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quod sumpsi, et Sanguis quem potavi, adhæreat visceribus meis: et præsta; ut in me non remaneat scelerum macula, quem pura et sancta refecerunt Sacramenta. Qui vivis et regnas in sæcula sæculorum.Amen.

veur, qui m'avez initié au sacré mystère de votre Corps et de votre Sang. Que mon cœur et mes sens conservent, par votre grâce, la pureté que vous leur avez donnée, afin qu'ils puissent soutenir l'éclatante lumière de votre glorieux Avénement, et n'être pas confondus.

Le Prêtre ayant lu l'Antienne dite Communion, qui est le commencement de l'Action de Grâces, se retourne enfin vers le peuple et le salue; après quoi il récite lesOraisons appelées Postcommunion, qui sont le complément de l'Action de Grâces. Joignez-vous encore à lui, remerciant Dieu pour le don inenarrable dont il vient de vous combler, et demandant avec ardeur l'Avénement du Messie, qui rendra permanente et visible à jamais la présence dont il a daigné vous favoriser. Puis, si on a célébré la Messe d'une Fête, le Prêtre dit ces paroles: Ite, Missa est. Retirez-vous; la Messe est

finie.

Autrement, il ne congédie pas l'assemblée, parceque, dans ce saint temps, il convient de prolonger la prière; il dit donc seulement:

. Benedicamus Domino. *. Bénissons le Seigneur. R. Deo gratias. R. Rendons gràces à Dieu.

Le Prêtre prie une dernière fois avant de vous bénir : priez avec lui :

Placeat tibi, Sancta Trinitas, obsequium servitutis meæ, et præsta ut sacrificium, quod oculis tuæ majestatis indignus obtuli, tibi sit acceptabile, mihique, et omnibus, pro quibus illud

Grâces vous soient rendues, adorable Trinité, pour la miséricorde dont vous avez daigné user envers moi, en me permettant d'assister à ce divin Sacrifice; pardonnez la négligence et la froideur avec lesquelles j'ai

reçu un si grand bienfait, et daignez ratifier la bénédiction que votre Ministre va répandre sur moi en votre saint Nom.

obtuli, sit, te miserante, propitiabile. Per Christum Dominum nostrum.

Le Prêtre étend ses mains et bénit, en disant :

Que le Dieu tout-puissant vous bénisse; le Père, le Fils et le Saint-Esprit !

Benedicat vos omnipotens Deus, Pater, et Filius, et Spiritus Sanctus.

Il lit enfin la leçon de l'Evangile saint Jean, qui annonce l'éternité du Verbe et la miséricorde qui l'a porté à prendre notre chair et à habiter parmi nous. Demandez d'être du nombre de ceux qui le recevront, quand bientôt il va venir au milieu de son héritage.

Le commencement du saint
Evangile selon saint Jean.

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était dans le principe avec Dieu. Toutes choses ont été faites par lui et rien n'a été fait sans lui. Ce qui a été fait, était vie en lui, et la vie était la lumière des hommes et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point comprise. Il y eut un homme envoyé de Dieu, qui s'appelait Jean. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n'était pas la lumière, mais il était venu pour rendre témoignage à celui qui était la lumière. Celui-là était la vraie lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde. Il était dans le monde, et le monde a été fait par lui, et le monde ne l'a point connu. Il est venu chez soi et les siens ne

Initium sancti Evangelii secundum Joannem. C. I.

In principio erat Verbum, et Verbum erat apud Deum, ét Deus erat Verbum. Hoc erat in principio apud Deum. Omnia per ipsum facta sunt; et sine ipso factum est nihil. Quod factum, in ipso vita erat, et vita erat lux hominum et lux in tenebris lucet, et tenebræ eam non comprehenderunt. Fuit homo missus à Deo, cui nomen erat Joannes. Ilic venit in testimonium, ut testimonium perhiberet de lumine, ut omnes crederent per illum. Non erat ille lux, sed ut testimonium perhiberet de lumine. Erat lux vera, quæ illuminat omnem hominem venientem in hune mundum. In mundo erat, et mundus per ipsum factus est, et mundus eum non cognovit. In propria venit,

et sui eum non receperunt. Quotquot autem receperunt eum, dedit eis potestatem filios Dei fieri, his, qui credunt in nomine ejus: qui non ex sanguinibus, neque ex voluntate carnis, neque ex voluntate viri, sed ex Deo nati sunt. Et Verbum caro factum est, et habitavit in nobis: et vidimus gloriam ejus, gloriam quasi Unigeniti a Patre, plenum gratiæ et veritatis.

l'ont point reçu. Mais il a donné à tous ceux qui l'ont reçu, le pouvoir d'être faits enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu même. Et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, sa gloire comme du Fils unique du Père, étant plein de grâces et de vérité.

CHAPITRE VI.

PRATIQUE DE LA COMMUNION,

AU TEMPS DE L'AVENT.

et que

les fidèles

Bien que toutes choses soient disposées pour l'Avénement du Sauveur en la fête de Noël, doivent, durant ce saint temps, vivre dans une attente solennelle, telle est cependant l'heureuse condition des enfants de la Loi nouvelle, qu'il ne dépend que d'eux de recevoir, par avance, celui que l'Eglise attend; en sorte que cette visite secrète devienne une préparation à la solennelle visite. Que ceux-là donc qui sont déjà vivants par la grâce, et auxquels le grand jour de la Naissance de Jésus-Christ doit apporter un surcroît de vie spirituelle, n'oublient pas de venir, de temps en temps, préluder à la réception qu'ils comptent faire au céleste Epoux, dans la Nuit mystérieuse, par quelquesunes de ces entrevues qui ouvrent le cœur et servent à nourrir en lui les sentiments dont il devra faire l'offrande à celui qui vient plein de grâce et de vérité.

Pour bien comprendre ceci, il suffira de porter sa pensée sur l'incomparable Marie, et de réfléchir sur les sentiments de son âme dans les jours qui précédèrent le divin Enfantement. Certes, cet enfantement est un événement plus décisif pour le salut du genre humain, et pour la gloire de Marie elle-même, que celui qui

s'accomplit à l'instant même de l'Incarnation; puisque le Verbe ne s'incarnait que pour naître. L'insigne bonheur de voir entre ses bras son Fils et son Dieu, dut rendre plus délicieuse pour elle l'heure sacrée de la Naissance du Sauveur, que ne l'avait été cette autre heure en laquelle l'Esprit Saint survint en elle et la rendit divinement féconde; mais aussi quelle ne fut pas la félicité dont son cœur était inondé, durant les neuf mois où elle le sentit vivre tout à elle, dans son heureux Sin! De pareilles joies préludaient dignement aux joies de la nuit fortunée de Bethleem.

Ames chrétiennes, la sainte Communion, au temps de l'Avent, doit vous associer à ces joies intimes de la Mère de Dieu. Lors donc que, rendues au pied de l'autel, vous travaillerez dans le recueillement et la prière à vous disposer d'une manière prochaine à l'entrée du Sauveur en vous, peut-être pourrez-vous tirer quelque profit des sentiments et des affections que nous avons cru pouvoir vous suggérer par les Actes suivants.

ACTE DE FOI.

Au moment de vous sentir entrer en moi, ô Dieu éternel! Fils du Père, j'éprouve le besoin de ranimer ma foi. C'est donc vous-même qui allez venir à moi, vous qui êtes descendu en la Vierge Marie et avez fait de son sein virginal le sanctuaire de votre Majesté! Vous lui envoyàtes votre Ange et elle crut à sa parole, quand il lui eut dit: Rien n'est impossible à Dieu; L'Esprit Saint surviendra en vous et la Vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. Elle crut et conçut dans ses chastes entrailles celui qui l'avait tirée du néant. Vous ne m'avez pas envoyé un Ange, ô mon Sauveur! pour m'assurer que vous allez venir en moi. Vous avez parlé vous-même, et Vous avez dit : Je suis le Pain vivant descendu du ciel; celui qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en moi et moi en lui. Cette parole que vous avez proférée il y a dix-huit siècles,

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