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l'ayant obtenue, il se rend bientôt au lieu d'où il doit chanter l'Evangile.

Pour préparation à l'entendre, on peut dire en union avec le Prêtre, et avec le Diacre :

Munda cor meum, ac labia mea, omnipotens Deus, qui labia Isaia Prophetæ calculo munda ti ignito: ita me tua grata miseratione dignare mundare, ut sanctum Evangelium tuum digne valeam nuntiare. Per Christum Dominum nostrum. Amen.

Dominus sit in corde meo, et in labiis meis: ut digne et competenter annuntiem Evangelium suum: In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. Amen.

Seigneur, purifiez mes oreilles trop long-temps remplies des vaines paroles du siècle, afin que j'entende la Parole de la vie éternelle et que je la conserve dans mon cœur; par JésusChrist votre Fils Notre-Seigneur. Amen.

Donnez à vos Ministres la gràce d'être les fidèles interprètes de votre loi, afin que, pasteurs et troupeau, nous nous réunissions tous en vous à jamais.

On se tiendra debout, comme dans l'attente, pendant la lecture de l'Evangile; on fera sur soi le signe de la Croix, et on suivra toutes les paroles du Prêtre, ou du Diacre. Que le cœur donc soit prêt et qu'il se montre docile. L'Epouse du Cantique dit: Mon âme s'est fondue en moi comme la cire, pendant que le bien-aimé me parlait. Mais tous n'ont pas cet amour. Disons-lui du moins, avec l'humble soumission de Samuel: Parlez, Seigneur, votre serviteur écoute.

Après l'Evangile, si le Prêtre récite le Symbole de la Foi, on le dira avec lui. La Foi est le don suprême de Dieu. C'est par elle que nous sommes dans l'attente du Rédempteur que nous ne voyons pas encore ; c'est elle qui nous vaudra les grâces de son ineffable visite. La Foi est la marque des vrais Israélites qui cherchent le

Messie et qui le trouveront. Disons donc avec l'Eglise Catholique :

Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant, qui a fait le ciel et la terre, et toutes les choses visibles et invisibles. Et en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu; qui est né du Père avant tous les siècles; Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu : qui n'a pas été fait, mais engendré: consubstantiel au Père: par qui toutes choses ont été faites. Qui est descendu des cieux pour nous autres hommes, et pour notre salut. Et qui a pris chair de la Vierge Marie par l'opération du Saint-Esprit; et qui s'est fait homme. Qui a été aussi crucifié pour nous sous PoncePilate; qui a souffert, qui a été mis dans le sépulcre; qui est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures. Et qui est monté au ciel, qui est assis à la droite du Père, et qui viendra encore avec gloire pour juger les vivants et les morts; et dont le règne n'aura point de fin.

Je crois le Saint-Esprit, Seigneur et vivifiant, qui procède du Père et du Fils; qui est adoré et glorifié conjointement avec le Père et le Fils; qui a parlé par les Prophètes. Je crois l'Eglise qui est Une, Sainte, Catholique et Apostolique. Je confesse qu'il y a un Baptême pour la rémission des péchés, et j'attends la resurrection des morts et la vie du siècle à venir. Amen.

Credo in unum Deum Patrem omnipotentem, factorem cœli et terræ, visibilium omnium et invisibilium. Et in unum Dominum JesumChristum, Filium Dei unigenitum. Et ex Patre natum ante omnia sæcula. Deum de Deo, lumen de lumine, Deum verum de Deo vero. Genitum non factum, consubstantialem Patri: per quem omnia facta sunt. Qui propter nos homines et propter nostram salutem, descendit de cœlis. Et incarnatus est de Spiritu Sancto ex Maria virgine: Et homo factus est. Crucifixus etiam pro nobis sub Pontio- Pilato passus, et sepultus est. Et resurrexit tertia die, secundum Scripturas. Et ascendit in cœlum sedet ad dexteram Patris. Et iterum venturus est judicare vivos et mortuos: cujus regni non erit finis. Et in Spiritum Sanctum, Dominum et vivificantem: qui ex Patre Filioque procedit. Qui cum Patre et Filio simul adoratur, et conglorificatur: qui locutus est per Prophetas. Et Unam, Sanctam, Ca tholicam et Apostolicam Ecclesiam. Confiteor unum baptisma in remissionem peccatorum. Et expecto resurrectionem mortuorum, et vitam venturi sæculi. Amen.

La seconde préparation est achevée; la troisième va commencer. Le pain et le vin vont être offerts à Dieu, comme les plus nobles portions de la création, puisqu'ils sont destinés à la nourriture matérielle de l'homme; mais ce n'est là qu'une figure grossière de leur destination dernière. Ils sont appelés à disparaître pour faire place à Dieu même. Heureuses créatures qui cèdent leur être au Créateur! Ainsi, en nous-mêmes, dit l'Apôtre, ce qui est mortel sera un jour absorbé par la vie. En attendant, offrons-nous à Dieu pendant que le pain et le vin vont lui être présentés; préparons-nous pour la venue de Celui qui nous transformera, en nous rendant participants de la nature divine.

Le Prêtre salue encore le peuple, pour l'avertir d'être de plus en plus attentif. Lisons avec lui l'Offertoire, et quand il présente à Dieu l'Hostie, joignons-nous à lui et disons :

Suscipe, sancte Pater, omnipotens æterne Deus, hanc immaculatam hostiam,quam ego indignus famulus tuus offero tibi Deo meo vivo et vero, pro innumerabilibus peccatis et offensionibus et negligentiis meis, et pro omnibus circumstantibus, sed et pro omnibus fidelibus christianis vivis atque defunctis; ut mihi et illis proficiat ad salutem in vitam æternam. Amen.

Tout ce que nous avons, Seigneur, vient de vous et est à vous: il est donc juste que nous vous le rendions. Mais combien Vous êtes admirable dans les inventions de votre puissante charité ! Ce pain que nous vous offrons va bientôt céder la place à votre sacré Corps; recevez, dans une même oblation, nos cœurs qui voudraient vivre de vous et non plus d'eux-mêmes.

Quand le Prêtre met dans le calice le vin auquel il mêle ensuite un peu d'eau, pensez au divin mystère de l'Incarnation qui va dans peu de jours être manifesté, et dites:

Seigneur, qui êtes la véritable vigne et dont le sang, comme un vin généreux, s'est épanché sous le pressoir de la Croix, vous daignez unir votre nature divine à notre faible humanité figurée ici par cette goutte d'eau; venez nous faire participants de votre divinité, en vous manifestant en nous par votre douce et puissante visite.

Deus qui humanæ substantiæ dignitatem mirabiliter condidisti, et mirabilius reformasti : da nobis per hujus aquæ et vini mysterium, ejus divinitatis esse consortes, qui humanitatis nostræ fieri dignatus est particeps, Jesus-Christus Filius tuus Dominus noster; Qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti Deus, per omnia sæcula sæculorum. Amen.

Le Prêtre offre ensuite le mélange de vin et d'eau, priant Dieu d'avoir pour agréable cette oblation dont la figure va bientôt se transformer en réalité : pendant ce temps, dites en union avec lui :

Agréez ces dons, souverain Créateur de toutes choses; qu'ils soiont préparés pour la divine transformation qui, d'une simple offrande de créatures, en fera l'instrument du salut du monde.

:

Offerimus tibi, Domine, calicem salutaris, tuam deprecantes clementiam ut in conspectu divinæ Majestatis tuæ, pro nostra et totius mundi salute, cum odore suavitatis ascendat. Amen.

Puis le Prêtre s'incline, après avoir élevé les dons; humilions-nous avec lui et disons :

Si nous avons la hardiesse d'approcher de votre autel, Seigneur, ce n'est pas que nous puissions oublier ce que nous sommes. Faites-nous miséricorde, et ne différez pas trop d'envoyer votre Fils, qui est notre Hostie Salutaire.

In spiritu humilitatis, et in animo contrito suscipiamur a te, Domine: et sic fiat sacrificium nostrum in cons→ pectu tuo hodie, ut placeat tibi, Domine Deus.

Invoquons ensuite l'Esprit Saint, dont l'opération va bientôt produire sur l'autel la présence du Fils de Dieu, comme elle la produisit au sein de la Vierge Marie, dans le divin mystère de l'Incarnation.

Veni, Sanctificator omnipotens æterne Deus, et benedic hoc sacrificium tuo sancto nomini præparatum.

Venez, Esprit divin, féconder cette offrande qui est sur l'autel, et produire en nos cœurs Celui que nos cœurs attendent.

Si c'est une Messe solennelle, le Prêtre, avant de passer outre, prend pour la seconde fois l'encensoir et encense le pain et le vin qui viennent d'être offerts, et ensuite l'autel lui-même; afin que la prière des fidèles, signifiée par la fumée de ce parfum, devienne de plus en plus ardente, à mesure que le moment solennel approche davantage. Saint Jean nous dit que l'encens qui brûle sur l'Autel du ciel est formé par les prières des Saints; au temps de l'Avent, nous devons considérer, sous l'emblême de ce nuage odorant qui environne l'Autel de la terre, les soupirs des Patriarches et des Prophètes vers le Messie, et nous y joindre de toute l'ardeur de nos désirs.

Mais la pensée de son indignité se ranime plus forte encore au cœur du Prêtre. La confession publique qu'il a faite au pied de l'autel ne suffit plus à sa componction. A l'autel même, il donne en présence du peuple un témoignage solennel du grand besoin qu'il éprouve de se purifier de plus en plus à l'approche de Dieu. Il lave ses mains. Or, les mains signifient les œuvres, et le Prêtre, s'il a en lui, comme Prêtre, le caractère de Jésus-Christ, est un homme par les œuvres. Que les fidèles s'humilient en contemplant ainsi l'humilité de leur Père et disent, comme lui:

Lavabo inter innocentes manus meas : et circumdabo altare tuum, Domine.

Ut audiam vocem laudis: et enarrem universa mirabilia

Je veux laver mes mains, Seigneur, et me rendre semblable à ceux qui sont dans l'innocence, pour être digne d'approcher de votre autel, d'entendre

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