Oeuvres philosophiques, Tom 4

Przednia ok³adka
 

Spis tre¶ci


Kluczowe wyrazy i wyra¿enia

Popularne fragmenty

Strona 193 - ... que l'homme aussi bien que la bête est sujet à joindre par sa mémoire et par son imagination ce qu'il a remarqué joint dans ses perceptions et ses expériences. C'est en quoi consiste tout le raisonnement des...
Strona 339 - Il ya lieu de juger qu'il ya une infinité d'urnes, ou, pour parler plus généralement, d'entéléchies primitives, qui ont quelque chose d'analogique avec la perception et l'appétit, et qu'elles sont toutes et demeurent toujours des formes substantielles des corps.
Strona 323 - Pour ne pas parler de ce qu'on rapporte des hommes marins, il ya des bêtes qui semblent avoir autant de connaissance et de raison que quelques animaux qu'on appelle hommes...
Strona 257 - ... souvent de grandes disputes et qu'il s'introduit bien du galimatias dans le discours des hommes pour ne pas songer à cela. Ces célèbres vétilles, dont on fait tant de bruit dans les écoles, sont venues de ce qu'on n'a pas pris garde à cette différence qui se trouve dans les idées. Les plus grands maîtres dans l'art...
Strona 290 - Ce raisonnement devait, comme il l'a fait, l'empêcher de voir la nécessité des signes pour les notions des substances : car ces notions ayant un fondement dans la nature, c'était une conséquence que la réunion de leurs idées simples se conservât dans l'esprit sans le secours des mots.
Strona 208 - Mais supposé que nos langues soyent derivatives, quant au fonds elles ont neantmoins quelque chose de primitif en elles mêmes , qui leur est survenu par rapport à des mots radicaux nouveaux, formés depuis chez elles par hazard, mais sur des raisons physiques. Ceux qui signifient les sons des animaux ou en sont venus, en donnent des exemples. Tel est par exemple le latin coaxare, attribué aux grenouilles, qui a du rapport au couaquen ou quaken en Allemand.
Strona 353 - Il est du moins visible que les limites que nous assignons aux espèces, ne sont pas exactement conformes à celles qui ont été établies par la nature. Car dans le besoin que nous avons des noms généraux pour l'usage présent, nous ne nous mettons point en peine de découvrir...
Strona 203 - D'où nous pouvons conjecturer quelle sorte de notions avaient ceux qui les premiers parlèrent ces langues-là, d'où elles leur venaient dans l'esprit, et comment la nature suggéra inopinément aux hommes l'origine et le principe de toutes leurs connaissances, par les noms mêmes...
Strona 223 - Ainsi j'oserais dire que presque tous les mots sont originairement des termes généraux , parce qu'il arrivera fort rarement qu'on inventera un nom exprès sans raison pour marquer un tel individu. On peut donc dire que les noms des individus étaient des noms d'espèce qu'on...
Strona 94 - C'est pourquoi j'ai coutume de suivre ici le langage de M. Descartes, chez qui une idée pourra être claire et confuse eu même temps; et telles sont les idées des qualités sensibles, affectées aux organes, comme celle de la couleur ou de la chaleur. Elles sont claires, car on les reconnaît et on les discerne aisément les unes des autres, mais elles ne sont point distinctes, parce qu'on ne distingue pas ce qu'elles renferment. Ainsi on n'en saurait donner la définition.

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