GÉNÉRALE. ww A M. CHRISTIN, AVOCAT A SAINT-CLAUDE. 9 janvier 1775. CELUI qui a l'impertinence de vivre encore dans Ferney, accablé de maladies; celui qui ne cessera jamais de vous aimer tant qu'il respirera; celui qui s'intéresse plus que jamais aux esclaves que vous allez rendre libres; celui qui espère faire encore ses pâques une fois avec vous avant de mourir, vous embrasse très-tendrement, mon cher ami, vous et toute votre famille. Vous savez, sans doute, que quelqu'un ayant dit devant le roi que M. Turgot n'allait jamais à la messe, M. de Maurepas a répliqué qu'en récompense M. l'abbé Terray y allait tous les jours. A M. LE COMTE D'ARGENTAL. 16 janvier 1775. MON cher ange, je sens la grandeur de vos pertes, et je sens aussi que, dans mon misérable état, je ne puis être au nombre de ceux qui, par leur présence, par leur assiduité et par leur zèle, sont à portée de verser quelque consolation dans votre belle ame. Il est certain que, si je puis avoir au printemps un peu de force, et si je suis sûr d'être entièrement ignoré, CORRESP. GEN. T. XV. Ι |