Elémens de littérature, Tom 1Persan, 1822 |
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Strona 17
... Voilà le goût par excellence , le sentiment juste et profond de ce qui doit plaire , attacher , intéresser dans tous les temps . C'est à ce même sentiment des convenances immuables qu'Euripide et Sophocle ont dû ce long succès , que ...
... Voilà le goût par excellence , le sentiment juste et profond de ce qui doit plaire , attacher , intéresser dans tous les temps . C'est à ce même sentiment des convenances immuables qu'Euripide et Sophocle ont dû ce long succès , que ...
Strona 27
... Voilà le peintre de la nature , le confident de ses profonds secrets , l'homme de goût de tous les temps ; inais que dans ses ouvrages ' on trouve à chaque instant les plus absurdes in- vraisemblances , les plus dégoûtantes horreurs ...
... Voilà le peintre de la nature , le confident de ses profonds secrets , l'homme de goût de tous les temps ; inais que dans ses ouvrages ' on trouve à chaque instant les plus absurdes in- vraisemblances , les plus dégoûtantes horreurs ...
Strona 78
... Voilà du côté des gens de lettres ce qui marquera notre siècle , et je n'en ai pas dit assez . Voltaire a loué Bossuet d'avoir appliqué l'é- loquence à l'histoire : ne peut - on pas le louer lui - même , et un grand nombre d'écrivains ...
... Voilà du côté des gens de lettres ce qui marquera notre siècle , et je n'en ai pas dit assez . Voltaire a loué Bossuet d'avoir appliqué l'é- loquence à l'histoire : ne peut - on pas le louer lui - même , et un grand nombre d'écrivains ...
Strona 82
... Voilà dans tous les temps une première cause de la décadence des lettres , après un règne florissant . On dirait que chaque climat n'ait pu donner qu'une seule moisson et que le sol épuisé une fois par sa propre fécondité , il ait fallu ...
... Voilà dans tous les temps une première cause de la décadence des lettres , après un règne florissant . On dirait que chaque climat n'ait pu donner qu'une seule moisson et que le sol épuisé une fois par sa propre fécondité , il ait fallu ...
Strona 96
... Voilà comment s'explique bien naturelle- ment cette soudaine métamorphose du public en passant d'un lieu dans un autre . On n'a qu'à l'observer , lorsqu'il va quelquefois en- core admirer d'anciennes beautés . Aucun trait de génie ...
... Voilà comment s'explique bien naturelle- ment cette soudaine métamorphose du public en passant d'un lieu dans un autre . On n'a qu'à l'observer , lorsqu'il va quelquefois en- core admirer d'anciennes beautés . Aucun trait de génie ...
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Popularne fragmenty
Strona 218 - Nos prêtres ne sont pas ce qu'un vain peuple pense; Notre crédulité fait toute leur science.
Strona 241 - L'enfer s'émeut au bruit de Neptune en furie. Pluton sort de son trône, il pâlit, il s'écrie; II a peur que ce dieu, dans cet affreux séjour, D'un coup de son trident ne fasse entrer le jour, Et, par le centre ouvert de la terre ébranlée, Ne fasse voir du Styx la rive désolée; Ne découvre aux vivants cet empire odieux, Abhorré des mortels, et craint même des dieux1.
Strona 311 - Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur; Et ton jaloux orgueil, par cet affront insigne, Malgré le choix du roi, m'en -a su rendre indigne. Et toi, de mes exploits glorieux instrument, . Mais d'un corps tout de glace inutile ornement, Fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense...
Strona 269 - Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place. Las ! las ! ses beautez laissé cheoir ! ! O vrayment, marastre nature. Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté.
Strona 256 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains. Ah! combien frémira son ombre épouvantée Lorsqu'il verra sa fille, à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux enfers?
Strona 265 - Amour trouva celle qui m'est amère , (Et j'y étais , j'en sais bien mieux le conte) : Bonjour , dit-il , bonjour , Vénus ma mère. Puis tout à coup il voit qu'il se mécompte , Dont la couleur au visage lui monte , D'avoir failli honteux , dieu sait combien. Non, non, Amour, ce dis-je, n'ayez honte : Plus clairvoyant que vous s'y trompe bien.
Strona 266 - Or' je te donne ces fleurs; Mais, si tu fais ma rebelle Autant piteuse à mes pleurs Comme à mes yeux elle est belle, Un myrte je...
Strona 279 - Ne sont point des mortels dignes de vos mépris : Leur sort les avilit; mais leur sage constance Fait respecter en eux l'honorable indigence. Sous ses rustiques toits . mon père vertueux Fait le bien , suit les lois , et ne craint que les dieux.
Strona 248 - Hippolyte aime, et je n'en puis douter. Ce farouche Ennemi qu'on ne pouvait dompter, Qu'offensait le respect, qu'importunait la plainte, Ce Tigre, que jamais je n'abordai sans crainte, Soumis, apprivoisé, reconnaît un Vainqueur. Aricie a trouvé le chemin de son cœur.
Strona 234 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.