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temque invenit; jam enim aderant Romanorum aliæ naves, quarum superventu mutatur fortuna pugnæ, merguntur punicæ naves octo, capiuntur cum ipsis remigibus decem reliquæ ad Liparæorum insulas intendunt cursum. Hæc mari gesta. Terrestrium copiarum segnius bellum fuit, urbe Lipara sine successu oppugnata. Sed in apertorum locorum vastationem desæviit hostilis ira; eademque calamitas etiam Meliten insulam haud longe dissitam comprehendit. Ob hæc gesta C. Atilius consul triumphum navalem de Pœnis egit. Eodem anno etiam A. Atilius proconsul ex Sicilia de Pœnis triumphavit a. d. XIV calendas februarias; lætæque tum Romanis res erant, qui non terrestribus modo prœliis, sed etiam maritimis superiores, non jam de Sicilia annexisque insulis, quarum imperium satis sibi certum esse putabant, sed de Africa invadenda, bellique terrore Carthaginis ipsius portis impingendo, incipiebant consultare.

passage et parvint à se sauver. Bientôt après, l'arrivée des autres vaisseaux romains changea la face du combat; ils coulèrent bas huit navires carthaginois, et en prirent dix avec les équipages. Le reste s'enfuit vers les îles des Liparéens. Voilà ce qui se passa sur mer. Les troupes de terre firent la guerre avec moins de succès; elles assiégèrent inutilement la ville de Lipare. Mais elles firent retomber leur colère sur le plat pays, qu'elles ravagèrent, ainsi que l'île de Mélite, qui se trouvait à peu de distance. C'est pour ce qui vient d'être raconté qu'on accorda au consul C. Atilius un triomphe naval sur les Carthaginois. La même année, le proconsul A. Atilius triompha aussi, le 13 des calendes de février, pour les avantages qu'il avait remportés sur eux en Sicile. Les Romains, supérieurs à leurs ennemis non-seulement sur terre, mais encore sur mer, avaient alors tout lieu de se louer de la fortune. Déjà ils ne se bornaient plus à s'occuper de la Sicile et des îles adjacentes, dont la conquête leur paraissait suffisamment sûre, mais ils commençaient à former le projet d'envahir l'Afrique, et de porter la terreur de leurs armes au pied des murs de Carthage même.

NOTES

SUR LE LIVRE XVII.

CHAP. I. Quartus jam belli carthaginiensis annus exierat. La première guerre punique dura vingt-deux ans.

CHAP. III. Sexagesimum intra diem. La célérité de ces préparatifs motive et excuse cette tournure poétique de Florus: Ut non arte factæ, sed quodam munere deorum conversæ in naves, atque mutatæ arbores viderentur. (ROLLIN.)

CHAP. VI. Corvos. Indépendamment de cette machine de guerre en usage dans les batailles navales, il y avait encore d'autres corbeaux, dont on se servait sur terre.

CHAP. VIII. Septireme. Chez les anciens, il n'y avait guère que les vaisseaux d'un à cinq rangs de rames qui fussent d'usage. La plupart des autres n'étaient que des vaisseaux de parade.

CHAP. XI. Thermas. Les sources d'eau chaude, qui avaient donné le nom à cette ville, subsistent encore dans le voisinage de Sciacca. Idem. Annibale. C'est-à-dire Amilcar.

CHAP. XII. Calendis intercalaribus. On appelait calendes intercalaires celles du mois de février, parce que c'était dans ce mois qu'on insérait un jour pour rendre l'année plus conforme au cours du soleil. (GUÉRIN.)

CHAP. XIII. Ichnusam. De ixvoç, la trace d'un pied.

Idem. Sandaliotin. De sandalium, pantoufle.

CHAP. XIV. Ridentium. De là l'expression proverbiale risus sardonicus.

CHAP. XV. Nicæa. Cette ville fut appelée aussi Mariana, du nom du consul Marius, qui y conduisit une colonie.

CHAP. XVII. Olbiam. Il y avait en Sardaigne deux villes de ce nom l'une, celle dont il est ici question, sur la côte orientale; l'autre, surnommée Zolea, dans la partie méridionale.

Idem. Præfectus auxiliorum. Il y a plus d'apparence qu'il était le chef des marins.

CHAP. XVIII. Quoque plus fidei faceret, ipse processit una, neque comitem, etc. Ceci est en contradiction avec ce qui précède. Freinshemius paraissant n'avoir pas compris la pensée de Zonare, auquel il a emprunté ce passage, nous croyons indispensable d'apporter des changemens à notre version, et de lui substituer la suivante: Et pour leur inspirer plus de confiance, il s'avança luimême avec eux, ce qui donna lieu au sénat de le faire appeler, non comme le moteur de cette scène de désordre, mais comme l'ayant provoquée par sa fraude et son avarice. Alors il exposa et les dangers de cette conspiration occulte, et le subterfuge auquel il avait eu recours.

CHAP. XIX. Drepanum. Cette ville était ainsi nommée de Spéfaux, parce que son port est fermé par une pointe recourbée qui s'avance dans la mer.

πανον,

CHAP. XXI. Locum munitum. Mutistrate était une des places les plus fortes de la Sicile.

CHAP. XXIV. Corona ex gramine. Pline (1. xx11, c. 3) fait observer que la couronne de gazon l'emportait infiniment sur toutes les autres.

CHAP. XXVI. Ex sicula fuga. Voyez ci-dessus, chap. 9.

CHAP. XXVIII. Latinas ferias instaurari. Lorsqu'on tardait trop à faire célébrer les féries latines, le peuple croyait la république menacée des plus grands dangers, et il attribuait à cette négligence tous les malheurs qui arrivaient pendant l'année. Ces fêtes étaient annuelles, mais sans être fixées à certains jours. C'était au

sénat et aux premiers magistrats de Rome à les faire publier pour le jour qu'ils jugeaient convenable. Quand on les supposait entachées de quelque irrégularité, on en recommençait la célébration.

CHAP. XXIX. Meliten insulam. Aujourd'hui l'île de Malte. Cette île appartint d'abord aux Phéniciens, et passa successivement aux Carthaginois et aux Romains. Elle était renommée par la bonne qualité de ses laines (μña); et c'est sans doute de là que lui vint

· son nom.

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