YOUTH beyings with phenomena, p. 85. ZEALOTS, sans grace font des controverses, p. 98. FIN DE LA TABLE. OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES. Adressées à Madame Lady Mary Shepherd, l'auteur de Essay, etc. Madame, Parmi les nombreux ouvrages que j'ai parcourus dans le cours de mes recherches philosophiques, je n'en connais aucun qui mérite plus la haute considération des métaphysiciens, que celui que vous avez produit sur l'existence de l'univers extérieur, intitulé: Essay on the Percep→ tion of an External Universe. Il contient, sans contredit, les argumens les plus logiques dont on pourrait se servir, pour démontrer l'absurdité du matérialisme ainsi que de l'idéalisme, en prouvant, autant qu'il est possible de prouver une chose quelconque, que l'esprit est distinct du corps, ou en d'autres termes, que la capacité de sentir dite l'ame, soit des hommes, soit des animaux, est nécessairement une chose autre que les sensations mêmes dites objets, dont elle a la conscience; et encore que celles ci sont produites par des causes existantes en dehors de nous; d'où nous arrive l'idée d'un monde externe. L'accord de vos opinions avec les miennes sur cette doctrine, est ce qui m'encourage à vous dédier le petit recueil philosophique qui suit, et qui fut l'amusement de quelques heures d'oisiveté, pendant un long hiver, quand le temps ne me permettait pas de suivre mon habitude de voyager. Voilà donc trois choses reconnues par notre philosophie, comme bases des connaissances humaines : 1° l'âme ou la capacité de sentir, principe qui, dans chaque animal vivant, est un et individuel, essentiellement distinct des cinq sens et des organes matériels du cerveau par le moyen desquels elle se met en relation avec le monde. 2o Le corps, ou la machine animale organisée et vivante qui fournit à l'âme un sensorium; et 3 La matière extérieure, organique et inorganique, dont sont composés le corps et les autres choses qui font ensemble ce vaste théâtre des objets infiniment variés que nous croyons exister en dehors, et que nous appelons l'univers externe. Il est enfin l'effet sensible de la puissance infinie perpétuellement créatrice des êtres intelligents auxquels elle s'annonce, sans cesse, par la parole de la nature en disant : JE SUIS CELUI QUI JE SUIS. Je n'aurais jamais voulu ressusciter les doutes sur la vérité de cette doctrine aussi ancienne que le monde, si je n'avais aperçu que la phrénologie, science nouvelle de nos jours, mal entendue, comme elle l'est généralement par ceux qui s'appellent phrénologues, porte au matérialisme;pendantque la philosophie de certains savans allemands, d'un autre côté, penche à l'idéalisme, deux choses également nuisibles à la vraie philosophie. Le matérialiste croyant que son être n'est qu'une partie de la terre, de l'existence de laquelle il s'imagine s'être assuré d'avance, ne peut pas se promettre un autre sort que celui de la matière as |